Appel à témoignages concernant le taux d'usure

Triaslau a dit:
Le taux maximal sinon ca n’a pas trop de sens; on met un variable contractuel à 0,1% révisable a 5% au bout d’un mois et selon vous ca passe le taux d usure?

Ce n’est pas pour rien que ces crédits ne sont presque proposés qu’à des professionnels.
CAristide a raison ! On retient le taux débiteur de la première période pour le calcul du TAEG...C'est méconnaître la législation du taux révisable que d'imaginer que le prêteur peut "réviser" un taux d'intérêt à hauteur de 4,9% en l'espace d'un mois après avoir affiché, à des fins commerciales, un taux scandaleusement d'appel...!!!
Une offre de crédit á taux révisable précise : un indice de référence, une marge, les modalités et périodicités de révision, et surtout !!! un taux a maxima...Les établissements qui proposaient, naguère, du prêt révisable "maîtrisable", sans cap de taux !, ont fait long feu...Cette offre, fort heureusement, n'existe plus...Nul n'espère son retour !!!... Il est á noter, en outre, afin d'éclairer l'emprunteur sur son caractère aléatoire, qu'une offre de crédit á taux révisable doit présenter le coût crédit et l'impact sur les mensualités et/ou l'allongement de durée du pire des scénarii (=> passage dès la première révision, et jusqu'à la fin de crédit, au cap de taux...)
En l'état, sauf á ce que la BDF augmente sensiblement le taux d'usure, c'est le seul moyen de "resolvabiliser" bon nombre de dossiers retoqués par les établissements bancaires...
J'ajoute, á titre personnel, dans la mesure où le spread entre les euribor 1 et 3 mois et les OAT 10 ans s'élève à un gros point, dans la mesure où la BCE mettra toute son énergie á revenir, dès qu'elle le pourra, á l'argent facile et "light" (=> cf le poids de la dette souveraine des pays européens...),pourvu que le cap de taux soit bas (2,5 % ?), pourvu que la marge soit raisonnable ( => 0,5 á 1%..), que ça ne me paraît pas si déconnant, aujourd'hui, au regard du marché du taux fixe, d'être indexé sur le court terme...
 
Dernière modification:
Bonjour,

Triaslau a dit:
Je ne vois pas trop en quoi ça serait une solution vu que le taux d usure pour les prêts à taux variable est encore plus bas. A moins qu on ne compte que le premier taux mais ça m’étonnerait
Triaslau a dit:
Le taux maximal sinon ca n’a pas trop de sens; on met un variable contractuel à 0,1% révisable a 5% au bout d’un mois et selon vous ca passe le taux d usure?

Ce n’est pas pour rien que ces crédits ne sont presque proposés qu’à des professionnels.
Non; désolé mais "tu te plantes".

Déjà, pour les prêts à taux variables stricto sensu (qui - en France - peuvent concerner les professionnels mais pas les particuliers) il n'y a pas de "taux maximal" puisque la variation du taux débiteur appliqué suit strictement, tant en valeur qu'en fréquence des révisions, les variations de l'index de référence.

Et, pour le crédits aux particuliers la réglementation est bien claire.

Je te joins le Décret no 2016-607 du 13 mai 2016 portant sur les contrats de crédit immobilier aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage d’habitation

Voir en particulier
Art. 3. – Le chapitre III du titre I er du livre III du même code est ainsi modifié : 1o L’article R. 313-1 (désormais R.314-1 suite nouvelle codification) est remplacé par les dispositions suivantes :

« Art. R. 313-1-0. – Le calcul du taux effectif global repose sur l’hypothèse que le contrat de crédit restera valable pendant la durée convenue et que le prêteur et l’emprunteur rempliront leurs obligations selon les conditions et dans les délais précisés dans le contrat de crédit. Pour les contrats de crédit comportant des clauses qui permettent des adaptations du taux d’intérêt et, le cas échéant, des frais entrant dans le taux effectif global mais ne pouvant pas faire l’objet d’une quantification au moment du calcul, le taux effectif global est calculé en partant de l’hypothèse que le taux d’intérêt et les autres frais resteront fixes par rapport au niveau initial et s’appliqueront jusqu’au terme du contrat de crédit.
« Art. R. 313-1-0-2.

