aya a dit:
Merci @paal pour toutes ces précisions et de me pousser dans ma réflexion.
Je réponds à vos différents points :
1 - Oui, le récent héritage reçu leur a ouvert les yeux
2 - Je vois que tout est bien organisé de votre côté et vous en félicite !
Bien vue l'astuce de morceler la donation en plusieurs tranches.
Merci pour ces félicitations, et je tente effectivement d'organiser au mieux de la réglementation (parfois fluctuante), et des objectifs patrimoniaux, dont il arrive parfois de discuter avec nos filles ....
aya a dit:
Si j'ai bien saisi, vous effectuez des rachats sur vos contrats d'assurance-vie (en profitant de l'abattement de 9200€ sur les plus-values j'imagine ?) et attribuez 20 000€ à chacune de vos filles tous les 3 ans. Je n'ai pas saisi ce passage "car il existe toujours une tranche de 20 KE qui va devenir non rapportable".
Alors primo j'ai toujours un volant de trésorerie, qui apparaîtrait probablement excessif à certains des lecteurs de ce forum, mais c'est ma décision de pouvoir m'acheter cash (un nouveau véhicule par exemple) si d'aventure il m'arrivait un sinistre considéré majeur sur un véhicule ayant un certain âge (donc avec une faible valeur Argus)
Secundo, on va aussi considérer que je suis un peu comme Obélix, et que je suis aussi tombé dans le chaudron de l'assurance-vie (non pas à la naissance), mais au moins depuis les années 1985/1990, ce qui fait que j'ai ensuite suivi leur évolution ....
Cela m'aura permis de constater la soumission depuis 1998 des résultats de ces contrats à un taux de PS de l'ordre de 10% à l'époque, puis d'un accroissement assez régulier de ces taux de PS, qui sont maintenant à 17.2%, par sauts successifs ...
Et c'est en constatant cela que j'ai pris la décision de procéder annuellement à des rachats partiels afin de purger des PS, que le montant du rachat net soit totalement ou pour partie réinvesti sur tel ou tel autre contrat ....
Je vous passe la dernière réforme de notre actuel président conduisant à ce que le montant du prélèvement fiscal soit assujetti à un prélèvement de 7.5 ou de 12.8% (soit tout de même une belle différence ...) si d'aventure l'abattement se trouvait dépassé ....
aya a dit:
- Effectivement, si cela reste en l'état, plusieurs biens immobiliers (la résidence principale de mes parents, leurs 3 biens locatifs en intégrant le dernier qu'ils ont obtenu via l'héritage) seront amenés dans la succession. Mes parents verront, après le rendez-vous chez le notaire, comment ils partageront le patrimoine (donation-partage, indivision...).
Ce qui m'apparaîtrait plutôt bien, c'est que s'il y avait des donations de nu-propriétés, qu'elles portent au moins sur deux biens différents, ce qui vous éviterait l'indivision, surtout lorsque je lis que les relations avec votre soeur ne sont pas toujours au beau fixe ....
Au fait, il avait été question que vous accompagniez vos parents chez ce notaire ; votre soeur vous accompagnerait-elle ?
aya a dit:
En l'occurrence, le plus simple et (serait ?) la répartition donnant lieu au minimum de débat seront le mieux car l'entente avec ma soeur n'est pas toujours idéale.
Si j'interprète bien ce que vous exposez, il y a lieu de considérer que le ver se trouve déjà dans le fruit ??
aya a dit:
3 - Oui, l'âge de ma mère à 85 ans était un exemple lointain alors qu'elle n'a aujourd'hui que 58 ans
4 - La vente du terrain a été décidée très récemment par mes parents.
Après le nouveau bornage, il sera mis en vente.
Vous évoquez là, l'existence d'un terrain qui serait susceptible de se trouver vendu (et donc de procurer à terme des liquidités à vos parents), et je suppose donc qu'il fait partie de l'héritage récent ....
aya a dit:
5 - D'accord pour la co-souscription.
Dans ce cas, il est sûrement préférable dans les clauses bénéficiaires que mes parents choisissent "à mon conjoint survivant, à défaut mes héritiers".
aya a dit:
Concernant les revenus nécessaires pour le conjoint survivant, c’est une bonne question.
Ma mère est restée mère au foyer pendant de longues années, elle a travaillé aussi une bonne dizaine d’années mais ne perçoit aucune indemnité.
J'avais le pressentiment qu'elle serait bonne cette question, tellement elle représente un cas classique ....
Primo, il est tout à fait normal qu'âgée de 58 ans (donc née vers 1962), et avec un relevé de Carsat (les caisses de retraite de la Sécu régime général)), elle n'ait pas encore atteint l'âge minimal pour percevoir une pension de retraite ....
Et ce n'est que lorsque la Carsat accepte un dossier de liquidation de retraite, que votre mère pourra ensuite demander la liquidation des régimes de retraite annexes (notamment les régimes complémentaires de l'Arrco)
aya a dit:
Si mon père venait à décéder en premier, quid de la retraite qu’il perçoit ?
Ma mère percevrait sûrement une pension de réversion.
J’ai lu que cela pouvait représenter 54% dans le secteur privé, soit 0,54 x 1600 = 864 € mensuels.
Le taux que vous indiquez là, me semble ressembler aux taux de retraite servi par rapport à un salaire d'activité perçu ....
Mais pour la pension de réversion, et selon les régimes, il existe à la fois des conditions d'âge et des conditions de revenus personnels, et c'est ensuite l'organisme de retraite qui, après avoir reçu toutes les pièces demandées, indiquera le montant du droit à réversion, et à partir de quand le conjoint survivant pourra en bénéficier ....
C'est pour cela que ce processus repose sur une étude préalable qui n'est pas aussi systématique que ce que vous indiquez ....
aya a dit:
Merci @paal encore une fois pour le temps que vous prenez, vous m'aidez à progresser.
Si c'est encore le cas, c'est le signe que mes facultés pédagogiques ne sont pas encore trop atteintes ....