Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)

Statut
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Bonjour "Etoile0508",

Merci pour votre retour.

Cdt
 
À la Cour d'appel de Douai, les Juges ont tout compris sur l'année Lombarde !

Dans mon précédent post, j'évoquais la qualité des Juges de la Cour d'appel de Douai, très au fait des calculs mathématiques, matière qui échappe parfois à certaines Cours. Si vous avez un litige avec une banque concernant un calcul de taux effectué sur 360 jours, mon conseil : faites juger votre affaire à Douai, ils savent faire ! :-)

J'ai retrouvé une ancienne décision que je vous livre :

CA Douai, 22 mai 2014, n° 13/05407 (arrêt en pièce jointe)

Monsieur Y invoque en toute hypothèse la nullité du T.E.G. mentionné dans l’offre de prêt. Visant l’ancien article R. 313-1 du Code de la consommation, la partie appelante dénonce le fait que le T.E.G. ait été calculé par le prêteur sur la base d’une année de 360 jours et d’un mois de 30 jours. C’est ce qui ressort du tableau d’amortissement que l’emprunteur a établi au vu des caractéristiques du contrat. Il s’ensuit que le T.E.G. dont les règles de calcul sont d’ordre public est nul et il importe de lui substituer à titre de sanction le taux légal.

L’intéressé entendant soutenir que le prêteur a calculé les intérêts dus par les X sur la base d’une année bancaire de 360 jours au lieu de retenir 365 ou 366 jours conformément aux dispositions de l’ancien article R. 313-1 du Code de la consommation applicable au jour de l’octroi du concours financier litigieux  ;

Que, pour asseoir son propos, l’appelant verse aux débats deux tableaux d’amortissement (pièces n° 27 et 28) réalisés par ses soins en y intégrant les données contractuelles du prêt, le premier sur la base d’une année de 360 jours, le second sur la base d’une année de 365 jours  ;

Que l’examen de ces deux documents établit que la 120e échéance solde parfaitement le prêt dans le tableau édité sur la base de 360 jours, ce qui n’est pas le cas du tableau édité sur la base de 365 jours  ;

Qu’il résulte bien des développements de l’emprunteur et des pièces produites à l’appui que la société C.G.L.E. a calculé le T.E.G. sur la base d’une année de 360 jours, ce qui n’est pas conforme aux exigences réglementaires en la matière, le taux contesté étant bel et bien inexact  ;

Que cette seule constatation suffit à annuler le T.E.G. mentionné dans le contrat de prêt, à ordonner la substitution du taux légal à celui contractuel et à condamner la société C.G.L.E. à restituer à l’emprunteur tous les intérêts contractuels effectivement versés par ce dernier.


Remarque : dans mon précédent post, j'indiquais qu'il n'était pas nécessaire de trop pousser les calculs pour ne pas se faire piéger par la banque. Dans cette affaire, l'emprunteur a refait les calculs pour étayer son argumentation. Il faut donc toujours peser le pour et le contre : analyse mathématique poussée ou pas, examen de la première échéance seulement ?

Chercheur de Jurisprudences

Afficher la pièce jointe CA_Douai_22_mai_2014.pdf
 
Bonjour @Aristide,
vous aviez ouvert une discussion qui me semblait intéressante intitulée je crois "comment calculer une échéance".
Je ne sais pour quelle raison ce sujet a été annulé.
En parcourant le 1ier post j'ai cru comprendre qu'une petite "révolution" s'est produite pour le calcul des taux de crédit immobilier depuis octobre 2016 remplaçant le taux effectif global proportionnel par le taux effectif global actuariel selon une directive européenne retranscrite en droit français.
Je n'utilise pas le sigle TAEG car il signifie, selon les utilisateurs (y compris les professionnels de Cbanque!!...) soit "taux actuariel effectif global" soit "taux annuel effectif global" ce qui n'est pas pour clarifier les débats.
Si j'ai bien compris, j'espère que tous les organisme prêteurs ont mis a jour leur logiciel de calcul sinon bonjour les litiges sachant que le particulier lambda s'intéresse surtout au taux annuel et non au taux mensuel !!!
 