« Pour les contrats de crédit pour lesquels un taux débiteur fixe a été convenu dans le cadre de la période initiale d’au moins cinq ans, à la fin de laquelle une négociation est menée sur le taux débiteur afin de convenir d’un nouveau taux fixe pour une nouvelle période, le calcul du taux annuel effectif global illustratif supplémentaire figurant dans la fiche d’information standardisée européenne mentionnée à l’article L. 313-7, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance no 2016-351 du 25 mars 2016, couvre uniquement la période initiale à taux fixe et se fonde sur l’hypothèse selon laquelle, au terme de la période à taux débiteur fixe, le capital restant est remboursé.
Fiche d’Information Standardisée Européenne (PISE)

4o Taux d’intérêt et autres frais

Le taux annuel effectif global (TAEG) est le coût total du prêt exprimé en pourcentage annuel. Le TAEG est indiqué pour vous aider à comparer différentes offres. Le TAEG applicable à votre prêt est de [TAEG]. Il comprend : Taux d’intérêt [valeur en pourcentage ou, le cas échéant, indication d’un taux de référence et d’une valeur en pourcentage de la marge du prêteur]. [Autres composantes du TAEG]. Frais payables une seule fois : (Le cas échéant) Vous devrez acquitter des frais pour inscrire l’hypothèque. [Indiquer le montant des frais s’il est connu ou la base de calcul.] Frais payables régulièrement : (Le cas échéant) Ce TAEG est calculé sur la base d’hypothèses concernant le taux d’intérêt. (Le cas échéant) Comme [une partie de] votre prêt est un prêt à taux variable, le TAEG effectif pourrait être différent de ce TAEG si le taux d’intérêt de votre prêt change. Par exemple, si le taux d’intérêt atteint [hypothèse décrite dans la partie B], le TAEG pourrait passer à [indiquer le TAEG illustratif correspondant à l’hypothèse]. (Le cas échéant) Veuillez noter que ce TAEG est calculé sur la base d’un taux d’intérêt restant au niveau fixé pour la période initiale pendant toute la durée du contrat. (Le cas échéant) Les frais suivants ne sont pas connus par le prêteur et ne sont donc pas pris en compte dans le TAEG : [Frais] (Le cas échéant) Vous devrez acquitter des frais pour inscrire l’hypothèque. Veuillez vous assurer que vous avez pris connaissance de tous les frais et taxes annexes liés à votre prêt.
En revanche, concernant le coût du crédit, ainsi que le souligne svprets la partie III impose au prêteur
de plus larges informations (cf Fin Partie III - Remarques)

Cdt
 

Pièces jointes

  • La consultation des
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    réservée aux abonnés
svprets a dit:
CAristide a raison ! On retient le taux débiteur de la première période pour le calcul du TAEG...C'est méconnaître la législation du taux révisable que d'imaginer que le prêteur peut "réviser" un taux d'intérêt à hauteur de 4,9% en l'espace d'un mois après avoir affiché, à des fins commerciales, un taux scandaleusement d'appel...!!!
Une offre de crédit á taux révisable précise : un indice de référence, une marge, les modalités et périodicités de révision, et surtout !!! un taux a maxima...Les établissements qui proposaient, naguère, du prêt révisable "maîtrisable", sans cap de taux !, ont fait long feu...Cette offre, fort heureusement, n'existe plus...Nul n'espère son retour !!!... Il est á noter, en outre, afin d'éclairer l'emprunteur sur son caractère aléatoire, qu'une offre de crédit á taux révisable doit présenter le coût crédit et l'impact sur les mensualités et/ou l'allongement de durée du pire des scénarii (=> passage dès la première révision, et jusqu'à la fin de crédit, au cap de taux...)
En l'état, sauf á ce que la BDF augmente sensiblement le taux d'usure, c'est le seul moyen de "resolvabiliser" bon nombre de dossiers retoqués par les établissements bancaires...
J'ajoute, á titre personnel, dans la mesure où le spread entre les euribor 1 et 3 mois et les OAT 10 ans s'élève à un gros point, dans la mesure où la BCE mettra toute son énergie á revenir, dès qu'elle le pourra, á l'argent facile et "light" (=> cf le poids de la dette souveraine des pays européens...),pourvu que le cap de taux soit bas (2,5 % ?), pourvu que la marge soit raisonnable ( => 0,5 á 1%..), que ça ne me paraît pas si déconnant, aujourd'hui, au regard du marché du taux fixe, d'être indexé sur le court terme...
ah ben çà ! j'aimerai bien connaitre la réglementation à laquelle vous faites référence ! cette règlementation qui empêche de mettre les conditions que l'ont veut dans un contrat, celle qui oblige qu'un crédit à taux variable soit indexé sur un indice ??

