synthèse SCI/SCPI en AV

Philou75 a dit:
L’avantage de l’acquisition en viager c’est la décote à l’acquisition et si l’immobilier baisse la décote viagère sera aussi en baisse. Peut être un marché moins sensible aux aléas du marché immobilier?
La majeure partie de la baisse des SCPI n'est pas due a la baisse de l'immobilier.
Mais à la non pérennité des loyers, ce qui entraîne une décote de l'immobilier locatif sous jacent.
Pour un viager,
La rentabilité est due à la valeur de revente lors du décès. Donc la SCPI reproduira plus fidèlement la hausse ou la baisse intrinsèque de l'immobilier que une scpi classique
Idem pour les scpi telle que pierre 48
... À mon avis..
 
Dernière modification:
Capimmo : on se demande comment ils vont faire pour financer leur deal sur Icade non ?
lebadeil a dit:
Disons que Capimmo etait jusqu'en 2022 d'une régularité exemplaire, avec un rendement d'au moins 4% chaque année (sauf en 2020 année covid de 2.5%) , donc beaucoup d’épargnants ont été surpris, considerant Capimmo comme un paquebot tranquille, créé depuis 2007 !

D’où les 2 écoles qui se sont dégagées au sein du forum entre ceux qui ont vendus et ceux qui font le dos rond.

Tangram était dans un score medium ces dernières années, avec en 2022, un rendement de 2.4% seulement.
Permettez-moi de revenir sur un point. Vous dites "rendement". Le public ici a-t-il bien compris que ça n'avait rien à voir avec le TD d'une SCPI ? On est bien d'accord que vous vouliez parler de performance globale ? Juste pour faire comprendre que faire par exemple -3% sur une SCI ou un OPCI, c'est assez violent car on y inclue le rendement locatif.
 
moietmoi a dit:
La majeure partie de la baisse des SCPI n'est pas due a la baisse de l'immobilier.
Mais à la non pérennité des loyers, ce qui entraîne une décote de l'immobilier locatif sous jacent.
Pour un viager,
La rentabilité est due à la valeur de revente lors du décès. Donc la SCPI reproduira plus fidèlement la hausse ou la baisse intrinsèque de l'immobilier que une scpi classique
Idem pour les scpi telle que pierre 48
... À mon avis..
Ce que vous dites n'est pas vrai, désolé.
La baisse des valorisations de l'immobilier d'entreprise n'est pas liée aux loyers (les valeurs locatives tiennent, allez vérifier chez les brokers qui publient régulièrement). Ce sont les taux de rendement qui ont augmenté, dans le droit fil de la remontée des rendements obligatoires.
J'ai donc peur que votre investissement en viager prenne une claque, au contraire. Car ne vous exposez pas aux revenus (stables, on l'a dit), mais à la valeur.
Aujourd'hui, je ferais de l'usufruit, pas de la nue propriété. Donc pas de viager (je laisse de côté les débats autour de la table de mortalité)
 
Darkedge84 a dit:
La prudence doit être de mise en ce moment

Vous me faites rire sur le forum quand beaucoup sortent 3-4% c est peu…

De nos jours qu est ce qui rapportent réellement 3-4% ?

Quand tu vois la rentabilité de certains appartements au final pour la plupart , les livrets qui étaient et sont pleins à 1% et autres il y a peu de temps…

Sans parler de la bourse qui suivant quand on achète (si on ne lisse pas) ne produit pas ces chiffres sur les dernières années

Et tout le monde va dans les CAT à 3% brut qui sortent bien moins de 2% net…pour certains

Les SCPI avec leur frais si on lisse on est bien loin de ces chiffres aussi…

Bref 3/4% de nos jours on prend non ? quand on a les livrés classiques pleins et vu la conjoncture depuis des mois et à venir, c est pas si mal

La plupart sont plus entrain de perdre depuis 2 ans que de gagner de l argent sur les investissements
Il faut prendre en compte la fiscalité des revenus fonciers, qui est confiscatoire. Sinon, il y a l'assurance-vie, mais on a les frais de contrat UC.
En revanche, je suis d'accord avec vous si vous raisonnez très long terme. Dans ces conditions, le point d'entrée de votre investissement importe peu puisque ce sont les revenus qui forment l'immense majorité de la perf des SCPI sur 10 à 40 ans.
[lien réservé abonné]
Ils donnaient la répartition revenus / valeurs mais je ne la vois plus dans la dernière édition...
 