agra07 a dit:
Bonjour @Aristide,
vous aviez ouvert une discussion qui me semblait intéressante intitulée je crois "comment calculer une échéance".
Je ne sais pour quelle raison ce sujet a été annulé.
En parcourant le 1ier post j'ai cru comprendre qu'une petite "révolution" s'est produite pour le calcul des taux de crédit immobilier depuis octobre 2016 remplaçant le taux effectif global proportionnel par le taux effectif global actuariel selon une directive européenne retranscrite en droit français.
Je n'utilise pas le sigle TAEG car il signifie, selon les utilisateurs (y compris les professionnels de cBanque !!...) soit "taux actuariel effectif global" soit "taux annuel effectif global" ce qui n'est pas pour clarifier les débats.
Si j'ai bien compris, j'espère que tous les organisme prêteurs ont mis a jour leur logiciel de calcul sinon bonjour les litiges sachant que le particulier lambda s'intéresse surtout au taux annuel et non au taux mensuel !!!

Bonjour agra07,

Je me permets de rebondir sur votre intervention.

La mise en place du TAEG n'influe en rien sur le calcul des mensualités. Il s'agit seulement d'harmoniser tous les calculs. Le TAEG est déjà en place pour les crédits conso.
Le seul changement est l'affichage d'un taux de comparaison à l'usure différent.
De plus, fin des difficultés de calcul des intérêts pour les périodes inférieures à un mois (ou un trimestre, etc, suivant le type de crédit).

Enfin, comme vous dites, il est urgent que les banques mettent à jour leur logiciel car le TAEG est toujours supérieur au TEG (en cas d'erreur, on pourra se retourner contre la banque au motif qu'elle annonce un TAEG inférieur à ce qu'il est réellement).

Et puis, le TAEG s'obtient directement : c'est le résultat de l'égalisation de la VAN. A l'inverse du TEG puisqu'il était nécessaire de calculer le taux de période puis de le multiplier par 12.

Bon, en réalité, au lieu de faire une refonte de tous les calculs, ils feront le calcul suivant :
TAEG = (1 + taux de période)^12 - 1.

En espérant vous avoir aidé.

C.R.
 
Bonjour,

Toute nouvelle sur le forum car je recherche des informations à propos de l'année lombarde.

En effet, j'ai contracté un prêt étudiant en 2006 que j'ai fini de rembourser en 2015. Or, il n'est aucunement stipulé sur le contrat le nombre de jours sur lequel repose le calcul du TEG.

Autour de moi, des proches ayant des prêts immobiliers en cours ne trouvent pas cette information non plus, uniquement des mois.

Comment faire pour avoir cette information ?

Merci de votre aide !
 
springroll a dit:
Bonjour,

Toute nouvelle sur le forum car je recherche des informations à propos de l'année lombarde.

En effet, j'ai contracté un prêt étudiant en 2006 que j'ai fini de rembourser en 2015. Or, il n'est aucunement stipulé sur le contrat le nombre de jours sur lequel repose le calcul du TEG.

Autour de moi, des proches ayant des prêts immobiliers en cours ne trouvent pas cette information non plus, uniquement des mois.

Comment faire pour avoir cette information ?

Merci de votre aide !

Bonjour springroll,

Il me semble que le TAEG est annoncé (et non le TEG) pour les crédits étudiants (sauf si je me trompe).

Ensuite, il n'est pas question de jours, ni de mois, mais de numéro d'échéance pour le calcul du TEG.

Le nombre de jours est intéressant pour le calcul des intérêts par contre, mais pas pour le TEG.

Bonne journée.

