SaintFrancis
Contributeur
Bonjour,
À crise inédite, mesures fiscales inédites?
Sur ce fil je propose d'exercer nos talents de prophètes, pour deviner comment et qui va participer au sauvetage post-crise
Des tailles (tontes?) sur les epargnes sont-t'elles du domaine du possible?
Qu'adviendra-t'il des AV, placement préféré des Français ?
Parceque même avec un scénario favorable (sortie de crise en mai) ,il y a déjà un trou dans le PIB et un surcroît de dette publique qui sera un bon prétexte pour l'application de pas mal de fantasmes des "think tank"
TF, argent liquide...
À crise inédite, mesures fiscales inédites?
Sur ce fil je propose d'exercer nos talents de prophètes, pour deviner comment et qui va participer au sauvetage post-crise
Des tailles (tontes?) sur les epargnes sont-t'elles du domaine du possible?
Qu'adviendra-t'il des AV, placement préféré des Français ?
Parceque même avec un scénario favorable (sortie de crise en mai) ,il y a déjà un trou dans le PIB et un surcroît de dette publique qui sera un bon prétexte pour l'application de pas mal de fantasmes des "think tank"
TF, argent liquide...
[lien réservé abonné]Puisque « nous sommes en guerre », a déclaré le président de la République, il faut se rappeler que lors des deux conflits [lien réservé abonné] du XXe siècle, la France a introduit dès 1916 un impôt sur les profits exceptionnels liés à la guerre et sur les profits « illicites » en 1944. Si de nombreux secteurs sont touchés, d’autres se retrouvent à bénéficier de la crise : les télécoms, l’informatique, les entreprises du numérique, etc. Devront-ils contribuer à sauver les autres ?
Les guerres ont également été l’occasion de demander aux plus riches de contribuer à l’effort national de financement. Une étude historique montre [lien réservé abonné] que les Etats ont régulièrement donné la priorité à un accroissement des impôts sur les plus aisés pour financer les conflits. Dans la mesure où la pandémie est censée être temporaire, un prélèvement unique de solidarité sur le patrimoine au-delà d’un certain niveau de richesse pourrait être instauré.
Par exemple, un tiers des 15 000 milliards d’euros de patrimoine des ménages français est détenu par les 5 % les plus riches, les taxer à 2 % rapporterait 100 milliards. Après que les « soutiers » (caissières, transporteurs, petits commerces, éboueurs, etc.) aient tenu leur place pour faire fonctionner l’économie, sans même parler des personnels de santé, les plus riches doivent prendre leur part