Thierry33
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Ce n'est pas par rapport à l'âge limite mais la phase de déblocage
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Je ne comprends pas bien. Voulez vous dire que les assurances n'ont pas été intégrées durant la phase de déblocage des fonds ? Si c'est le moyen soulevé, faut être prudent, car là aussi, la banque sait répliquer.Thierry33 a dit:Ce n'est pas par rapport à l'âge limite mais la phase de déblocage
Oui, oui, les magistrats appliquent le droit, mais si votre avocat suggère que la totalité des cotisations d'assurance de la phase de déblocage des fonds aurait dû être payée immédiatement, c'est une erreur technique de sa part car la réplique consiste à démontrer qu'intégrer la durée de cette phase avec tous les frais y afférents peut conduire à minorer de quelques centième de pourcent le TEG => pas de grief puisqu'un TEG recalculé inférieur à celui mentionné dans l'offre ne porte pas préjudice à l'emprunteur.Thierry33 a dit:ils répliquent normal la justice permet de se défendre et heureusement
Bonjour je me permets de vous contacter pour avoir des infos dur votre jugement .Qu'avez vous obtenu a la fin de votre procès ?calou88 a dit:Hello,
J'ai gagné en première instance mais le jugement me laisse.... disons circonspect...
Rappel des faits : signature de l'offre en 2013, la clause de 360 jours est présente, j'ai plein d’intérêts intercalaires qui prouve par le calcul l'usage de l'année bancaire.
Le jugement :
- Pas d'article 700
- la banque est condamnée aux dépens
- le tribunal prononce la nullité de la clause d’intérêts et ordonne la substitution du taux légal en vigueur à la date de souscription du prêt au taux conventionnel, avec les variations périodiques prévues par la loi pour le taux légal. Pour cela le juge se base sur l’arrêt de la cour de cassation, première chambre civil du 11 mai 2017 N° 14-27.253.
- Pas d’exécution provisoire..
Je ne sais pas s'il y aura appel, mais je trouve assez hallucinant ayant signé une offre de prêt à taux fixe sur 20 ans en 2013 de me retrouver avec un prêt à taux variable (variation du taux tous les 6 mois) qui plus est non capé. Il me reste plus de 15 ans à rembourser et je passe à taux variable...
Merci de vos retours,
Calou
Salut,fred25 a dit:Bonjour je me permets de vous contacter pour avoir des infos dur votre jugement .Qu'avez vous obtenu a la fin de votre procès ?
le taux légal a t'il été appliqué et avez vous un expert a me conseiller pour etudier mon dossier .
Cordialement
MRGT34 a dit:le taux légal.
Bonjour,Phil83400 a dit:Bonjour à tous,
Nouveau venu, je lis néanmoins les posts de ce forum depuis plusieurs mois car je suis client Humania et... viens de recevoir mon jugement en première instance pour un TEG erroné. Pour tout vous dire, malgré mes efforts, certains arguments que j'ai pu lire ici me semblent très techniques et du coup un peu flous, plus destinés à des lecteurs avisés qu'à des simples bailleurs qui se sont laissés entrainer par un conseiller et une société peu scrupuleux...
Toujours est-il que me voilà perdant dans ma requête devant le juge... Comme apparemment beaucoup d'affaires du même ordre. 1500 € d'article 700 et condamné aux dépens...
Néanmoins, le juge stipule divers points qui me poussent à penser que mon avocat (choisit par Humania, jamais rencontré) n'a pas justifié ses arguments de la meilleure des manières ou insisté sur les points qui le méritaient :
A la vue de ces écrits je me pose la question quant à l’intérêt de faire étudier ce jugement et les pièces à quelqu'un de réellement compétent et avoir un avis quant à une éventuelle suite à cette affaire.
- Mon prêt était contracté sur la base d'une année lombarde, je ne ferai d'après le juge, pas la démonstration que ce fait soit à mon détriment.
- Je ne justifie pas les frais de notaire alors qu'ils auraient dus être pris en charge dans le calcul du TEG.
- Je ne fourni pas de preuves quant à l'obligation de domicilier les comptes dans cette banque et des frais qui en découlent.
- Mon avocat joint des calculs fournis intitulés "recherche de l'erreur" sans explications et avec des erreurs inférieure à la décimale.
Qu'en pensez-vous et si vous pensez que cela en vaut la peine vers qui pourrai-je me retourner ?
Merci par avance !
qu'elle en est presque ridicule sinon inopérante.Phil83400 a dit:La banque ne peut s’appuyer sur l’équivalence d’un calcul qui n’a pas été porté à la connaissance des emprunteurs alors que l’absence d’incidence sur l’exactitude du taux n’est pas de nature à pallier l’inobservation de la règle impérative relative à la fixation du taux effectif global sur la base de l’année civile.