TranquilouBillou a dit:
Capimmo : on se demande comment ils vont faire pour financer leur deal sur Icade non ?

Permettez-moi de revenir sur un point. Vous dites "rendement". Le public ici a-t-il bien compris que ça n'avait rien à voir avec le TD d'une SCPI ? On est bien d'accord que vous vouliez parler de performance globale ? Juste pour faire comprendre que faire par exemple -3% sur une SCI ou un OPCI, c'est assez violent car on y inclue le rendement locatif.
Je me suis même demandé si Primonial ne s'est pas arrangé pour revendre des biens de Capimmo vers Cap Santé dans des conditions favorables, pour le lancement.
Pour le rendement d'une SCI , 2 elements à prendre en compte : les loyers et la valorisation des actifs. En ce moment, c'est clairement le 2e sujet qui est montré du doigt.
 
Philou75 a dit:
L’avantage de l’acquisition en viager c’est la décote à l’acquisition et si l’immobilier baisse la décote viagère sera aussi en baisse. Peut être un marché moins sensible aux aléas du marché immobilier?
Oui . La décote est de l'ordre de 40% , et à un horizon de vente 10, 20, 25 ans, les turbulences actuelles d'acces au credit auront ete lissées. Et même avec une perspective de plus value.

J'observe que les performances de Silver Avenir sont jusqu'à présent d'une régularité exemplaire, cf tableau graphique.

Et si le bien se libéré plus tôt, alors le gestionnaire a gagné la décote.le business model me semble valide. Maintenant, les certitudes n'existent pas.

PS. J'avais comparé l'evolution des 2 Viagers Silver Avenir et ViaGen sur la file SCI

Je rejoins ce qui a été dit plus haut, les biens sélectionnés en Viager sont des bien chers et donc réservés à une catégorie de clientèle aisée, qui ne vit pas forcément les problèmes d'accès au crédit de M et Mme Tout le Monde.

Le taux de mortalité chez les personnes âgées: sujet sensible. Malgré tout la canicule augmente significativement le nombre de décès. Et malheureusement, le dérèglement climatique ne va pas s'arrêter demain ....
 
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Message reçu de Périal :

"Pour rappel, un nombre de demandes de retraits plus important que la moyenne, émanant de 5 investisseurs professionnels, allonge le délai de traitement des ordres de retraits reçus pour la SCPI PFO2. "

Comme nous le savons sur le Forum, ce sont les institutionnels qui font la pluie et le beau temps sur les SCPi.
Sauf pour une société de gestion qui refuse les institutionnels.
 
Pascal Eric a dit:
Message reçu de Périal :

"Pour rappel, un nombre de demandes de retraits plus important que la moyenne, émanant de 5 investisseurs professionnels, allonge le délai de traitement des ordres de retraits reçus pour la SCPI PFO2. "

Comme nous le savons sur le Forum, ce sont les institutionnels qui font la pluie et le beau temps sur les SCPi.
Sauf pour une société de gestion qui refuse les institutionnels.
Merci @Pascal Eric pour l'info.
Question : derriere les institutionnels , n'y aurait il pas "aussi" des particuliers dans les AV ?
 
lebadeil a dit:
Merci @Pascal Eric pour l'info.
Question : derriere les institutionnels , n'y aurait il pas "aussi" des particuliers dans les AV ?
Oui, c'est vrai.
Il doit y avoir un sacré embouteillage chez Perial.
D'autres ont aussi reçu ce type de message ? Infos plus précises ?
 
J'avais récemment rapporté sur ce fil les propos de mes placements.fr qui s'attend à une baisse, très prochaine, de prix de Perial PFO2 et j'avais téléphoné dans la fouléé à Perial.