C.R.
 
agra07 a dit:
Bonjour @Aristide,
vous aviez ouvert une discussion qui me semblait intéressante intitulée je crois "comment calculer une échéance".
Je ne sais pour quelle raison ce sujet a été annulé.
En parcourant le 1ier post j'ai cru comprendre qu'une petite "révolution" s'est produite pour le calcul des taux de crédit immobilier depuis octobre 2016 remplaçant le taux effectif global proportionnel par le taux effectif global actuariel selon une directive européenne retranscrite en droit français.
Je n'utilise pas le sigle TAEG car il signifie, selon les utilisateurs (y compris les professionnels de Cbanque!!...) soit "taux actuariel effectif global" soit "taux annuel effectif global" ce qui n'est pas pour clarifier les débats.
Si j'ai bien compris, j'espère que tous les organisme prêteurs ont mis a jour leur logiciel de calcul sinon bonjour les litiges sachant que le particulier lambda s'intéresse surtout au taux annuel et non au taux mensuel !!!

J'avais effectivement écrit un post pour attirer l'attention sur le ridicule d'une méthode de calcul indiquée dans cette file, méthode qui aurait voulu que le calcul d'une échéance soit différent suivant que les intérêts qui sont compris dans ladite échéance soit effectué à partir de la méthode "lombarde", "exact/exact ou du "mois normalisé" ce qui - bien entendu - est parfaitement inexact.

Mais Fred, administrateur du site, n'a pas bien compris les sens de mon intervention et l'a déplacé ce qui - hors contexte - lui enlevait toute signification. D'un commun accord nous avons donc décidé de le supprimer.

Il y a une seule et unique méthode pour calculer une échéance constante à partir de trois paramètres :
+ Le montant
+ Le taux nominal proportionnel ramené à la période
+ La durée en nombre de périodes.

NB) - Il existe une particularité pour les prêts épargne-logement qui sont indiqués en taux nominaux actuariels.
Pour calculer une échéance de prêt épérgne-logement il fauf donc commencer par convertir le taux nominal actuariel en taux nominal proportionnel et ensuite l'échéance se calcule comme pour les autres crédits.

Le principes de calcul sont et restent ceux indiqués dans cette page:

Calcul du montant d'échéance
https://www.moneyvox.fr/credit/principe.php

=> et ceci - je le répète - que les intérêts compris dans l'échéance soient calculés par la méthode lombarde, exact/exact ou du mois normalisé (= rien à voir avec la calcul de l'échéance)

Quant au TAEG = Taux Annuel Effectif global c'est désormais cet indicateur qui doit figurer dans toutes les offres de prêts et contrat des prêts à la consommation et immobiliers des particuliers. Pour tous les autres le Taux Effectif Global (TEG) reste la règle.

Le code de la consommation indique de façon précise les procédés d'actualisation des flux de trésorerie pour calculer le TAEG.
Et c'est bien autre chose qu'une simple formule de conversion d'un TEG proportionnel en un prétendu TAEG actuariel.

Cdt
 
Dernière modification:
Bonjour à tous,

Suite à la question de Diazz, voici ce que j'ai trouvé. Il ne s'agit surement que d'une petite partie des jugements rendues sur le sujet :

Cour d’Appel de Lyon – 12 janvier 2017 – 14-08324
TGI Lyon favorable emprunteur / Appel favorable Banque
*
Cour d’Appel de Paris – 12 janvier 2017 – 16-17800
TGI Fontainebleau (15-00028) favorable emprunteur / Appel favorable Emprunteur
*
Cour d’Appel de Paris – 13 janvier 2017 – 15-15607
TGI Paris (13-08483) favorable Banque / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Paris – 13 janvier 2017 – 15-15820
TGI Paris (14-11161) favorable Banque / Appel favorable banque
*
Cour d’Appel de Reims – 17 janvier 2017 – 15-01353
TGI Evry (19/01/2015) favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel d’Agen – 18 janvier 2017 – 14-01571
TGI Cahors (13-00389) favorable emprunteur / Appel favorable Banque

