Conseils successoraux et placements

Oui, je ne mets pas tous les CGP dans le même panier. Bien évidemment, tu as raison de le souligner car je ne veux pas mettre tout le monde dans le même sac. Le duo rencontré était plutôt moyen, entre la CGP de la banque qui semblait dépassée, regardant constamment son responsable. A l'inverse, lui maîtrisait parfaitement son sujet mais était beaucoup trop "vendeur" ce qui m'a bloqué et mes parents aussi. On n'a pas suffisamment senti le côté conseil.

Pour le reste oui ils ont plus ou moins dans le marché, si on occulte leurs fonds supersonique :)

Pour les SCPI, je n'ai pas osé demander ;)
 
aya a dit:
A l'inverse, lui maîtrisait parfaitement son sujet mais était beaucoup trop "vendeur" ce qui m'a bloqué et mes parents aussi. On n'a pas suffisamment senti le côté conseil.

Tout est affaire de feeling on le mesure dans tes propos: le meilleur CGP / Conseiller du monde ne l'emportera pas si le territoire de confiance n'est pas installé. Cela dit gare à l'effet inverse: les acteurs les plus empathiques ne sont pas tjs les meilleurs.

De nos jours le quotient émotionnel est annoncé plus important que le quotient intellectuel, si on me permet cette comparaison triviale.

Mais en réalité, il faut un mix des 2.
 
CharlyBgood a dit:
De nos jours le quotient émotionnel est annoncé plus important que le quotient intellectuel, si on me permet cette comparaison triviale.

Mais en réalité, il faut un mix des 2.
Exact et tout dépend où se trouve le curseur du mix ....
 
aya a dit:
Le duo rencontré était plutôt moyen, entre la CGP de la banque qui semblait dépassée, regardant constamment son responsable. A l'inverse, lui maîtrisait parfaitement son sujet mais était beaucoup trop "vendeur"
Même fussent ils excellents, ils n'avaient comme solutions que ce leur banque propose.
Au détour d'une phrase, un montage peut apparaitre,même si les produits ne sont pas séduisants.
 
Bien d'accord avec vous, ils essaient de vendre ce qu'ils ont en stock. Mais, rien de révolutionnaire dans le montage proposé si ce n'est de bourrer le patrimoine en SCPI alors qu'il est déjà fortement exposé en immobilier ou de nous proposer une super UC qui fait 25%. Bien sûr tous ces chiffres ont été balancés en l'air, ils n'étaient parfois pas en accord sur les performances de leurs fonds.

Mais une idée intéressante il est vrai. Le responsable CGP a indiqué qu'il misait sur le marché chinois et australien à l'avenir. Il juge que les Australiens étant proches de la Chine sauront tirer leur épingle du jeu dans les futures années.
 
aya a dit:
Bien d'accord avec vous, ils essaient de vendre ce qu'ils ont en stock. Mais, rien de révolutionnaire dans le montage proposé si ce n'est de bourrer le patrimoine en SCPI alors qu'il est déjà fortement exposé en immobilier ou de nous proposer une super UC qui fait 25%.
Bien entendu, il ne vous pas donné le code Isin de ladite UC ....

aya a dit:
Bien sûr tous ces chiffres ont été balancés en l'air, ils n'étaient parfois pas en accord sur les performances de leurs fonds.
Tiens, il y aurait des dysonnances sur la performance de leurs placements ; il aurait fallu creuser, jusqu'où elles pouvaient aller ....

aya a dit:
Mais une idée intéressante il est vrai.
Le responsable CGP a indiqué qu'il misait sur les marchés chinois et australien à l'avenir.
Il juge que les Australiens étant proches de la Chine sauront tirer leur épingle du jeu dans les futures années.
De fait ils misent surtout sur la Chine, et il est exact qu'il s'agit d'un pays disposant d'une longue histoire, ainsi que d'une faculté d'adaptation aux circonstances de cette histoire ....

Maintenant, au siècle écoulé, c'étaient le Commonwealth du Royaume Uni, et les USA .....
Et bien entendu, on oubliera le Roi Soleil français .....
 
aya a dit:
Il juge que les Australiens étant proches de la Chine sauront tirer leur épingle du jeu dans les futures années.

Pas faux. il me semble avoir lu qq part que l'Australie, c'est plus de 30 ans de croissance insolente, sans récession, même du temps de Lehman Brothers et autres crises. Le Covid a cependant dû avoir raison de l'exception, je pense.
Mais comme tjs, ont-ils fini de manger leur pain blanc ?
Je ne le sais.
 
Bonjour,

Je viens vous donner des nouvelles fraîches.

