Innuando
Contributeur
Bonjour à tous,
Je tente une dernière fois de lancer un sujet apolitique qui ne part pas en sucette sur le sujet d'un suivi de la guerre.
J'espère que les modérateurs sauront se contenter de bannir les membres qui ne jouent pas le jeu, plutôt que de fermer la conversation.
Je compte faire un point hebdomadaire demain suite à celui de la semaine dernière, mais j'ai pas envie de passer plusieurs heures pour que deux personnes viennent faire clore le sujet en quelques minutes.
Je lance donc le sujet aujourd'hui avec un article des Echos que j'ai trouvé très intéressant (le premier à mettre en titre "l'essai de la Russie" d'encercler Kiev et du début d'enlisement, et pas de la "prise de Kiev dans les heures à venir !!"
. Je pense qu'au niveau médiatique on va passer doucement du 100% sensationnel/émotionnel/instantané confondant une guerre avec un film d'Hollywood, à une prise de conscience du temps long d'une guerre/ et d'une recherche de l'information plutot que de la simple émotion.
Le but de cette conversation n'est donc pas de déterminer qui sont les gentils, qui sont les méchants, qui a tort et qui a raison, mais seulement d'analyser cette guerre de manière factuelle.
Si ca ne marche pas, et que le sujet clôture à nouveau, les personnes intéressées peuvent me demander le topo hebdomadaire, je le fais de toute façon dans un autre cadre.
L'article en question n'est pas fiable à 100% et partial comme toujours (notamment le début, l'Afghanistan a fait beaucoup plus de pertes Russes que ce qu'il y a eu en Ukraine pour le moment.. ils corrigent après), mais l'essentiel de l'article n'est pas mensonger.
Article des Echos
[lien réservé abonné]Par Yves Bourdillon [lien réservé abonné]
Publié le 8 mars 2022 à 19:13Mis à jour le 9 mars 2022 à 9:03
Les bataillons de chars ukrainiens, comme ici près de la ville de Sumy, sont complétés par des chars russes abandonnés par leurs servants. (Irina Rybakova)
L'armée russe n'avance quasiment plus [lien réservé abonné] au treizième jour de l'invasion russe de l'Ukraine. En revanche, les bombardements par avions et missiles demeurent intenses, notamment sur les villes de Karkhiv et Soumy dans le Nord-Est, et d'Izioum à l'est.
Les forces russes ont grignoté un peu de terrain mardi au nord est de Kiev, dans l'espoir de lancer un assaut d'ici deux ou trois jours.
S'y ajoute l'effet de ce que Jason Lyall, un enseignant américain de l'histoire des conflits, appelle « les quatre cavaliers » de l'Ukraine : le Javelin (missile antichar américain), le Stinger (antiaérien), la raspoutitsa (boue des champs provoquée par le dégel printanier) et TikTok (réseau social très prisé en Ukraine). Un arsenal auquel s'ajoutent les drones turcs Bayraktar et depuis peu les missiles suédois à courte portée NLaw et AT4.
De source américaine, jusqu'à 4.500 soldats russes auraient été tués en douze jours, et 6.000 de source européenne (soit un quart du total du bilan de l'intervention soviétique en Afghanistan entre 1979 et 1989). Moscou a reconnu 498 morts à la date du 2 mars et Kiev affirme avoir tué 12.000 soldats. Le nombre de blessés est sans doute quatre fois supérieur aux décès dans les deux camps.
Le pétrole et le gaz flambent [lien réservé abonné]
Les firmes de high-tech isolent la Russie [lien réservé abonné]
De son côté, le président Volodymyr Zelensky a admis d ans une interview [lien réservé abonné] à la télévision américaine ABC que ses ardeurs en matière d'adhésion à l'OTAN étaient « refroidies ». S'il continue d'évoquer les « soi-disant républiques du Donbass », il s'est dit « ouvert à un compromis sur la manière dont les gens vivent dans ces territoires ».
Le conflit s'étend aussi de jour en jour à l'économie mondialisée. Alors que la liste des firmes occidentales gelant ou cédant leurs activités en Russie s'allonge chaque jour, avec Adidas et Shell mardi, l'Union européenne pourrait ajouter, jeudi, la principale banque russe Sberbank (caisses d'épargne) à la liste des établissements financiers coupés du système électronique de paiements internationaux Swift.
Je tente une dernière fois de lancer un sujet apolitique qui ne part pas en sucette sur le sujet d'un suivi de la guerre.
J'espère que les modérateurs sauront se contenter de bannir les membres qui ne jouent pas le jeu, plutôt que de fermer la conversation.