Cour d’Appel de Paris – 27 janvier 2017 – 15-00721
Appel favorable Emprunteur

Cour d’Appel d’Aix en Provence – 09 février 2017 - 16-19135
TGI Draguignan (16-03324) favorable Banque / Appel favorable Banque
*
Cour d’Appel de Lyon – 21 février – 15-06445
TGI favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Lyon – 21 février 2017 – 15-00626
TGI Lyon (13-0673) semi favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Dijon – 23 février 2017 – 15-01858
TGI Dijon (13-03147) favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Bordeaux – 28 février 2017 – 15-04973
TGI Bordeaux (14-05774) favorable Banque / Appel favorable Banque
*
Cour d’Appel de Douai - 2 mars 2017 – 16-01335
TGI Lille (15-05389) favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur sauf sur l’année du taux légal
*
Cour d’Appel de Caen – 16 mars 2017 – 15-01791
TGI Caen (14-02178) favorable Banque / Appel favorable Banque

Bonne soirée
 
rosace a dit:
Bonjour springroll,

Il me semble que le TAEG est annoncé (et non le TEG) pour les crédits étudiants (sauf si je me trompe).

Ensuite, il n'est pas question de jours, ni de mois, mais de numéro d'échéance pour le calcul du TEG.

Le nombre de jours est intéressant pour le calcul des intérêts par contre, mais pas pour le TEG.

Bonne journée.

C.R.

Bonsoir Rosace et merci de votre réponse !

Sur mon contrat étudiant est marqué un TEG de 3,86%. Comment savoir s'il a été calculé sur ces fameux 360 jours ou sur 365 jours ?

Idem pour un prêt immobilier si on ne trouve pas l'information ? sur quoi peut être on se raccrocher ?

Merci encore !
 
Etoile0508 a dit:
Bonjour à tous,

Suite à la question de Diazz, voici ce que j'ai trouvé. Il ne s'agit surement que d'une petite partie des jugements rendues sur le sujet :

Bonne soirée


Bonjour,

Merci "Etoile0508" pour cette recherche !

Bonne journée,

Cdt
 
Aristide a dit:
J'avais effectivement écrit un post pour attirer l'attention sur le ridicule d'une méthode de calcul indiquée dans cette file, méthode qui aurait voulu que le calcul d'une échéance soit différent suivant que les intérêts qui sont compris dans ladite échéance soit effectué à partir de la méthode "lombarde", "exact/exact ou du "mois normalisé" ce qui - bien entendu - est parfaitement inexact.

Mais Fred, administrateur du site, n'a pas bien compris les sens de mon intervention et l'a déplacé ce qui - hors contexte - lui enlevait toute signification. D'un commun accord nous avons donc décidé de le supprimer.

Il y a une seule et unique méthode pour calculer une échéance constante à partir de trois paramètres :
+ Le montant
+ Le taux nominal proportionnel ramené à la période
+ La durée en nombre de périodes.

NB) - Il existe une particularité pour les prêts épargne-logement qui sont indiqués en taux nominaux actuariels.
Pour calculer une échéance de prêt épérgne-logement il fauf donc commencer par convertir le taux nominal actuariel en taux nominal proportionnel et ensuite l'échéance se calcule comme pour les autres crédits.

Le principes de calcul sont et restent ceux indiqués dans cette page:



=> et ceci - je le répète - que les intérêts compris dans l'échéance soient calculés par la méthode lombarde, exact/exact ou du mois normalisé (= rien à voir avec la calcul de l'échéance)

Quant au TAEG = Taux Annuel Effectif global c'est désormais cet indicateur qui doit figurer dans toutes les offres de prêts et contrat des prêts à la consommation et immobiliers des particuliers. Pour tous les autres le Taux Effectif Global (TEG) reste la règle.

Le code de la consommation indique de façon précise les procédés d'actualisation des flux de trésorerie pour calculer le TAEG.
Et c'est bien autre chose qu'une simple formule de conversion d'un TEG proportionnel en un prétendu TAEG actuariel.

Cdt

Bonjour,

Il semble que vous faites allusion à mon post qui démontre les raisons de l'existence du mois normalisé.

Il suffit de regarder le fichier Excel pour s'en convaincre.

Sans du tout vouloir remettre en cause vos connaissances, vous vous trompez sur ce point.

Les règles de remboursement sont les suivantes :
(checkez un tableau d'amortissement)

on calcule les intérêts sur le CRD à l'issue de l'échéance précédente, puis le reste de l'échéance sert à amortir le crédit.