J'ai joint le service qui s'occupe de la gestion des parts, qui me confirme que de gros institutionnels quittent le navire.

Les notes semestrielles du gérant publiées en juillet pendant le versement des loyers aux associées étaient loin de verser dans le catastrophisme. J'ai l'impression que la situation s'est rapidement aggravée puisque par ailleurs Perial m'informe (par tél.) qu'il faut attendre plus de 4 mois pour vendre ses parts Grand Paris, par exemple, et donc début 2024...dans le meilleur des cas, sachant que, jour après jour, la situation se complique davantage.

Enfin, Perial va envoyer un courrier à ses associés. Le gestionnaire attend le résultat des expertises pour le faire, sans aucun doute. Jusqu'à présent Perial Grand Paris ne semblait pas souffrir d'une surcote. C'est moins vrai pour PFO2.

Un extrait d'investir à propos de Fructirégions dernière SCPI en date à avoir annoncé une mauvaise nouvelle :

« Face à un contexte incertain marqué par les incertitudes géopolitiques et économiques, la hausse de l’inflation, des taux d’intérêt et des coûts de la dette, le maintien du prix de part de Fructirégions Europe aurait été défavorable à l’ensemble des associés investis sur le long terme, leur motivation principale étant la capacité de la SCPI à générer des revenus potentiels (et réguliers) », explique AEW. Le dividende attendu en 2023, lui, reste stable à 10,10 euros la part.

[lien réservé abonné]

Pardon, mais je ne suis pas convaincu.

A mettre en perspective de :

"
Gagner 3.000 euros par mois sans rien faire ? C’est possible grâce aux SCPI, à en croire les publicités qui fleurissent, en ce mois de juillet, sur certains sites internet dédiés à l’épargne. Les sociétés civiles de placement immobilier font figure de martingale chez les professionnels de la gestion patrimoniale. Un actif qui parle au cœur de tous les Français, des loyers qui montent, des promesses de rendement de 5% ou 6% par an, sans compter la revalorisation, forcément à la hausse, du prix des parts… Pas étonnant que les particuliers se soient bourré les poches de SCPI ces dernières années, en direct ou au travers de leur assurance-vie. Chacun y trouvait son compte : l’épargnant, assuré de toucher des rendements bien supérieurs à l’inflation jusqu’en 2022, les gérants et les distributeurs, grassement rémunérés sur un produit qui empile les couches de frais.

Le conte de fées est terminé. Le 24 juillet, Amundi, l’un des poids lourds du secteur, a tiré les conséquences de la hausse des taux en dépréciant les parts de trois de ses SCPI [lien réservé abonné], jusqu’à -17% pour l’une d’elles. Sans même affecter le paiement des loyers, la remontée des taux d’intérêt fait mécaniquement diminuer la valeur des immeubles détenus en portefeuille.

C’est un coup de massue, et ce n’est qu’un début. Le numéro un français de la gestion d’actifs ne sera évidemment pas le seul à effectuer ce douloureux aggiornamento. Le segment de la pierre-papier s’apprête ainsi à sortir du déni collectif. Déni des années de taux zéro, lorsqu’il était plus simple de collecter à tout-va et d’investir coûte que coûte, comme si le soutien exceptionnel des banques centrales pouvait durer ad vitam aeternam. Déni face aux effets du resserrement monétaire le plus brutal qu’on ait connu depuis les années 90, une décennie de crise immobilière. Déni, enfin, devant les mutations structurelles du commerce et surtout du bureau, qui vident certains quartiers d’affaires en périphérie des villes. Dans leur communication, ces dernières semaines encore, nombre de professionnels, tout en se disant vigilants, minimisaient les impacts de ce changement de régime de croisière.

Rien ne sert en effet de faire fuir l’épargnant, alors que la collecte des SCPI plonge déjà [lien réservé abonné]. Sur ce marché de 93 milliards d’euros, qui reste petit et où un vendeur de parts doit trouver un acheteur, le risque de déstabilisation est élevé, au point d’inquiéter aujourd’hui l’Autorité des marchés financiers. Pour faire face aux sorties, certains acteurs pourraient être contraints de céder des actifs par nature illiquides, au prix de fortes moins-values, ou bien contraindre leurs clients à patienter longtemps dans la file d’attente.

