Contrairement à ce que nous avons voulu croire,
à ce qu'on nous a fait croire, à ce que nos "chères" plateformes nous ont poussé à croire
à coup de garanties + ou - performantes, le temps est venu d'un retour inévitable aux fondamentaux.
Les porteurs de projets ne peuvent nous rembourser que s'ils vendent.
Il est parfaitement illusoire de penser que des actions devant les tribunaux auraient
comme résultat de nous rembourser alors que les actifs financés, présents ou à venir, ne seraient pas vendus.
Toutes les actions devant la Justice n'ont comme seul effet que de ralentir toute émergence de solution réaliste et d'enrichir les avocats pour obtenir des délais de remboursement qui, de toute façon, ne peuvent être tenus que s'il y a vente des actifs concernés à un prix conforme ou supérieur à l'objectif initialement visé.
Dès lors, soyons réalistes, nous n'avons d'autre choix que de :
. faire le gros dos;
. accepter, en attendant, que les éventuels intérêts intermédiaires ne soient pas honorés;
. prier je ne sais qui pour que le marché reparte au plus vite.
J'imagine déjà les réactions indignées des membres de ce forum.
Ma seule réponse: back to facts .
Moi, aussi, je suis collé.
Et je n'ai pas d'autre option que celle de faire confiance aux équipes des plateformes pour limiter les dégâts,
à moindre coût pour moi et elle, dans un marché en déclin provoqué par le revirement de la BCE.
Qui avait prévu, parmi vous, ce revirement radical sur les taux?