Jeune_padawan
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Les perdants sont les actuels actionnaires de Crédit Suisse qui sont littéralement rincés. Les porteurs d'obligations possiblement rincés en fonction de l'accord (pour l'instant c'est du conditionnel en attente de la déclaration définitif).emalupin84 a dit:Il y a des perdants... et des gagnants: peut-être une bonne affaire pour UBS? Ou pas le choix, car Crédit suisse est totalement pourrie...?
La direction de Crédit Suisse est aussi perdantes.
Les gagnants sont possiblement UBS ... et ses concurrentes. Ne connaissant pas le bilan détaillé de Crédit Suisse, on ne peut que spéculer.
Il est possible qu'UBS rachète des actifs sous-coté lors de l’opération mais quid de la dette et des produits pourris s'ils existent ?
On est loin de la sanction qui aurait été le démantèlement pur et simple comme SVB. Là les autorités cherchent à préserver la banque quitte à créer une banque encore plus grosse (UBS/CS) de façon à stabiliser le système.emalupin84 a dit:Faut-il à l'inverse y voir une sanction des autorités financières à l'égard de crédit suisse et indirectement une menace pour les potentiels mauvais élèves?
Mais l'interprétation qu'il en sera fait est une inconnue à l'heure actuelle.
Ce type de crise sont très complexe avec des ramifications financière, politique, économique. Il est probable que la BNS et la FINMA travaillent avec d'autres autorités européennes et américaines possiblement en lien avec la BCE et FED.
Aux dernières nouvelles, la BNS soutient le rachat de CS par UBS.
La BNS dans son communiqué écrit :
De plus pour le seul Crédit Suisse (extrait du communiqué) :Le Credit Suisse et UBS peuvent obtenir une aide sous forme de liquidités jusqu’à concurrence de 100 milliards
de CHF au total au moyen d’un prêt couvert par un privilège en cas de faillite.
la Banque nationale peut allouer au Credit Suisse une aide jusqu’à concurrence de 100 milliards de francs sous la forme d’un prêt couvert par une garantie de la Confédération
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