Oui Philou67, complètement d'accord. A chaque fois que j'ai abordé ce sujet avec tout le monde, on s'est tous regardé comme si cela était une tâche insurmontable, comme si c'était une mission d'extraterrestres !
Il y a deux façons d'entrevoir les solutions :
1) l'option défensive : j'attaque tout le monde du gestionnaire au promoteur.
Or force est de constater qu'à tout les coups on perd.
On perd du temps en procédure, on perd de l'argent avec le fisc, envisager une nullité de la vente (entre espoir et réalité il y a quelques années de patience, d'honoraires d'avocats, et peut-être une grande désillusion au bout) c'est envisager une hypothétique victoire au bout de 5 ans...
Bref, à tous les coups on perd
2) option offensive : je gère moi ma résidence
Et pourquoi pas ? Puisque je suis confronté à des incompétents qui en plus ne me permettent pas de suivre les comptes parce qu'ils 'en mettent plein les poches, alors au revoir messieurs les truands, je reprend la main.
si vous le faites, c'est à vous (les repreneurs) que les autres proprios demanderont des comptes.
Stunt38 ta remarque est juste mais franchement : les autres copros ne pourront qu'encourager ceux qui cherchent à les sortir de la banqueroute, et surtout leur offre un droit de regard sur les recettes et dépenses de leur résidence.
On accepte de perdre de l'argent lorsqu'on sait d'où ça vient ; à contrario on n'accepte jamais de voir des entreprises dont les gérants vivent très bien sur votre dos (vos résidences) tout en vous disant que vos résidences ne rapportent rien.
L'option offensive est l'option qui peut permettre de rétablir les copros avec leurs résidences, leur permettre de reprendre la main sur leur avenir, et pourquoi pas cela ouvrira de nouvelles vocations.
Réfléchissons ensembles aux coùts que cela peut représenter, mutualisons nos idées sur cete question. Et qui sait, faisons de nos résidences un vrai moyen de revenu plutôt qu'un simple produit de défiscalisation.
A vous lire chers compagnons d'infortune.