Ex :
Échéance n° 12 :
Le CRD a l'issue de l'échéance 11 est 100 000 €
Le taux est à 3,6 %
Et disons que la mensualité est de 1000 € (j'invente complètement).
Alors à l'échéance 12, on verra pour les intérêts, sur la base du mois normalisé, 100 000 x 30,416 66 / 365 x 3,6 % = 300 €.
Le capital amorti sera 1000 - 300 = 700 €.
Et donc le CRD de l'échéance 12 sera 100 000 - 700 = 99 300 €.

C'est le principe fondamental en finance. On paye les intérêts puis le reste de la mensualité sert à amortir le capital.

Maintenant, selon la base de calcul des intérêts, l'échéance sera différente, c'est obligatoire. Puisqu'il y aura plus ou moins d'intérêts, il y a forcément un paramètre qui change. Ce paramètre est la mensualité.

Au final, l'échéance varie obligatoirement, arithmétiquement, si la base de calcul varie.

Si le fichier Excel est compliqué, me demander d'expliquer.

Mais celui ci résume parfaitement ce que j'énonce ci-dessus, à savoir, la variation de l'échéance suivant la base que l'on choisit.

N'étant pas hautaine, j'invite quiconque à apporter sa réponse. Mais il faut des démonstrations. Pas seulement des allégations.
Excel démontre parfaitement mes propos.

Ceci est un problème très technique. Et demande des démonstrations. Malheureusement. Alors, la moindre démonstration sera la bienvenue en cas de proposition.

Pour rappel, une proposition en mathématiques est posée pour ensuite être démontrée.

Bonne journée à tous.

C. R.
 
Dernière modification:
Bonjour,

Vous indiquez
rosace a dit:
Pour rappel, une proposition en mathématiques est posée pour ensuite être démontrée

Puis
Et donc le CRD de l'échéance 12 sera 100 000 - 700 = 300 €

Je ne pense pas être le seul à être impatient d'avoir la démonstration de cette égalité....

Excel démontre parfaitement mes propos.

J'ai essayé avec ma version d'Excel et je n'obtiens pas ce résultat....

cdlt
 
???

N'importe quoi !!!

Aux cBanquenautes qui s'intéressent au sujet:

Il est exact que les intérêts compris dans une échéance soient calculés par rapport au capital restant dû après paiement de la dernière échéance. Et le montant desdits intérêts compris dans l'échéance varie suivant la méthode "lombarde", "exact/exact" ou du "mois normalisé".

Mais le calcul de l'échéance constante est immuable et l'unique résultat ne dépend que de trois paramètres:
+ Montant
+ Taux nominal proportionnel ramené à la période
+ Durée en nombre de périodes

Sauf si vous contestez le sérieux de cBanque vous pouvez le vérifier:

Calcul du montant d'échéance
https://www.moneyvox.fr/credit/principe.php

En corollaire puisque - à paramètres identiques - l'échéance est toujours la même, si le montant des intérêts compris dans l'échéance varie du fait de la méthode "lombarde", "exact/exact" ou "mois normalisé" utilisée c'est la part d'amortissement du capital comprise dans l'échéance qui sera plus ou moins importante.

Dans le dernier arrêt de la cour d'appel de Douai qui a récemment été mis sur ce site c'est d'ailleurs un argument qui a été avancé puisque, dans cette affaire, en gonflant la part d'intérêts compris dans l'échéance, la méthode lombarde réduisait à due concurrence la part d'amortissement ce qui laissait un capital restant du plus important........et donc des intérêts plus importants pour l'échéance suivante.........et ainsi de suite.

Maintenant chers cBanquenautes il y a les professionnels de la banque/finance et les autres; donc croyez qui vous voulez:sourire:

Cdt
 
Aristide a dit:
???

Sauf si vous contestez le sérieux de cBanque vous pouvez le vérifier:

En corollaire puisque - à paramètres identiques - l'échéance est toujours la même, si le montant des intérêts compris dans l'échéance varie du fait de la méthode "lombarde", "exact/exact" ou "mois normalisé" utilisée c'est la part d'amortissement du capital comprise dans l'échéance qui sera plus ou moins importante.