Pour ceux, en revanche, qui ont eu la sagesse de ne pas investir massivement dans des actifs surcotés pendant les années d’euphorie, ce pourrait être l’occasion de saisir des bonnes affaires. D’autant que la SCPI reste un placement de long terme. C’est aussi le propre des crises que de permettre de trier le bon grain de l’ivraie."

C'est cruel mais tellement vrai !

Source : [lien réservé abonné]
 
Pascal Eric a dit:
En tant que client de AV.com, je préfère avertir que leur service client est en dessous de la moyenne.
De plus, ils ont très mal géré le passage à SO3 et SR2.
Tout à fait d’accord. Service client désastreux.
 
thierrybourgogne a dit:
J'ai l'impression que la situation s'est rapidement aggravée puisque par ailleurs Périal m'informe (par tél.) qu'il faut attendre plus de 4 mois pour vendre ses parts Grand Paris, par exemple, et donc début 2024...dans le meilleur des cas, sachant que, jour après jour, la situation se complique davantage.
Tout d'abord, merci @thierrybourgogne pour ce long et complet rapport sur la situation difficile du marché des SCPI.

Tellement difficile qu'on en vient à se poser des questions même sur PF Grand Paris, qui bénéficiait encore d'une décote de 1.26% au 31/12/22. Pour preuve, son délai de jouissance est passé de 6 à 3 mois, signifiant par là une baisse sensible de sa collecte nette, [ce qu'il faut cependant relativiser, compte tenu du contexte général très maussade et prêt à paniquer pour un rien].

Mais pour ce qui concerne cette SCPI, j'ai du mal à concevoir que la mise à jour de la valeur de reconstitution du patrimoine ISR de cette SCPI puisse se traduire en 9 mois par une dépréciation supérieure à -11.26%, obligeant du coup Périal à baisser le prix de souscription de cette SCPI.

Au risque d'être dans l'aveuglement et le déni, c'est en tout cas c'est le scénario que, pour ma tranquillité d'esprit, je préfère imaginer, sachant qu'il est désormais trop tard pour trouver une solution de rechange. .. :cautious::(
 
Dernière modification:
Au 31/12/22 2022, alors que la hausse des temps commençait à peine à se faire sentir :

valeur de reconstitution PF Grand Paris : 550 euros

Au 31/12/21 : 570 euros

Pour la valeur au 1er septembre, c'est l'inconnue totale. Tout peut aller très vite. Souvenez-vous de la crise de 2008. Une banque cotée au CAC 40 a disparu en un week-end.

Attention, je ne dis pas que cette SCPI va disparaître; j'alerte juste sur la vitesse de propagation. De toute façon, il est trop tard pour vendre (sauf en assurance vie, si je comprends bien, ce qui peut contribuer à fragiliser davantage certaines SCPI).

Pour PF Grand Paris, ce qui me paraît clair : la gestion doit continuer à progressivement se diversifier (typologie du patrimoine, géographie...) et continuer à vendre les bureaux qui ne relèvent plus de la stratégie de la SCPI, le recentrage autour du Grand Paris. Cela ne se fera pas en un jour. Cela sera coûteux. Les bureaux doivent sans cesse s'adapter aux nouvelles normes et à la flexibilité du travail. Hors de prix pour cette grand dame de 50 ans, la PF Grand Paris !

Le TOF peut être encore amélioré mais le rendement reste correct, compte tenu de la forte augmentation du prix des parts il y a peu (ne l'oublions pas) : entre 4.10 et 4.4% (mais si on enlève l'IR, la CSG, l'IFI, on peut tomber à 2 voire moins; la pleine propriété a de moins en moins d'intérêt puisque les gouvernants considèrent à tort l'immobilier comme un marché de rente !).