Hier, nous avons ouvert plusieurs contrats d'assurance-vie pour mes parents :
- 1 Linxea Spirit et 1 Linxea Avenir pour ma mère avec mon père en bénéficiaire ;
- 1 Linxea Spirit et 1 Linxea Avenir pour mon père avec ma mère en bénéficiaire ;
- 1 Darjeeling (Swiss Life) pour ma mère avec ma fille en bénéficiaire (voir plus bas) ;
- 1 Darjeeling (Swiss Life) pour mon père avec mon fils en bénéficiaire (voir plus bas).

Elles ont été toutes alimentées à hauteur de 5000€. La répartition des enveloppes chez Linxea est 65% fonds euros, 35% ETF Monde. Chez Darjeeling, elles sont toutes les deux en full ETF Monde.

Lors de ces ouvertures de contrat, ils m'ont fait part d'un autre objectif : prévoir une enveloppe pour les petits-enfants (mes enfants).

Pour cela plusieurs possibilités pour mes parents :
- Alimenter une assurance-vie que j'ai déjà ouverte aux noms de mes deux enfants (contrat Linxea Spirit) : solution non retenue car ils préfèrent avoir la main sur le contrat s'ils veulent faire des apports de temps en temps ET surtout avoir la possibilité au cas où de faire des rachats si le besoin se faisait ressentir.
- Ouvrir un contrat en co-souscription à destination des enfants avec répartition 50/50 ou ouvrir deux contrats en co-souscription avec un enfant bénéficiaire par contrat.
- Ouvrir un contrat au nom de ma mère pour ma fille, ouvrir un contrat au nom de mon père au nom de mon fils. C'est ce que nous avons commencé à faire. MAIS cela induit aussi d'ouvrir un contrat au nom de ma mère pour mon fils et un contrat à mon père au nom de ma fille en cas de décès de l'un ou l'autre des grands-parents en premier. Nous avons commencé à souscrire en ligne deux contrats en ce sens mais cela complexifie nettement le schéma. Si besoin, les assurances-vie Darjeeling changeront de bénéficiaire avec mes parents de manière croisée et l'allocation sera revue.
- Ouvrir de nouveaux contrats au nom de mes enfants mais qui seront alimentés uniquement par mes parents.

Finalement, nous n'avons pas encore choisi quel dispositif nous allons choisir pour les petits-enfants. Je suis preneur de vos bons conseils :)

Je vous souhaite une belle journée ;)
 
aya a dit:
Hier, nous avons ouvert plusieurs contrats d'assurance-vie pour mes parents :
- 1 Linxea Spirit et 1 Linxea Avenir pour ma mère avec mon père en bénéficiaire ;
- 1 Linxea Spirit et 1 Linxea Avenir pour mon père avec ma mère en bénéficiaire ;
c'est bien pour la protection du conjoint survivant mais c'est assez inutile en matière successorale puisque le conjoint survivant aura le choix entre l'usufruit de 100% ou le quart en pleine propriété de la succession du conjoint décédé mais en franchise totale de droits .
 
Merci @Buffeto pour ce retour.

Nous sommes aussi 2 enfants de la même union et mes parents comptent se protéger en cas de décès de l'un et l'autre (notamment pour ma mère qui n'aura pas une grosse retraite). Mais l'objectif est bien aussi de donner le maximum à leurs enfants sans payer de frais.

De ce que j'en comprends (mais ce qui n'est peut-être pas bon) :
- Mon père a des assurances-vie avec ma mère en bénéficiaire, à défaut ses deux enfants.
- S'il décède en premier, ma mère peut retenir la propriété du quart des assurances-vie et laisser le reste aux enfants.
- Il restera alors à ma mère ses deux assurances-vie plus une nouvelle somme acquise via les assurances-vie d mon père.
- Les enfants récupèrent une partie des fonds en assurance-vie, cela remplit l'objectif de la transmission du patrimoine aux enfants.

Est-ce correct?
 
aya a dit:
Bonjour,
.....
Lors de ces ouvertures de contrat, ils m'ont fait part d'un autre objectif : prévoir une enveloppe pour les petits-enfants (mes enfants).

Pour cela plusieurs possibilités pour mes parents :
- Alimenter une assurance-vie que j'ai déjà ouverte aux noms de mes deux enfants (contrat Linxea Spirit) : solution non retenue car ils préfèrent avoir la main sur le contrat s'ils veulent faire des apports de temps en temps ET SURTOUT avoir la possibilité au cas où de faire des rachats si le besoin se faisait ressentir.
Dans le terme prévoir une enveloppe pour les petits-enfants, cela peut permet d'entrevoir deux solutions :
- soit ouvrir au moins un contrat, qui permette de procéder à des rachats, même si l'emploi de ces rachats pourrait conduire à procéder à un ou plusieurs versements sur des contrats ouverts au nom de petits-enfants ....