Dans le dernier arrêt de la cour d'appel de Douai qui a récemment été mis sur ce site c'est d'ailleurs un argument qui a été avancé puisque, dans cette affaire, en gonflant la part d'intérêts compris dans l'échéance, la méthode lombarde réduisait à due concurrence la part d'amortissement ce qui laissait un capital restant du plus important........et donc des intérêts plus importants pour l'échéance suivante.........et ainsi de suite.

Maintenant chers cBanquenautes il y a les professionnels de la banque/finance et les autres; donc croyez qui vous voulez:sourire:

Cdt


Merci Aristide de ces précisions.

Heureux que vous citiez l'arrêt de la Cour d'appel de Douai que j'ai posté récemment. Ainsi que je l'indiquais, cet arrêt a le mérite d'être très fouillé dans ses attendus et enfin, pour la première fois à ma connaissance, explique clairement comment se démontrent les erreurs de calcul de la banque lorsqu'elle utilise l'année Lombarde dès la première échéance de remboursement, erreurs qui se répercutent ensuite sur les échéances suivantes, et ainsi de suite, amenant ainsi un écart notable en fin de prêt, au détriment de l'emprunteur.

Les participants à ce Forum devraient lire très attentivement cette décision. Elle répondra à bon nombre de leurs questions, ainsi que je l'ai indiqué.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences
 
rosace a dit:
Bonjour,

Il semble que vous faites allusion à mon post qui démontre les raisons de l'existence du mois normalisé.

Il suffit de regarder le fichier Excel pour s'en convaincre.

Sans du tout vouloir remettre en cause vos connaissances, vous vous trompez sur ce point.

Les règles de remboursement sont les suivantes :
(checkez un tableau d'amortissement)

on calcule les intérêts sur le CRD à l'issue de l'échéance précédente, puis le reste de l'échéance sert à amortir le crédit.

Ex :
Échéance n° 12 :
Le CRD a l'issue de l'échéance 11 est 100 000 €
Le taux est à 3,6 %
Et disons que la mensualité est de 1000 € (j'invente complètement).
Alors à l'échéance 12, on verra pour les intérêts, sur la base du mois normalisé, 100 000 x 30,416 66 / 365 x 3,6 % = 300 €.
Le capital amorti sera 1000 - 300 = 700 €.
Et donc le CRD de l'échéance 12 sera 100 000 - 700 = 300 €.

C'est le principe fondamental en finance. On paye les intérêts puis le reste de la mensualité sert à amortir le capital.

Maintenant, selon la base de calcul des intérêts, l'échéance sera différente, c'est obligatoire. Puisqu'il y aura plus ou moins d'intérêts, il y a forcément un paramètre qui change. Ce paramètre est la mensualité.

Au final, l'échéance varie obligatoirement, arithmétiquement, si la base de calcul varie.

Si le fichier Excel est compliqué, me demander d'expliquer.

Mais celui ci résume parfaitement ce que j'énonce ci-dessus, à savoir, la variation de l'échéance suivant la base que l'on choisit.

N'étant pas hautaine, j'invite quiconque à apporter sa réponse. Mais il faut des démonstrations. Pas seulement des allégations.
Excel démontre parfaitement mes propos.

Ceci est un problème très technique. Et demande des démonstrations. Malheureusement. Alors, la moindre démonstration sera la bienvenue en cas de proposition.

Pour rappel, une proposition en mathématiques est posée pour ensuite être démontrée.

Bonne journée à tous.

C. R.

Un exemple concret pour illustrer ce que j'ai dis précédemment :

100 000 € au taux de 3,60 %, échéance mensuelle. Date de versement des fonds : 05/07/2016.
Date de paiement d'échéance : 05 du mois.

Pour chaque échéance, on calcule les intérêts, puis on calcule le capital amorti qui est le montant de l'échéance moins les intérêts.

Il n'y a qu'une seule inconnue qui est la mensualité justement. C'est celle-ci qui permet de "boucler" le crédit.