Regardons aussi du côté des principaux contributeurs des loyers encaissés : Wework = 3.1% du revenu locatif de la SCPI.

"Qui sème le vent récolte la tempête. WeWork a lancé, mercredi soir, un appel aux propriétaires pour renégocier la quasi-totalité de ses baux dans le monde. Une initiative qui vient confirmer une fois de plus les difficultés financières du groupe et sa gestion désastreuse. Cette décision pourrait impacter certains acteurs de l’immobilier, y compris en France."

Bref, Perial va devoir faire preuve de transparence et placer au bout du fil téléphonique, des conseillers qui connaissent les dossiers, à défaut de rassurer. Pas gagné !

Source : [lien réservé abonné]

Si j'avais des liquidités à présent, je n'investirais nulle pas (sauf caisse d'épargne/taux garantis, 3% c'est mieux que rien malgré l'inflation) : ni sur les equities ni dans l'immobilier. Je crois qu'un bon (ce que je ne suis pas) investisseur, c'est aussi celui qui est capable de s'abstenir quand la situation l'exige (cf le vocabulaire anglo saxon, très parlant : T.I.N.A et greed/fear) J'attendrais d'y voir plus clair car des effets de contagion, boule de neige, ne sont pas impossibles qui pourraient même atteindre des SCPI plus récentes qui multiplient les trophées et attirent les épargnants.

La phrase du jour :

« C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus. ». Warren Buffet​

 
Pendant que je postais, la lettre de l'Agefi du weekend à l'instant :

Les performances de la pierre papier accusent le coup de la crise​


Au premier semestre, les acomptes distribués par les SCPI sont en hausse de 2,56% par rapport au premier semestre 2022, Mais le ralentissement est net et le taux de distribution annualisé ressort en baisse par rapport aux 4,53% de 2022. Les SCI rejoignent les OPCI en territoire négatif.

Autre article :

Le piège de la liquidité se referme sur Capimmo​


Primonial REIM a informé ses partenaires assureurs qu’elle ne serait plus dans la capacité de leur assurer la liquidité de sa SCI au-delà d’un milliard d’euros de retraits.

Les Grands Esprits se rencontrent (!)
 
Bonjour
thierrybourgogne a dit:
Souvenez-vous de la crise de 2008. Une banque cotée au CAC 40 a disparu en un week-end.
Je ne pense pas qu'il soit judicieux de comparer le marché de l'immobilier avec le CAC 40 et globalement avec les marchés boursiers.
D'ailleurs les SCPI ont plutot bien résisté lors du krach de 2008 mais rien ne dit que cela sera le cas cette fois.
thierrybourgogne a dit:
Regardons aussi du côté des principaux contributeurs des loyers encaissés : Wework = 3.1% du revenu locatif de la SCPI.
5ème contributeurs loin derrière Groupama, Orange et Equans , est t'il vraiment représentatif des soucis actuels !!!

Je pense qu'il est utile d'avertir sur les dangers et risques sur l'investissement sur cette SCPI mais il ne faut pas non plus noircir le tableau plus qu'il n'est.
 
A tort ou à raison, je serais plus nuancé. La hausse des taux se répercute immédiatement sur les actions et de façon violente, à commencer par les technologiques et le foncier coté et pour l'immobilier direct/indirect, c'est plus long mais le résultat est parfois terrible, quand je vois des SCPI baisse de 17% en une fois ! On a beau dire que ça améliore le rendement (les associés seront ravis de l'apprendre...).