Bref, tout ce qu'impose la réglementation est que la formule de révision soit clairement expliquée dans le contrat, mais à lire certains témoignages ici j'ai vraiment l'impression que certains emprunteurs seraient prêt à signer n'importe quoi tant que çà ne compromet pas leur projet. Les crédits à taux révisable sont une folie et si les professionnels commencent à les présenter comme une solution (ce que je n'ai absolument jamais entendu de la part de ces professionnels jusque là), on le verra et je pense que la réaction sera rapide.
 
Aristide a dit:
Bonjour,



Non; désolé mais "tu te plantes".

Déjà, pour les prêts à taux variables stricto sensu (qui - en France - peuvent concerner les professionnels mais pas les particuliers) il n'y a pas de "taux maximal" puisque la variation du taux débiteur appliqué suit strictement, tant en valeur qu'en fréquence des révisions, les variations de l'index de référence.

Et, pour le crédits aux particuliers la réglementation est bien claire.

Je te joins le Décret no 2016-607 du 13 mai 2016 portant sur les contrats de crédit immobilier aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage d’habitation

Voir en particulier



En revanche, concernant le coût du crédit, ainsi que le souligne svprets la partie III impose au prêteur
de plus larges informations (cf Fin Partie III - Remarques)

Cdt
Merci, je n'ai pas le temps de regarder en détail mais je pense avoir compris l'essentiel et çà fait effectivement froid dans le dos. Ces crédits n'existent pas aujourd'hui dans le flux de production des banques mais si le montant venait à monter alors c'est évident qu'il faudra s'y pencher sérieusement.

Même si c'est la loi, un professionnel qui ne préviendrait pas son client qu'il calcule le taux du crédit en prenant une hypothèse parfaitement impossible (du style stabilité des taux, inflation < 2%) ne remplirait pas son devoir de conseil selon moi.

Si les seules obligations des professionnels sont l'information des différents cas de figure alors que l'on sait que la majorité des clients ne regarde que le taux (et encore), le HCSF va devoir se mettre au boulot.
 
Dans les crédits à taux révisables, s'il est bien établi que, pour le calcul du TAEG - et donc la comparaison avec le taux usuraire en vigueur au moment de l'offre de prêt - c'est le taux débiteur ( = nominal proportionnel) servant au calcul des échéances qui est retenu à titre définitif, dans la pratique - le plus souvent - une clause de ladite offre/contrat de prêt prévient bien les emprunteurs que ledit TAEG serait, le cas échéant, amené à évoluer en fonction des évolutions de l'index de révision.

Mais ce n'est qu'une information générale qui n'est pas chiffrée.

Cdt
 
Bonjour,

Pour ce qui me concerne, le problème ne vient pas du financement étant donné que j'ai eut mon visa csf fin mars 2022.

Je témoigne plus particulièrement en Limousin du surcoût laisse a la charge des acheteurs ( travaux non négligeable a faire dans de nombreux appartement visites) par négligence ou non volonté des actuels vendeurs d'anticiper les problèmes climatiques via des choix plus judicieux que les chauffages collectif.

Récemment,va devoir refuser un T3 catégorisé D a cause de fuite de gaz possible.

Tant pis je ferais le siège de l'immobilier...
 
M'
Triaslau a dit:
ah ben çà ! j'aimerai bien connaitre la réglementation à laquelle vous faites référence ! cette règlementation qui empêche de mettre les conditions que l'ont veut dans un contrat, celle qui oblige qu'un crédit à taux variable soit indexé sur un indice ??

