Turbo-057
Contributeur régulier
[lien réservé abonné]
A lire ...
A lire ...
Suivez la vidéo ci-dessous pour voir comment installer notre site en tant qu'application web sur votre écran d'accueil.
Note.: Cette fonctionnalité peut ne pas être disponible dans certains navigateurs.
Turbo-057 a dit:[lien réservé abonné]
A lire ...
En réalité, il n’est plus très difficile de démontrer à ce niveau que la solution du prêt est plus avantageuse dès que b>a , c’est-à-dire dès que le taux du prêt est inférieur à celui du placement. En cas d’égalité des taux, les deux solutions sont équivalentes tandis que le placement standard est meilleur si le taux du placement est supérieur à celui du prêt.
en pratique, il y a encore bien entendu d’autres complications qui entrent en jeu. Par exemple, [...] lorsque vous souscrivez un prêt, vous êtes obligés de souscrire en parallèle une assurance qui prend en charge le remboursement du prêt en cas d’incapacité de travail ou de décès. Cela induit donc des frais supplémentaires qu’il faudrait peut-être prendre en compte dans le calcul précédent.
faire un prêt revient à booster le taux de placement à environ 2a−b [...] Attention, toutefois : cette heuristique n’est valable que lorsque les produits aN et bN sont petits, ce qui n’est pas vraiment le cas dans la réalité. Si cette hypothèse n’est pas vérifiée, la méthode de l’emprunt permet quand même de faire augmenter le taux, mais celui-ci s’envole de façon moins prononcée.
ZRR_pigeon a dit:qu'emprunter améliore le rendement d'un placement immobilier locatif par exemple).
buffetophile a dit:c'est un peu ce que j'avais compris aussi mais il aurait fallu me le dire en des termes simplissimes.....
ZRR_pigeon a dit:a la fois les suites et les developpements limités c'est de niveau Bac+1, alors ca va..
kzg a dit:Exact. Mais peut être ne calcule-t-on pas la même chose ?
A mon tour j'expose mon raisonnement le plus clairement possible.
buffetophile a dit:ok mais bac+1 pour moi c'est ...1977 ...juste 37 ans en arrière....et plus fait de maths depuis....![]()
ZRR_pigeon a dit:il faut te mettre en pré-retraite alors !![]()
Aristide a dit:Ma première question concerne le taux du déroulé du tableau d’amortissement (TA).
En effet, au tout départ vous préconisiez d’utiliser le TEG d’origine (4,50% dans le cas « sm » - page 26). Puis, sur ma remarque, vous avez ensuite pris le TEG résultant du rachat partiel soit 5,55% (page 40).
Puis suite à ma nouvelle interrogation sur ce point vous avez repris l’un de mes tableaux Excel avec, cette fois-ci, un déroulé du tableau d’amortissement au taux du prêt soit 3,70% (page 44).[...]Donc – dans le concept - sommes nos bien d’accord pour dire que le déroulé du TA se fait au taux nominal proportionnel du crédit considéré et non pas à partir d’un TEG ; les flux de trésorerie étant ensuite rentabilisés - sur la durée résiduelle qui ressort de ce TA - au taux de l’épargne ?
Aristide a dit:Le second point porte la valorisation du patrimoine à l’échéance du crédit.
Dans le cas « sm » vous avez valorisé le patrimoine financier avant et après remboursement partiel c'est-à-dire la valeur de l’épargne acquise au bout de 50 mois.
Mais le patrimoine total de l’intéressé n’est pas constitué de ces seuls avoirs en épargne ; il a aussi un patrimoine physique financé – au moins partiellement – par un crédit.
Aristide a dit:Dès lors, quand il s’agit de comparer deux situations, ne pensez-vous pas que, d’une part c’est l’ensemble du patrimoine (physique + financier) qu’il faut considérer et que, d’autre part, tous les débours/charges (ajouter IRA pour situation après Rbt) liés à l’emprunt seraient à y intégrer ce que vous n’avez pas eu à faire en ne considérant que le seul patrimoine financier ?
Aristide a dit:Le troisième point porte sur la valorisation des échéances.
Nous sommes d’accord pour dire qu’à partir du 20è mois les échéances de 745€ redevenues disponibles peuvent être placées jusqu’au 50è mois et donc générer une rémunération capitalisée qui aboutit à une certaine valeur acquise (22.781€ après Rbt selon votre estimation)
Dans cette période le raisonnement est donc :
« Je ne paie plus d’échéance » (= absence de flux de sortie de trésorerie), donc je les place et perçois des intérêts.
Aristide a dit:Par contre, là où notre raisonnement diverge, c’est sur la première phase de 19 mois où les 745€ d’échéances sont payées (= présence de flux de sorties de trésorerie).
Votre raisonnement est le suivant :
« Je paie des échéances, donc je ne peux les placer, donc je ne perçois pas d’intérêts sur les sommes cumulativement concernées ».
Alors que mon raisonnement est le suivant :
« Je paie des échéances, donc je ne peux les placer, donc non seulement je ne perçois pas d’intérêts mais j’ai un manque à gagner sur les sommes cumulativement concernées ».
C’est la même chose sur les 20.000€ du remboursement anticipé.
Il est possible que votre raisonnement soit bon et donc que le mien soit mauvais.
Si c’est le cas je suis tout à fait disposé à le reconnaître et à rectifier ma façon de voir mais encore faudrait-il que l’on m’explique pourquoi il est erroné ?
Aristide a dit:La réponse est peut-être celle que vous avez déjà donnée ; on ne calcule pas la même chose ?
ZRR_pigeon a dit:du coup c'est une speciale dedicace pour lopali (qui n'est pas convaincu qu'emprunter améliore le rendement d'un placement immobilier locatif par exemple).
kzg a dit:Le TA du prêt "nu", oui, bien entendu.