- soit ouvrir directement des contrats au nom de chacun des petits enfants (de préférence avec pacte adjoint permettant à la fois aux parents, et aux donateurs de pouvoir suivre l'évolution de chaque contrat (voire de peser dessus ...), mais il faut alors que ce(s) contrats soient alimentés par des dons (provenant des parents et/ou grand parents, tout en sachant que ces contrats seront placés sous l'autorité parentale des parents (les grands parents pouvant disposer d'un droit de regard en qualité de donateurs) ....

aya a dit:
- Ouvrir de nouveaux contrats au nom de mes enfants mais qui seront alimentés uniquement par mes parents.

Finalement, nous n'avons pas encore choisi quel dispositif nous allons choisir pour les petits-enfants.
Je suis preneur de vos bons conseils :)
Je vous souhaite une belle journée ;)
Nous sommes les grands-parents de 4 petits-enfants, et nous alimentons régulièrement les contrats ouverts au nom de nos petits-enfants (entre 9 et 15 ans ....), et se pose une question supplémentaire au niveau des abattements fiscaux sur les dons entre grands-parents et petits-enfants ....

Les contrats ouverts ont chacun un pacte adjoint (pour les parents et grands parents), lesquels prévoient
- un droit de regard des grands parents (et des parents en gestionnaires) jusqu'à la majorité de chacun des enfants
- entre l'âge de 18 et 25 ans maxi, une faculté de procéder à des opérations en co-signature entre le nouveau majeur, soit avec les parents, soit avec les grands parents, notamment en vue de participer au financement des études que chacun d'eux poursuivra, mais sans que cet objectif soit limitatif ....
 
Dernière modification:
Merci @paal pour ce retour super précis.

En fait, j'ai déjà ouvert un contrat d'assurance-vie à chacun de mes enfants. J'ai proposé à mes parents de se greffer dessus s'ils souhaitaient faire des versements. Ils préfèrent donc gérer eux-même les montants qu'ils verseront dans le futur. Par exemple, ils comptent éventuellement vendre un bien immobilier d'ici quelques temps et verseront probablement une partie de la somme de la vente sur des supports de ce type.

Merci pour le tuyau du pacte d'adjoint. Question "innocente" : même si cela est lourd administrativement, est-ce plus simple d'ouvrir deux contrats à ma mère avec chacun des petits-enfants bénéficiaires et idem pour mon père? J'avais songé aussi à la co-souscription avec un enfant en bénéficiaire, donc 2 contrats.
 
aya a dit:
Nous sommes aussi 2 enfants de la même union et mes parents comptent se protéger en cas de décès de l'un et l'autre (notamment pour ma mère qui n'aura pas une grosse retraite).
Mais l'objectif est bien aussi de donner le maximum à leurs enfants sans payer de frais.

De ce que j'en comprends (mais ce qui n'est peut-être pas bon) :
- Mon père a des assurances-vie avec ma mère en bénéficiaire, à défaut ses deux enfants.
- S'il décède en premier, ma mère peut retenir la propriété du quart des assurances-vie et laisser le reste aux enfants.
.....
Est-ce correct?
Dans ce cas présenté, vous confondez dévolution successorale et situation de bénéficiaire d'une assurance-vie, et si votre mère est seule nommée sur la clause bénéficiaire du contrat de votre père, elle percevra la totalité de ce qui restera du contrat ...

Pour que la solution que vous recherchez soit possible, il faudrait que cette clause soit multiple, avec par exemple 25% (ou un autre taux) pour votre mère, et que les deux enfants se partagent à égalité le solde du contrat ....
 
aya a dit:
- Mon père a des assurances-vie avec ma mère en bénéficiaire, à défaut ses deux enfants.
- S'il décède en premier, ma mère peut retenir la propriété du quart des assurances-vie et laisser le reste aux enfants.
non .

s'il décéde de le 1er . ta mere sera bénéficiaire à 100% de l'assurance vie ....point final.
 