Bref, tout ce qu'impose la réglementation est que la formule de révision soit clairement expliquée dans le contrat, mais à lire certains témoignages ici j'ai vraiment l'impression que certains emprunteurs seraient prêt à signer n'importe quoi tant que çà ne compromet pas leur projet. Les crédits à taux révisable sont une folie et si les professionnels commencent à les présenter comme une solution (ce que je n'ai absolument jamais entendu de la part de ces professionnels jusque là), on le verra et je pense que la réaction sera rapide.
[/QUOT
Bonjour, m'est avis que vous êtes un peu "juste" en termes de réglementation bancaire et mathématiques financières...L'indice de référence et la marge appliquée à l'emprunt revisable figurent en toutes lettreCela fait plusieurs années
Vous rejoins sur un point : c'est pure folie que de contracter, á long terme, un emprunt révisable sans taux plafond , -cap de taux á + 1 voire 2 % max -...
Aristide a dit:
Bonjour,



Non; désolé mais "tu te plantes".

Déjà, pour les prêts à taux variables stricto sensu (qui - en France - peuvent concerner les professionnels mais pas les particuliers) il n'y a pas de "taux maximal" puisque la variation du taux débiteur appliqué suit strictement, tant en valeur qu'en fréquence des révisions, les variations de l'index de référence.

Et, pour le crédits aux particuliers la réglementation est bien claire.

Je te joins le Décret no 2016-607 du 13 mai 2016 portant sur les contrats de crédit immobilier aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage d’habitation

Voir en particulier



En revanche, concernant le coût du crédit, ainsi que le souligne svprets la partie III impose au prêteur
de plus larges informations (cf Fin Partie III - Remarques)

Cdt
Bonjour Aristide, merci pour cette recherche...La section 4 de la partie B détaillant ce qui doit figurer sur la FISE mentionne bien la simulation présentant l'impact du passage au cap de taux dans les plus brefs délais (=> á la première révision..)...Il est donc possible de s'engager en ayant connaissance du surcoût crédit qu'engendrerait le pire scénario envisageable...
 
Triaslau a dit:
Merci, je n'ai pas le temps de regarder en détail mais je pense avoir compris l'essentiel et çà fait effectivement froid dans le dos. Ces crédits n'existent pas aujourd'hui dans le flux de production des banques mais si le montant venait à monter alors c'est évident qu'il faudra s'y pencher sérieusement.

Même si c'est la loi, un professionnel qui ne préviendrait pas son client qu'il calcule le taux du crédit en prenant une hypothèse parfaitement impossible (du style stabilité des taux, inflation < 2%) ne remplirait pas son devoir de conseil selon moi.

Si les seules obligations des professionnels sont l'information des différents cas de figure alors que l'on sait que la majorité des clients ne regarde que le taux (et encore), le HCSF va devoir se mettre au boulot.
Bonjour, m'est avis que vous êtes dans la confusion pour ce qui concerne la réglementation bancaire, la culture et les mathématiques financières...
Les emprunts révisables capés ! auxquels nous faisons,ici, allusion, ont maintefois été distribués notamment lorsque le spread entre argent á court et long termes dépasse les 100 pb...Il convient, effectivement, de les "manipuler" avec précaution : cap de taux bas et marge raisonnable...En toute franchise, mon hésitation serait grande, aujourd'hui, si je devais me décider d'entre contracter un emprunt á taux fixe á 2% ou un révisable capé á 1%, indexé sur l'Euribor 3 mois, présentant un taux de départ á 1,3 % avec une marge de 1%...
Vous confirme, par ailleurs, que l'emprunteur doit être informé au moyen de la FISE de l'impact d'une hausse du taux débiteur au taux plafond, á la première révision...Et c'est heureux !!!! Pour rappel, il est de 10 € mensuels pour 100k€ empruntés à 25 ans pour un emprunt á 1,5% capé+1, avec passage au taux plafond au 13eme mois... Ceci écrit, iI va de soi qu'il faut bannir, après les progressifs, les emprunts maîtrisables qui ont mené de nombreux emprunteurs dans le mur...Ce n'est pas, ici, le sujet... Soyez-en certain...
 