Mais pour considérer les flux de trésorerie réels il faut aussi prendre en compte les primes d'assurance, les frais de dossier etc. toutes choses dont le TEG tient compte.
Quand je n'ai pas toutes ces données en détail, j'utilise le TEG en lieu et place du taux nominal. C'est un raccourci, je sais que ce n'est pas rigoureusement exact,
Je suis d'accord. Mais ce patrimoine est identique et acquis dans les 2 cas. La question portant sur un choix, il n'est pas nécessaire de considérer les éléments du patrimoine qui ne sont pas modifiés par ce choix.
Pour calculer la différence entre (a+b)/x + log(y/t) + 1 et (a+b)/x + log(y/t) + 2, pas besoin de connaître a, b, x, y ou t.
Il suffit de calculer la différence entre 1 et 2. C'est plus simple, non ?
Pour comparer 2 situations, il faut et il suffit de comparer ce qui change d'une situation à l'autre.
Dans le cas "sm",
tout ce qui est antérieur à la date envisagée du remboursement partiel, est identique dans les 2 cas.
tout ce qui est postérieur au mois 50, est identique dans les 2 cas.
La seule chose qui change c'est l'affectation des fonds disponibles au début (les 20000€ d'épargne) et pendant la période considérée (50 flux mensuels de 745€). Ces fonds sont alloués soit à un remboursement de prêt immobilier, soit à la constitution d'une épargne.
Vous conviendrez que le mode de financement, a fortiori le profil du remboursement d'un prêt immobilier ne change pas la valeur du bien acquis. Il suffit donc, ce que je fais, de comparer le compte d'épargne en fin de période.
Dans un cas vous calculez un manque à gagner sur 50 mois.
Dans l'autre cas vous calculez un manque à gagner sur 19 mois.
Et vous comparez ces montants, c'est bien ça ?
C'est bien ce que j'ai fait.Je pense que c'est là que se trouve le problème. Un manque à gagner de 1000€ aujourd'hui ce n'est pas la même chose qu'un manque à gagner de 1000€ il y a 3 ans. Pour pouvoir les comparer il faut poursuivre le raisonnement : le manque à gagner d'il y a 3 ans m'aurait rapporté 150€ d'intérêt donc vu en date d'aujourd'hui, il correspond à un manque à gagner de 1150€.
2) concernant le raisonnement lui-même (qu'il soit correct ou non) et c'est ce que je pointe régulièrement quand je moque vos calculs à "12 décimales" : en prenant un peu de recul, ne trouvez-vous pas que mon raisonnement est plus direct, plus facile à expliquer et à comprendre ?
Je calcule la différence de patrimoine au mois 50.
A cette date, j'ai un appartement, acheté grâce à un prêt P intégralement remboursé. Et n compte épargne qui a une valeur E1 dans un cas et E2 dans l'autre. A ayant la même valeur dans les 2 cas, P ayant la même valeur dans les 2 cas (en l'occurrence, 0), je calcule E2-E1.
Aristide a dit:Je suis d'accord pour la valorisation du patrimoine financier mais je suis très dubitatif pour la valorisation du patrimoine physique.
Il y a interactions entre ces deux patrimoines puisque - ainsi qu'expliqué ci-dessus- les intérêts, assurances et autres frais - à échéances constantes - ralentissent plus ou moins l'amortissement du capital et allongent donc plus ou moins la durée. Il y a donc une incidence sur la rentabilisation des échéances ultérieurement.
Aristide a dit:Et, dans le cas "sm" pour obtenir un patrimoine physique valorisé (sans plus value ni moins value) à 33.192€ il a dû débourser 36.620€ (en flux réel de sorties de trésorerie)
La différence de 3.429€ correspondant aux intérêts et assurances a bien été payée entre l'échéance "o" et l'échéance "50". Cette une somme qui est bien sortie de son patrimoine pendant la période sous revue et non pas antérieurement.
Aristide a dit:Pour des résultats justes et de bonnes comparaisons, ne pas la considérer dans la valorisation du patrimoine globale me semble donc anormal.
Aristide a dit:Pour connaître le bon raisonnement qui mène à un résultat juste il reste donc deux interrogations :
=> La prise en compte ou non "du coût réel d'acquisition du patrimoine physique" ?
=> La prise en compte ou non des manques à gagner en intérêts sur tous les flux de sorties de trésorerie ?
kzg a dit:=> La prise en compte ou non "du coût réel d'acquisition du patrimoine physique" ?
=> La prise en compte ou non des manques à gagner en intérêts sur tous les flux de sorties de trésorerie ?
Oui aux deux questions. Mais c'est déjà pris en compte dans le calcul de l'épargne résultante : c'est le principe des vases communiquants. Chaque euro supplémentaire utilisé pour acquérir le bien n'est plus disponible pour augmenter l'épargne, directement ou en générant des intérêts.
Aristide a dit:Il met aussi en exergue une nuance dans nos raisonnements le mien se basant plutôt sur des flux "Combien ai-je dépensé ?" et le vôtre sur des stocks "Combien il me reste ?".
Aristide a dit:Partant d'une situation donnée, les chiffres seront forcément différents, mais en termes de choix les résultats doivent orienter vers la même décision.
Normalement la valorisations des résultats en euros devrait être également identique.
Aristide a dit:3) - "Quel est le coût réel de l'opération" ? (Intègre les manques à gagner en intérêts)
kzg a dit:D'ailleurs, quel que soit le plan retenu, au final mon patrimoine est le même : au bout de 20 ans j'ai un montant d'épargne identique, que j'aie acheté par épargne, par emprunt amortissable ou par emprunt in fine.