nono52
Contributeur régulier
Bienvenue à vous,beginner92 a dit:J'ai suivi avec attention tous vos échanges et je voulais donner un peu mon éclairage. Je viens d'une famille d'immigrés qui sont arrivés, grosso modo, sans le sou et se sont fait tous seuls. J'ai eu la chance de faire des études, de m'élever dans la société et je me retrouve aujourd'hui, en tant que femme, cadre dirigeant d'une société du CAC 40. Je gagne 9.000 euros, j'ai une résidence principale dont je ne suis pas encore propriétaire, deux enfants. Je ne me plains pas, on vit bien mais je n'ai pas de ferrari et je ne pars pas en vacances aux Maldives tous les trois mois.
Je sais ce qu'est la pauvreté (pour y avoir été confrontée dans mon enfance) et je suis pour la mise en place d'une aide sociale mais je suis aussi pour la méritocracie et la capacité des gens à s'élever et monter dans la société.
En fait, avec le programme LFI, je me retrouverai à payer 2.500 euros à 3.000 euros d'impôt en plus par mois (nous payons déjà 50.000 euros par an, nous passerions à 80.000 euros environ selon leur simulateur).
Ce qui va se passer, c'est que si ce programme passe, je vais purement et simplement démissionner ou trouver un emploi un peu plus pépère, aller me la couler douce quelques mois au chômage, car je n'ai pas bossé 32h sur les dernières années et ça me ferait du bien de me reposer un peu.
Je ne vois pas ce qui peut justifier qu'on confisque autant de revenus aux gens et ça donne un message qui est très négatif sur la direction que l'on veut donner à notre pays.
Il faut se dire qu'il y a beaucoup de gens qui auront ce raisonnement donc je vois mal comment la France pourra continuer à créer de la richesse, de belles entreprises etc. et aider les gens qui en ont vraiment besoin...
Pour l'instant rien de dit que le NFP (pkoi LFI ?) va prendre le pouvoir, de toute façon si les citoyens lors du vote le décide, ça s'appelle la démocratie. C'est la France !
La question que vous devriez vous posez :
- Pourquoi sommes nous dans cette situation ?
( la dissolution n'est pas la bonne réponse