Un article des échos d'aujourd'hui (que je ne peux malheureusement pas communiquer en intégralité) mais qui peut montrer le bonheur que c'est que les crédits à taux variables

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Triaslau a dit:
Un article des échos d'aujourd'hui (que je ne peux malheureusement pas communiquer en intégralité) mais qui peut montrer le bonheur que c'est que les crédits à taux variables

[lien réservé abonné]
Re,
A l'évidence, nous avons affaire en Pologne á des prêts á taux révisable sans cap de taux...cf explosion de la mensualité d'intérêts....Il ne s'agit, ici, nullement de défendre ce type d'offre...par ailleurs, réglementée en France (cf prêts maîtrisables....) mais source de grande déconvenue...!!!
 
svprets a dit:
Effectivement, c'est affaire de bonne volonté, de taux de couverture d'assurances de prêt (=> On a plus de chance d'emprunter á 25 ans qu'à 35...!!) et, aussi, de région...Dans leur partie de bras de fer avec Bercy, les prêteurs ont intérêt à placer le ministère de tutelle face á ses responsabilités...en appliquant doctement un calcul du TAEG fonction d'une ressource conforme à la réalité..=> Pour rappel, le taux du livret A est passé á 2% au 1/8/2022, et les OAT 10 ans,au 3/8/2022, s'élèvent à 1,44%...
Petite note d'optimisme : On vient de reprendre les dépôts pour les jeunes accédants par chez moi...
Vous dites qu'on a plus de chance à emprunter à 25 qu'à 35 : je n'en suis pas certain. On est généralement mieux payé à 35 ans qu'à 25 ans. Et dans les deux cas le dossier passerait pour un emprunt d'une durée de 25 ans.
 
svprets a dit:
Re,
A l'évidence, nous avons affaire en Pologne á des prêts á taux révisable sans cap de taux...cf explosion de la mensualité d'intérêts....Il ne s'agit, ici, nullement de défendre ce type d'offre...par ailleurs, réglementée en France (cf prêts maîtrisables....) mais source de grande déconvenue...!!!
Je confirme...Mon cousin résidant en Pologne me précise que l'offre avec cap de taux n'existait pas, en 2019, au moment où il a contracté son emprunt...
nicolasg13 a dit:
Vous dites qu'on a plus de chance à emprunter à 25 qu'à 35 : je n'en suis pas certain. On est généralement mieux payé à 35 ans qu'à 25 ans. Et dans les deux cas le dossier passerait pour un emprunt d'une durée de 25 ans.
Bonjour, c'est une réalité mathématique...Sommes confrontés à un problème de taux d'usure ..Les taux d'assurances de prêt des jeunes primo-accédant sont avantageux dans le calcul du TAEG...
 
Dernière modification:
svprets a dit:
Bonjour, c'est une réalité mathématique...sSommes confrontés à un problème de taux d'usure ..Les taux d'assurances de prêt des jeunes primo-accédant sont avantageux dans le calcul du TAEG...
En 2003, j'avais 25 ans on m'a prêté sur 25 ans à 3,95 CAPE 5 (l'affaire des faux taux du crédit foncier) pour ma RP avec une assurance d'assurance décès invalidité, et les tarifs des assurances étaient hors de prix à l'époque. J'étais endetté à 38% mais ça passait sans problème (vous êtes jeune, blablabla disait le conseiller), j'ai pu solder mon prêt en huit ans, javas acheté seul. J'ai ensuite perdu du temps pendant cinq ans car mon ex-femme ne voulait pas investir en commun. Ensuite divorcé, il y a quatre ans à 40 ans en 2018 j'ai pu réemprunter pour un investissement locatif qui dont le loyer ne couvre pas mes mensualités (piège de la défiscalisation mais dans l'ancien calcul on me disait être endetté à 20% et maintenant on me dit 32% ), avec une assurance invalidité décès à tarif imbattable ! j'étais très surpris par rapport à mon ancien taux d'assurance ! je n'ai pas les tarifs sous les yeux mais c'était dérisoire. Et on m'aurait encore prêté sans problème pour un T2 en RP mais j'avais abandonné et préféré resté dans mon vieux T3. C'est pour ça qu'aujourd'hui à 44 ans je ne comprends pas qu'on me raconte des histoires de taux d'usure, qu'on me laisse entendre que les tarifs d'assurance à mon (grand) âge sont élevés alors que ça représente une part infime des frais : en plus je vous disait qu'en 2018 à 40 ans les tarifs d'assurance invalidité-décès étaient dérisoire par rapport à mes 25 ans en plus avec un capital emprunté plus élevé. Et pour couronner le tout on me parle de retraite alors que je risque de partir au minium à 67 ans ce serait presque la fin d'un prêt sur 25 ans : en résumé on me dit que je suis trop vieux et que je risque de rendre l'âme !
 
