Alors que la tempête souffle sur le monde bancaire, le député d'Indre, soutien de François Hollande dans la primaire présidentielle, a lancé sur Europe 1 : « Je trouve étrange cette revendication ! » « Cela veut dire : puisque les banques perdent ou risquent de perdre de l'argent, alors on va nationaliser : c'est typiquement la nationalisation des pertes et, quand ça va bien, la privatisation des profits », a détaillé M. Sapin.
« Qu'il faille penser à apporter » un « soutien aux banques françaises, peut-être, mais le slogan de la nationalisation aujourd'hui me paraît à côté de la plaque », a dit M. Sapin.
Pas de sortie de la Grèce de la zone euro
Pour lui, par ailleurs, la Grèce ne doit « surtout pas » sortir de la zone euro. « Ce serait une mauvaise solution pour elle, une perte de valeur considérable de l'ensemble de l'économie » grecque, mais aussi « pour l'ensemble de la zone euro », car « immédiatement la tension se portera sur le Portugal, l'Espgane l'Italie... et ensuite, c'est nous ». Pour M. Sapin, les « eurobonds », l'ensemble des pays européens empruntent sur les marchés pour prêter à moins cher aux pays en difficulté, sont la « bonne solution : l'Europe se prend en main avec une capacité d'emprunt, un budget et une réponse aux marchés ».