Au 31/12/22 2022, alors que la hausse des temps commençait à peine à se faire sentir :
valeur de reconstitution PF Grand Paris : 550 euros
Au 31/12/21 : 570 euros
Pour la valeur au 1er septembre, c'est l'inconnue totale. Tout peut aller très vite. Souvenez-vous de la crise de 2008. Une banque cotée au CAC 40 a disparu en un week-end.
Attention, je ne dis pas que cette SCPI va disparaître; j'alerte juste sur la vitesse de propagation. De toute façon, il est trop tard pour vendre (sauf en assurance vie, si je comprends bien, ce qui peut contribuer à fragiliser davantage certaines SCPI).
Pour PF Grand Paris, ce qui me paraît clair : la gestion doit continuer à progressivement se diversifier (typologie du patrimoine, géographie...) et continuer à vendre les bureaux qui ne relèvent plus de la stratégie de la SCPI, le recentrage autour du Grand Paris. Cela ne se fera pas en un jour. Cela sera coûteux. Les bureaux doivent sans cesse s'adapter aux nouvelles normes et à la flexibilité du travail. Hors de prix pour cette grand dame de 50 ans, la PF Grand Paris !
Le TOF peut être encore amélioré mais le rendement reste correct, compte tenu de la forte augmentation du prix des parts il y a peu (ne l'oublions pas) : entre 4.10 et 4.4% (mais si on enlève l'IR, la CSG, l'IFI, on peut tomber à 2 voire moins; la pleine propriété a de moins en moins d'intérêt puisque les gouvernants considèrent à tort l'immobilier comme un marché de rente !).
Regardons aussi du côté des principaux contributeurs des loyers encaissés : Wework = 3.1% du revenu locatif de la SCPI.
"Qui sème le vent récolte la tempête. WeWork a lancé, mercredi soir, un appel aux propriétaires pour renégocier la quasi-totalité de ses baux dans le monde. Une initiative qui vient confirmer une fois de plus les difficultés financières du groupe et sa gestion désastreuse. Cette décision pourrait impacter certains acteurs de l’immobilier, y compris en France."
Bref, Perial va devoir faire preuve de transparence et placer au bout du fil téléphonique, des conseillers qui connaissent les dossiers, à défaut de rassurer. Pas gagné !
Source :
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Si j'avais des liquidités à présent, je n'investirais nulle pas (sauf caisse d'épargne/taux garantis, 3% c'est mieux que rien malgré l'inflation) : ni sur les equities ni dans l'immobilier. Je crois qu'un bon (ce que je ne suis pas) investisseur, c'est aussi celui qui est capable de s'abstenir quand la situation l'exige (cf le vocabulaire anglo saxon, très parlant : T.I.N.A et greed/fear) J'attendrais d'y voir plus clair car des effets de contagion, boule de neige, ne sont pas impossibles qui pourraient même atteindre des SCPI plus récentes qui multiplient les trophées et attirent les épargnants.
La phrase du jour :
« C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus. ». Warren Buffet