nicolasg13 a dit:
qu'en 2018 à 40 ans les tarifs d'assurance invalidité-décès étaient dérisoire par rapport à mes 25 ans en plus avec un capital emprunté
Bonjour,
Je ne sais pas si le prix des assurances a baissé en 20 ans. Si oui, cela peut être une explication.
Ou alors les couvertures ?
L''autre serait, peut-être,que la banque vous ait fait une proposition moins intéressante quand vous aviez 25 ans et a fait un effort en 2018.
Pour comparer : prêt seul de 230k en 2021 sur 25 ans à 24 ans : assurance groupe CA : 0.13% sans perte d'emploi.
 
nicolasg13 a dit:
En 2003, j'avais 25 ans on m'a prêté sur 25 ans à 3,95 CAPE 5 (l'affaire des faux taux du crédit foncier) pour ma RP avec une assurance d'assurance décès invalidité, et les tarifs des assurances étaient hors de prix à l'époque. J'étais endetté à 38% mais ça passait sans problème (vous êtes jeune, blablabla disait le conseiller), j'ai pu solder mon prêt en huit ans, javas acheté seul. J'ai ensuite perdu du temps pendant cinq ans car mon ex-femme ne voulait pas investir en commun. Ensuite divorcé, il y a quatre ans à 40 ans en 2018 j'ai pu réemprunter pour un investissement locatif qui dont le loyer ne couvre pas mes mensualités (piège de la défiscalisation mais dans l'ancien calcul on me disait être endetté à 20% et maintenant on me dit 32% ), avec une assurance invalidité décès à tarif imbattable ! j'étais très surpris par rapport à mon ancien taux d'assurance ! je n'ai pas les tarifs sous les yeux mais c'était dérisoire. Et on m'aurait encore prêté sans problème pour un T2 en RP mais j'avais abandonné et préféré resté dans mon vieux T3. C'est pour ça qu'aujourd'hui à 44 ans je ne comprends pas qu'on me raconte des histoires de taux d'usure, qu'on me laisse entendre que les tarifs d'assurance à mon (grand) âge sont élevés alors que ça représente une part infime des frais : en plus je vous disait qu'en 2018 à 40 ans les tarifs d'assurance invalidité-décès étaient dérisoire par rapport à mes 25 ans en plus avec un capital emprunté plus élevé. Et pour couronner le tout on me parle de retraite alors que je risque de partir au minium à 67 ans ce serait presque la fin d'un prêt sur 25 ans : en résumé on me dit que je suis trop vieux et que je risque de rendre l'âme !
Le taux d 'usure est fixé à 2,57 %...Votre taux d'assurances de pret, TAEA, avec des garanties DC, PTIA et ITT !!! ,au regard de votre grand âge !!, - m'empresse de vous préciser que je suis plus âgé que vous .., doit peser 0,7 á 1% de l'emprunt...Les frais de garantie et dossier représentant, peu ou prou, 0,1 á 0,15 %, il vous faudrait contracter un emprunt á 25 ans au taux nominal fixe de 1,7 % pour ne pas flirter avec le taux d'usure...Cette offre n'existe pas dans ma région...sauf á présenter un profil CSP ++++
Pour ce qui concerne votre ressenti sur la durée de votre emprunt, changez de banquier...Les assurances couvrent, a minima, jusqu'à 70 ans...et votre statut d'enseignant permet de ne pas s'inquiéter d'une perte de revenus sensible á l'entrée dans la retraite...dans 23 ans !!!😉
 
