Je persiste et signe : la volatilité des SCPI n'est pas élevée, elle est faible sur le long terme et moyenne en cas de crise immobilière majeure. Une baisse de 10 % en un an, même si elle se produit cinq années de suite, n'a aucune commune mesure avec ce que l'on peut observer sur les marchés boursiers. Une action peut dévisser de 20 % en une seule journée et perdre 90 % de sa valeur en quelques mois. Un indice peut plonger de 50 % en deux ou trois semaines.
Si vous n'acceptez pas le risque de voir baisser vos SCPI en cas de crise, c'est probablement parce que vous n'avez pas suivi la règle d'or du placement financier : la diversification des différentes classes d'actifs en fonction de leur niveau de risque et de votre profil d'investisseur. Or si la SCPI est relativement peu volatile, elle présente un risque non négligeable de perte en capital (ne pas confondre risque et volatilité).
Personnellement (et tout investisseur prudent devrait faire de même), je n'investis pas plus de 8 % de mon patrimoine financier dans l'immobilier. Si la valeur de mes SCI/SCPI baisse de 10 %, je perds 0,8 % de mon patrimoine financier (un peu moins en tenant compte du versement des loyers), ce qui sera compensé par mes autres placements. Je crois pouvoir survivre à ce choc cataclysmique 5 années d'affilié.

Si la fin du monde arrive, je perdrai 100 % de mon capital, mais nous serons tous morts.

Stop à l'hystérie sur les SCPI ! Si la crise immobilière des années 1990 se répète, les imprudents seront lessivés et les prudents passeront à travers les gouttes, c'est la loi de la sélection naturelle. Quand on place son argent, la base c'est la gestion du risque.