Aristide a dit:
Bonjour,
????
L'emprunteur signe un dossier de demande de prêts où est décrit le plan de financement.
=> [(besoins/emplois/dépenses) = (ressources/recettes)].
Le besoin de financement total correspond à la différence entre le total des besoins et l'apport personnel qui y est également déclaré.
Tous les crédits qui permettant d'atteindre ce besoin total de financement y sont aussi détaillés.
Normalement ce dossier comporte enfin une clause dite de "sincérité et bonne foi" (loi Néiertz sur le surendetement) qui précède la signature des emprunteurs.
Dès lors il semble difficile d'argumenter sur une initiative de la banque aboutissant à une demande de crédit qui ne correspond pas à celle des emprunteurs.
Cdt
Bonjour,
une remarque sur ce que vient de dire Aristide: en principe ceci me parait juste, cependant si tout le monde respectait en permanence les lois et les obligations, il y aurait moins d'affaires devant les tribunaux(par ailleurs la vie serait un peu monotone)
c'est pourquoi je me suis interrogé dès le début sur la teneur de la demande de financement signée par notre ami auprès de sa banque; soit c'était le montant indiqué dans le compromis, et dans ce cas la responsabilité de la banque peut être recherchée, soit il a lui même signé une demande différente du compromis auprès de la banque et dans ce cas, pour le sortir du mauvais pas ou il est, il faut chercher autre chose;
par exemple, quelqu'un sait il si il y a un délai pour le vendeur, ou son notaire, pour indiquer que le refus de la banque n'est pas conforme?
Car si je comprends bien, à ce jour, à part un coup de téléphone,aucun document n'indique à notre ami que le refus de financement, n'est pas considérer par le vendeur, comme ne suspendant pas la vente;
ce délai d'information est préjudiciable à notre ami
D'ailleurs si le bien a été remis à la vente, ceci veut dire que le vendeur se tient pour libéré de tout engagement, ce qui est faux,car rien n'empecherait notre acheteur de payer comptant le bien,
la clause suspensive est juste là pour indiquer une date limite de "rétractation" en cas de refus de crédit, mais
soit la lettre de refus est acceptée par le vendeur et alors il peut tout a fait remettre en vente
soit la lettre de refus est refusée (qq soit la raison) par le vendeur, et ceci veut simplement dire que l acheteur ne peut plus se réfugier derrière le refus de crédit pour ne plus acheter, mais le compromis courre toujours; sauf stipulation contraire dans le compromis