On vérifie le bouclage en voyant que le CRD est égal à 0 à la dernière échéance.

Pour rappel, le CRDi est le capital restant dû après avoir payé l'échéance n° i.

Ex : si à l'échéance n° 27, il est écrit CRD = 152 145,78 €, c'est que vous avez payé l'échéance n° 27 pour que le CRD soit 152 145,78 €.

Le tableau excel a 3 feuilles. Chacune montre le calcul pour répondre au problème posé précédemment.

Toutes les liaisons sont présentes. Vous pouvez changer la date de versement des fonds (uniquement), le capital prêté, le taux d'intérêt.

Seule démarche à effectuer à chaque fois :
- Valeur cible - Analyse de scénarios dans l'onglet Données - Prévision :
--> Cellule à définir : c'est le CRD à la dernière échéance
--> Valeur à atteindre : 0 car on veut que le crédit soit bouclé
--> Cellule à modifier : l'échéance. Pourquoi ?
Parce que l'échéance doit rester la même. Les liaisons dans Excel sont là pour garantir cette égalité.
C'est celle-ci que Excel va chercher pour résoudre numériquement le problème du bouclage.

Afficher la pièce jointe Calcul des Interets.xlsx

Au final, on voit bien une différence d'échéance, et donc, arithmétiquement, d'intérêts.

Pour rappel, le total des intérêts est égal à tout ce que vous payez moins ce qu'on vous a prêté.

C.R.
 
Etoile0508 a dit:
Bonjour à tous,

Suite à la question de Diazz, voici ce que j'ai trouvé. Il ne s'agit surement que d'une petite partie des jugements rendues sur le sujet :

Cour d’Appel de Lyon – 12 janvier 2017 – 14-08324
TGI Lyon favorable emprunteur / Appel favorable Banque
*
Cour d’Appel de Paris – 12 janvier 2017 – 16-17800
TGI Fontainebleau (15-00028) favorable emprunteur / Appel favorable Emprunteur
*
Cour d’Appel de Paris – 13 janvier 2017 – 15-15607
TGI Paris (13-08483) favorable Banque / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Paris – 13 janvier 2017 – 15-15820
TGI Paris (14-11161) favorable Banque / Appel favorable banque
*
Cour d’Appel de Reims – 17 janvier 2017 – 15-01353
TGI Evry (19/01/2015) favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel d’Agen – 18 janvier 2017 – 14-01571
TGI Cahors (13-00389) favorable emprunteur / Appel favorable Banque

Cour d’Appel de Paris – 27 janvier 2017 – 15-00721
Appel favorable Emprunteur

Cour d’Appel d’Aix en Provence – 09 février 2017 - 16-19135
TGI Draguignan (16-03324) favorable Banque / Appel favorable Banque
*
Cour d’Appel de Lyon – 21 février – 15-06445
TGI favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Lyon – 21 février 2017 – 15-00626
TGI Lyon (13-0673) semi favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Dijon – 23 février 2017 – 15-01858
TGI Dijon (13-03147) favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur
*
Cour d’Appel de Bordeaux – 28 février 2017 – 15-04973
TGI Bordeaux (14-05774) favorable Banque / Appel favorable Banque
*
Cour d’Appel de Douai - 2 mars 2017 – 16-01335
TGI Lille (15-05389) favorable emprunteur / Appel favorable emprunteur sauf sur l’année du taux légal
*
Cour d’Appel de Caen – 16 mars 2017 – 15-01791
TGI Caen (14-02178) favorable Banque / Appel favorable Banque

Bonne soirée

=> Bonjour et merci Etoile0508
Faut-il en conclure que les banques vont à chaque fois en Appel? Il n'y a pas de cas, où la banque a perdu en TGI et pas fait appel?
Merci d'avance de votre aide si précieuse
Cordialement
AG
 
rosace a dit:
Afficher la pièce jointe 2131

Au final, on voit bien une différence d'échéance, et donc, arithmétiquement, d'intérêts.

La seule échéance qui soit exacte est celle de l'onglet "mois normailsé"; les deux autres sont fausses car calculées par une méthode farfelue.