aya a dit:
Merci @paal pour ce retour super précis.
En fait, j'ai déjà ouvert un contrat d'assurance-vie à chacun de mes enfants. J'ai proposé à mes parents de se greffer dessus s'ils souhaitaient faire des versements. Ils préfèrent donc gérer eux-même les montants qu'ils verseront dans le futur.
Par exemple, ils comptent éventuellement vendre un bien immobilier d'ici quelques temps et verseront probablement une partie de la somme de la vente sur des supports de ce type.
Il convient de se souvenir que verser une somme sur un contrat dont on n'est pas le titulaire, c'est un don ; alors bien entendu entre parent et enfants, il existe un abattement large (100 KE par parent et par période de 15 années), alors que cet abattement entre grands-parents et petits-enfants, cet abattement est plus faible (autour de 30 KE)

aya a dit:
Merci pour le tuyau du pacte d'adjoint.
Question "innocente" : même si cela est lourd administrativement, est-ce plus simple d'ouvrir deux contrats à ma mère avec chacun des petits-enfants bénéficiaires et idem pour mon père?
J'avais songé aussi à la co-souscription avec un enfant en bénéficiaire, donc 2 contrats.
Dans votre question innocente il existe deux variables :
- sauf s'ils sont jumeaux, vos deux enfants n'auront pas la majorité au même moment, d'où la nécessité d'ouvrir un contrat par enfant
- quel que soit leur âge, vos deux parents n'ont probablement pas la même espérance de vie ; or avec un contrat en co-souscription (entre les deux parents), le conjoint survivant devient seul souscripteur du contrat, et le(s) bénéficiaires ne percevront quelque chose qu'au décès du souscripteur survivant ....

C'est en cela où la désignation bénéficiaire sera très différente des dons effectués dé son vivant ....
 
Dernière modification:
D'accord, merci de vos retours. L'objectif recherché est bien que ma mère ait l'ensemble du contrat d'assurance-vie en cas de décès de mon père par exemple.

Dans ce cas, je ne saisis pas bien ce retour de @Buffeto :
Buffeto a dit:
c'est bien pour la protection du conjoint survivant mais c'est assez inutile en matière successorale puisque le conjoint survivant aura le choix entre l'usufruit de 100% ou le quart en pleine propriété de la succession du conjoint décédé mais en franchise totale de droits .

De ce que j'en comprends, c'est inutile en matière successorale car les enfants ne sont pas directement bénéficiaires de l'assurance-vie? Faut-il prévoir un autre contrat avec les deux enfants comme bénéficiaires avec des versements avant 70 ans?
 
aya a dit:
De ce que j'en comprends, c'est inutile en matière successorale car les enfants ne sont pas directement bénéficiaires de l'assurance-vie? Faut-il prévoir un autre contrat avec les deux enfants comme bénéficiaires avec des versements avant 70 ans?

ca dépend du choix ..soit on favorise le conjoint survivant soit on favorise les enfants
 
Buffeto a dit:
ca dépend du choix ..
soit on favorise le conjoint survivant soit on favorise les enfants
Sachant que la modification d'une clause bénéficiaire est relativement souple, on peut prévoir une solution panachée entre les enfants et le conjoint supposé survivant ; au fil du temps, certains éléments peuvent varier (état de santé, écart d'âge entre les parents, etc ...), et il est alors possible (sans que ce soit chaque mois ;) ...) de faire varier le paramétrage dans la répartition entre les bénéficiaires .....
 
Dernière modification:
paal a dit:
Sachant que la modification d'une clause bénéficiaire est relativement souple, on peut prévoir une solution panachée entre les enfants et le conjoint supposé survivant ; au fil du temps, certains éléments peuvent varier (état de santé, écart d'âge entre les parents, etc ...), et il est alors possible de faire varier le paramétrage dans la répartition entre les bénéficiaires .....
difficile de modifier une clause à un certain age lorsque les capacités intellectuelles déclinent ...
 
aya a dit:
D'accord, merci de vos retours. L'objectif recherché est bien que ma mère ait l'ensemble du contrat d'assurance-vie en cas de décès de mon père par exemple.
Dans ce cas, je ne saisis pas bien ce retour de @Buffeto :
De ce que j'en comprends, c'est inutile en matière successorale car les enfants ne sont pas directement bénéficiaires de l'assurance-vie ?
Buffeto aura réagi ainsi, simplement par ce que vous aurez utilisé une clause ne comportant qu'un seul bénéficiaire, les enfants n'apparaissant qu'à défaut, lors du décès du souscripteur ....

Mais il vous suffirait de modifier la clause bénéficiaire, en conservant le conjoint (mais pour un certain pourcentage du contrat, et les deux enfants pour le solde à parité ...

Une hypothèse pourrait donner
- 40% pour le conjoint survivant
- 30% pour chacun des deux enfants

aya a dit:
Faut-il prévoir un autre contrat avec les deux enfants comme bénéficiaires avec des versements avant 70 ans?
Cela suppose que vos parents n'aient pas encore 70 ans, et il leur est tout à fait possible de prévoir un tel contrat avec ce type de clause bénéficiaire ....
 
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