Je ne souhaite évidement pas noircir le tableau mais je m'inquiète cependant de voir les gestionnaires écrire dans leurs bulletins semestriels publiés il y a à peine quelques semaines, au coeur de l'été ,que tout va bien ou presque :
extrait PF Grand Paris : "
La collecte s’élève à 40 M€ ce semestre et a notamment été utilisée pour rembourser des lignes
d’endettement court terme, portant le niveau
d’endettement du fonds à 27,45 %. Trois actifs
ont par ailleurs été cédés depuis le début de
l’année pour un montant total de 5,3 M€. Situés
en régions, leur vente s’inscrit parfaitement dans
la stratégie de recentrage du patrimoine de la
SCPI sur le Grand Paris. Parallèlement, nos équipes
souhaitent amorcer au second semestre une
stratégie de diversification typologique, avec la
création d’une poche d’actifs alternatifs dans le
patrimoine.
La SCPI PF Grand Paris a également reçu au cours
de ce semestre un Trophée d’Or 2023 dans la
catégorie meilleures SCPI de bureaux, décerné
par le magazine Le Revenu. Ce prix récompense
la gestion rigoureuse mise en œuvre par les
équipes de PERIAL AM, qui s’est notamment
traduite dans la situation locative de la SCPI dont
le TOF s’élève à 92,8% ce semestre.
Au regard de ces éléments, nous avons fixé un
acompte sur dividende à 5€ par part ce trimestre,
dans le prolongement de la distribution du 1er
trimestre. A ce versement vient s’ajouter ce tri-
mestre le versement de 1,05€ par part de plus-va-
lues de cessions immobilières. Cette distribution
complémentaire est rendue possible par les
cessions réalisées l’année dernière, en 2022, et
la constitution d’un stock de 12,3 M€ de plus-va-
lues que nous souhaitons continuer à distribuer
partiellement au cours des prochains trimestres.
Eric Cosserat
Président-Directeur Général de PERIAL AM"

Bref...

Au même moment un assureur (Patrimea, sauf erreur de ma part), conseille à ses client de ne plus investir dans PF02 voire de s'en retirer (quelqu'un pour contredire ?) et si je remonte le fil, plus haut, un réseau bancaire n'accepte plus les souscriptions pour deux SCPI de Perial...

A présent, si PERIAL ne baisse pas le prix de Perial Grand Paris (pour PF02, c'est hélas moins sûr) et que tout ne va pas si mal, eh bien je serai heureux de l'apprendre dans quelque temps une fois les expertises menées à bien (j'ignore si d'autres évaluations du patrimoine seront exigées en décembre. Cela coûte un peu tout de même...).
 
Pour info, une banque mutualiste qui faisait des prêts pour acquisition de parts de SCPI (et pas seulement pour des SCPI "maisons") n'en fait plus la promotion et même les déconseille très fortement...Le message : rendez-vous en avril 2024 ( après les valorisations du 31/12/2023 ??) Pas d'écrit, que de l'information orale...
 
TranquilouBillou a dit:
La baisse des valorisations de l'immobilier d'entreprise n'est pas liée aux loyers (les valeurs locatives tiennent, allez vérifier chez les brokers qui publient régulièrement). Ce sont les taux de rendement qui ont augmenté, dans le droit fil de la remontée des rendements obligatoires.
Désolé, chacun a son explication pour la baisse des SCPI concernées.
Pour moi,
Il ne s'agit pas de savoir si les loyers sont baissiers, mais de la pérennité de ces loyers.
Quand on analyse les baisses, on voit que les restes à courir sur les baux sont courts pour la majorité des biens des SCPI concernées et que les périodes de gratuité offertes par les gestionnaires s'allongent .
Le montant facial du loyer est toujours le même, mais au bout du compte de 10/15 ans , avec 2 reconductions et des périodes de vacances et de gratuité plus longues, la valeur de l'immobilier locatif est plus basse, à autres paramètres constants.et c'est ce qui est acté dans ces baisses, une petite partie venant des autres paramètres.
 
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N'en Jetez plus !


1694260868964.png
 
En fait, si j'ai bien compris tous ces longs développements concernant la SCPI PF Grand Paris, plus on en parle, moins on sait ce qu'il va se passer ! :rolleyes:

Et puisqu'il semble être désormais trop tard pour vendre ses parts, contentons nous d'encaisser l'acompte de 5 € par part annoncé pour ce trimestre, augmenté du bonus de 1.05 € sur plus-value.

Mais de grâce, arrêtons de psychoter en rond, même si nous avons de bonnes raisons pour ça. Le pire n'est peut-être pas à venir, qui sait ? :ange:
 
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