svprets a dit:
Le taux d 'usure est fixé à 2,57 %...Votre taux d'assurances de pret, TAEA, avec des garanties DC, PTIA et ITT !!! ,au regard de votre grand âge !!, - m'empresse de vous préciser que je suis plus âgé que vous .., doit peser 0,7 á 1% de l'emprunt...Les frais de garantie et dossier représentant, peu ou prou, 0,1 á 0,15 %, il vous faudrait contracter un emprunt á 25 ans au taux nominal fixe de 1,7 % pour ne pas flirter avec le taux d'usure...Cette offre n'existe pas dans ma région...sauf á présenter un profil CSP ++++
Pour ce qui concerne votre ressenti sur la durée de votre emprunt, changez de banquier...Les assurances couvrent, a minima, jusqu'à 70 ans...et votre statut d'enseignant permet de ne pas s'inquiéter d'une perte de revenus sensible á l'entrée dans la retraite...dans 23 ans !!!😉
Je confirme le TAEA a minima...Me suis livré à une tarification rapide... salarié sédentaire, 44 ans, non fumeur, sans patho ni sport á risques, avec de vraies garanties => TAEA = 0,68 %...
 
Je reviens à la charge pour témoigner que ma demande a été finalement acceptée sur le fil du rasoir (2.56% avec assurance 100% sur les 2 têtes sur 20 ans) après être passé par 2 échecs auprès de courtiers. Je nomme la banque à titre indicatif : il s'agit du CIC.
Contexte : 3600 € net/mois à 2 (45 et 41 ans) avec apport de 50 000 € pour un projet total de 185 000 (achat + frais de dossier + notaire)
 
olivier252 a dit:
Je reviens à la charge pour témoigner que ma demande a été finalement acceptée sur le fil du rasoir (2.56% avec assurance 100% sur les 2 têtes sur 20 ans) après être passé par 2 échecs auprès de courtiers. Je nomme la banque à titre indicatif : il s'agit du CIC.
Contexte : 3600 € net/mois à 2 (45 et 41 ans) avec apport de 50 000 € pour un projet total de 185 000 (achat + frais de dossier + notaire)
Bravo, bonne nouvelle !
Ces derniers temps, de petits reportages passent à la télé concernant la moitié des dossiers de prêts rejetés pour les personnes de plus de 30 ans à cause du taux d'usure lié au montant de l'assurance décès invalidité. Ce dernier étant réévalué tous les trois mois, il semblerait que la situation changerait peut-être en octobre.
 
nicolasg13 a dit:
Bravo, bonne nouvelle !
Ces derniers temps, de petits reportages passent à la télé concernant la moitié des dossiers de prêts rejetés pour les personnes de plus de 30 ans à cause du taux d'usure lié au montant de l'assurance décès invalidité. Ce dernier étant réévalué tous les trois mois, il semblerait que la situation changerait peut-être en octobre.

Je les ai vu également. En cause également l'apport juge insuffisant.
 
Bonsoir
Nous rencontrons le probleme du taux d'usure :( Et la pillule ne passe pas. Situation marié 4000 euros de revenus. Nous trouvons une maison à 265000 euros. Coup de coeur. Rdv pris banque notre souhait faire un pret relais Notre maison actuelle estimée à 190 000 euros. Il ne nous reste que 4800 euros à rembourser sur notre maison fin du prêt septembre 2023. La banquiere nous dit Bonne nouvelle, nous vous suivons dans votre projet pas de souci. Et ensuite mauvaise nouvelle nous ne pourrons pas vous suivre dans le projet car vous etes au dessus du taux d'usure, il faut attendre octobre pour connaitre le prochain taux d'usure. Sauf que nous, nous avons fait une offre pour notre maison coup de coeur. Du coup nous nous tournons vers un courtier qui nous dit etre tres confiant et depuis le 12 Aout silence radio le courtier ne répond pas. Dans 4 jours notre proposition d achat prend fin Je suis dépitée Je ne vois aucune issue
 
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