L’action en nullité de la clause d’intérêt conventionnel étant accueillie, il n’est pas utile de statuer sur les autres irrégularités alléguées."
+1agra07 a dit:Bonsoir
Personnellement, je trouve cette motivation tellement alambiquée:
qu'elle en est presque ridicule sinon inopérante.
En substance le juge dit que l'équivalence des méthodes de calcul (en fait il n'en sait rien lui-même, ou il a des doutes et la banque ne l'a peut-être pas démontrée!), est sans effet, dès lors que le calcul n'a pas été porté à la connaissance des emprunteurs et que seule la méthode utilisant l'année civile doit être utilisée et ce, même si le résultat (TEG) est identique!
Je ne suis pas sûr qu'une telle motivation tiendrait devant la Cour de Cassation, car, à preuve du contraire, c'est bien l'erreur sur le TEG, et seulement cela, qui peut justifier la condamnation de la banque.
Si on arrive au même résultat par deux méthodes différentes, je vois mal la Cour de Cassation entériner la condamnation de la banque.
Mais le fond du problème est que le doute subsiste probablement dans cette affaire.
Or une bonne administration de la justice veut qu'il appartienne au demandeur d'apporter la preuve de la faute de son adversaire et non à celui-ci d'apporter le preuve de l'absence de faute.
Est-ce que cette preuve a bien été apportée en l'espèce ?
Vous pensez peut-être à ceci:MRGT34 a dit:+1
Il me semble que la Cour de cassation ne retient pas, en effet, cette analyse de la cour d'appel d'Aix. De mémoire, dans un arrêt infirmé (il faut que je retrouve lequel) elle dit qu'on ne peut se contenter de retenir la seule mention de cette convention 30/360, qu'il faut indiquer de combien elle impacte le TEG.
Or cette convention précise que les intérêts sont bien égaux à un douzième du montant des intérêts annuels calculés sur le CRD, et donc c'est "propre" et donc le TEG est correct puisqu'inchangé.
Bonjour,Phil83400 a dit:Ok pour l'année lombarde... Effectivement, le calcul fait que, à quelques euros prés et un TEG de 4 chiffres au lieu de l'arrondi à 2 en fait, on a les mêmes choses.
Par contre, même si cela n'a pas de rapport avec l'année lombarde, dans le contrat apparaît en clause générale des modalités de remboursement du prêt un prélèvement sur un compte dans la dite banque. Un article du jugement stipule "La SCI n'apporte pas la preuve des frais qu'elle aurait engagés au titre de l'obligation de domiciliation bancaire découlant des conditions générales des offres de prêt. Par conséquent il conviendra de rejeter ce grief" ... Mon avocat évoque dans ses conclusions ces frais non pris en compte mais ne les justifie pas par des relevés bancaire. Ces frais peuvent-ils réellement être pris en compte dans le calcul du TEG ? Je n'y aurai pas pensé en fait. Ils représentaient 265€ par an de cotisation (soit 3180€ sur la durée du crédit), sans compter les commissions sur les virements (certainement à ne pas comptabiliser dans TEG) ou frais d'information de caution.
Et, les frais de garantie facturés par le notaire figurent dans l'acte original, au total 2761€, non pris en compte dans le TEG, d'après le juge. Apparemment à ces sommes il faut rajouter les frais de rédaction du notaires relatifs au prêt,1600 € (quant aux frais de mise en place de l'hypothèque, je n'ai pas de ligne exclusivemnt dédiés sur la note du notaire) . Je cite le jugement de mon affaire : "En l'espèce, il est constant que le TEG a été calculé sans prendre en considération les frais de garantie alors que le prêt a été consenti sous la condition de la constitution d'une hypothèque au profit de la Caisse d'Epargne.
La Caisse d'Epargne connaissait, dés l'émission de l'offre des prêts, le nom du notaire qui allait rédiger l'acte et faire des modalités de prise d'hypothèque, dans la mesure où ce nom est mentionné dans cette offre.
La banque pouvait ainsi aisément interroger l'officier ministériel, lequel était à même de la renseigner tant sur les sommes dues à la conservation des hypothèques et que sur les frais de rédaction des actes.
N'ayant pas effectué une telle démarche et en n'ayant intégré dans le calcul des TEG aucune somme au titre de la prise de garantie, il convient de constater que le calcul des TEG mentionné dans l'offre de prêt et dans l'acte notarié à hauteur de 4,71% et 4,5% l'an est erroné." fin de citation...
Je constate que le juge, dans mon affaire, cite TEG erroné mais ne condamne pas la banque mais moi...
J'en arrive à penser que mon problème relève peut-être d'une mauvaise argumentation de mon avocat ?