baboune a dit:
sur ce calcul tu est parti en capitalisant les intérêts annuels et donc montant des intérêts de seconde année + élevés.
Mais sur tous les calculs de différés total que j'ai pu avoir dans mes dossiers les banques simplifient en faisant juste calcul montant x taux x 2 ans si différé de 2 ans par exemple.
c'est juste pour simplifier chez eux.
Je ne suis pas certain que ce soit la bonne explication.
Tu sais que l'anatocisme, c'est à dire la capitalisation des intérêts, n'est légalement possible que - si étant prévu dans l'offre/contrat - les intérêts "sont dus
pour au moins une année entière".
NB) - C'est bien "pour au moins une année entière" et non pas "depuis une année entière".
Dès lors (pour simplifier) si on prend pour cas d'école un différé qui - en réalité - ne dure que onze mois la capitalisation est donc légalement impossible.
La technique de remplacement utilisée est alors - non plus une capitalisation puisque non légal - mais un stockage des intérêts dans un compteur au mois le mois.
Il n'y a donc jamais de capitalisation des intérêts et, quand le différé s'arrête, les échéances commencent par s'imputer en priorité sur les intérêts du différé ainsi stockés.
Quand le compteur est vide les échéances paient alors les nouveaux intérêts normaux.
Et quand le compte est à jour l'amortissement du capital peut commencer.
Ainsi l'amortissement est retardé ce qui maintien un capital restant dû plus élevé plus longtemps; les intérêts réels à payer s'en trouvent donc cependant accrus mais dans une moindre importance que s'il y avait eu capitalisation.
Peut-être que, par simplification, certaines Caisses Régionales ont généralisé cette technique ?
baboune a dit:
Tout comme par exemple le Crédit Agricole qui calcule l'IRA sur la base du dernier taux en vigueur sur le prêt même s'il y a eux 3 taux différents durant les périodes d'amortissement précédents le calcul alors que le texte de loi précise que c'est un taux moyen qui doit être appliqué.
Comme le dernier taux est généralement le + bas en taux fixe suite à des renégociations le client est gagnant.
et c'est plus simple pour la banque.n
Pareil, peut-être méthode appliquée par certaines Caisses Régionales.
Pas certain que ce soit l'ensemble ?
Cdt