Aristide a dit:
Maintenant chers cBanquenautes il y a les professionnels de la banque/finance et les autres; donc croyez qui vous voulez:sourire:
 
grauxale a dit:
=> Bonjour et merci Etoile0508
Faut-il en conclure que les banques vont à chaque fois en Appel? Il n'y a pas de cas, où la banque a perdu en TGI et pas fait appel?
Merci d'avance de votre aide si précieuse
Cordialement
AG

Bonjour Grauxale,

Non, je ne pense pas que l'on puisse en déduire une telle chose ! Je n'ai eu les numéros et tribunaux de jugements Tgi que parce qu'ils étaient inscrit sur les décisions d'appel... Sinon, impossible de mettre la main sur ces fameux jugements ou d'autres. Il est donc impossible d'en déduire :
1) la quantité d'affaires jugées à ce sujet que ce soit uniquement sur TGI ou cours d'appel
2) le pourcentage d'appel des banques

Bonne journée
 
J'apporte également un complément d'infos.

J'ai des amis dont je sais avec certitude qu'il ont emporté une décision favorable de la CA de Paris en octobre dernier. Je ne retrouve pourtant cette décision nulle part (doctrine et l'extension) sauf peut-être si j'avais accès à d'autres bases ?

Du coup, cela montre bien que nous n'avons pas accès à toutes les décisions même de CA (TGI encore moins puisqu'il n'en circule quasi pas et pourtant les tribunaux ne chaument pas !!)

Cordialement.
 
Aristide a dit:
La seule échéance qui soit exacte est celle de l'onglet "mois normailsé"; les deux autres sont fausses car calculées par une méthode farfelue.

Attaques personnelles : Il y a confrontation d'idées, pas de titres. Je n'ai pas dis qui j'étais et je ne me cache pas derrière un titre. Je reste sur les faits, qui plus est, scientifiques.

Maintenant la technique :

Apportez des démonstrations et surtout contredisez "scientifiquement" mes démonstrations qui vous semblent "farfelues".

Vous ne pouvez pas dire que rien ne change si la base change.
Pour une échéance, si les intérêts augmentent, le capital amorti baisse oui. Mais rembourser sur ce rythme ne permet de pas rembourser totalement le crédit.

Je répète : (et c'est incontestable)

On paye d'abord les intérêts puis le reste amortit le prêt. Donc si les intérêts augmentent (avec une base de calcul des intérêts qui changent), forcément on rembourse moins vite.

Maintenant, vous dites que rien ne change si la base de calcul des intérêts changent (vous dites que l'échéance est la même peu importe la base de calcul des intérêts).
D'une part c'est impossible. D'autre part, pourquoi s'attarder sur le calcul des intérêts si rien ne change ? Ce qui compte, c'est l'échéance que l'on paye, pas la façon de calculer.
Autant rester cohérent jusqu'au bout.

Et une dernière fois, ne vous cachez pas derrière un titre. Je ne dis pas qui je suis et ce que je fais. Car, ce qui compte, ce sont les démonstrations. Parlons technique.

Sur un ring de boxe, on ne se répète pas "je suis boxeur depuis 5 ans et toi depuis 1 an". On se bat, techniquement.


Le but de ce forum est de sensibiliser les gens. Il y a déjà beaucoup de personnes qui ont perdu leur argent car ils ne sont pas versés dans la technique. Donc, soyez honnêtes pour eux. Ceux qui contestent mettent en jeu leur argent, pas le vôtre.

Donc pour le respect des personnes qui lisent, restez technique et répondez techniquement.

Pour finir sur le sujet du calcul des intérêts :

Il y a des bases de calcul différentes, mais seule la base du mois normalisé est valable selon le code de la Conso pour les particuliers.
En revanche, ces bases de calcul existent et sont utilisés pour les professionnels. Une personne versée dans la technique et dans le métier ne diraient JAMAIS que les bases de calcul différentes apportent les mêmes résultats.
Je n'attaque pas personnellement. J'attire juste votre attention sur le besoin de rigueur pour les lecteurs de ce forum.
 
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