Je compte faire un point hebdomadaire demain suite à celui de la semaine dernière, mais j'ai pas envie de passer plusieurs heures pour que deux personnes viennent faire clore le sujet en quelques minutes.
Je lance donc le sujet aujourd'hui avec un article des Echos que j'ai trouvé très intéressant (le premier à mettre en titre "l'essai de la Russie" d'encercler Kiev et du début d'enlisement, et pas de la "prise de Kiev dans les heures à venir !!"
. Je pense qu'au niveau médiatique on va passer doucement du 100% sensationnel/émotionnel/instantané confondant une guerre avec un film d'Hollywood, à une prise de conscience du temps long d'une guerre/ et d'une recherche de l'information plutot que de la simple émotion.
Le but de cette conversation n'est donc pas de déterminer qui sont les gentils, qui sont les méchants, qui a tort et qui a raison, mais seulement d'analyser cette guerre de manière factuelle.
Si ca ne marche pas, et que le sujet clôture à nouveau, les personnes intéressées peuvent me demander le topo hebdomadaire, je le fais de toute façon dans un autre cadre.
L'article en question n'est pas fiable à 100% et partial comme toujours (notamment le début, l'Afghanistan a fait beaucoup plus de pertes Russes que ce qu'il y a eu en Ukraine pour le moment.. ils corrigent après), mais l'essentiel de l'article n'est pas mensonger.
Article des Echos
[lien réservé abonné]Par Yves Bourdillon [lien réservé abonné]
Publié le 8 mars 2022 à 19:13Mis à jour le 9 mars 2022 à 9:03
Moscou essaye d'encercler Kiev
Les forces russes travaillent à un encerclement de Kiev avant un assaut décisif. Moscou aurait perdu en douze jours autant de soldats qu'en dix ans en Afghanistan, jadis. Washington et Londres instaurent un embargo sur l'importation de pétrole russe.
Les bataillons de chars ukrainiens, comme ici près de la ville de Sumy, sont complétés par des chars russes abandonnés par leurs servants. (Irina Rybakova)
L'armée russe n'avance quasiment plus [lien réservé abonné] au treizième jour de l'invasion russe de l'Ukraine. En revanche, les bombardements par avions et missiles demeurent intenses, notamment sur les villes de Karkhiv et Soumy dans le Nord-Est, et d'Izioum à l'est.
Les forces russes ont grignoté un peu de terrain mardi au nord est de Kiev, dans l'espoir de lancer un assaut d'ici deux ou trois jours.
Les quatre cavaliers de l'Ukraine
Cet embourbement apparent de l'armée russe pourrait s'expliquer par la nécessité, avant une nouvelle offensive générale, d'un regroupement et d'approvisionnement : les convois logistiques sont la cible prioritaire des embuscades ukrainiennes et les dotations en carburant, rations et munitions semblent avoir été sous-dimensionnées au début du conflit.S'y ajoute l'effet de ce que Jason Lyall, un enseignant américain de l'histoire des conflits, appelle « les quatre cavaliers » de l'Ukraine : le Javelin (missile antichar américain), le Stinger (antiaérien), la raspoutitsa (boue des champs provoquée par le dégel printanier) et TikTok (réseau social très prisé en Ukraine). Un arsenal auquel s'ajoutent les drones turcs Bayraktar et depuis peu les missiles suédois à courte portée NLaw et AT4.
Déjà un cinquième des pertes en Afghanistan
Si la situation sur le terrain évolue lentement, les pertes en hommes et armes lourdes semblent très intenses, selon des décomptes réalisés à partir de témoignages sur le terrain et de vidéos authentifiées et géolocalisées. Au moins 145 chars sur le millier déployé ont été détruits ou capturés, ainsi qu'une vingtaine d'avions de chasse et une douzaine d'hélicoptères.De source américaine, jusqu'à 4.500 soldats russes auraient été tués en douze jours, et 6.000 de source européenne (soit un quart du total du bilan de l'intervention soviétique en Afghanistan entre 1979 et 1989). Moscou a reconnu 498 morts à la date du 2 mars et Kiev affirme avoir tué 12.000 soldats. Le nombre de blessés est sans doute quatre fois supérieur aux décès dans les deux camps.
Des contacts diplomatiques toujours peu fructueux
Un début d'assouplissement pourrait se dessiner toutefois dans les positions de Moscou et Kiev. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rappelé, lundi, les exigences russes (reconnaissance de l'annexion de la Crimée et de l'indépendance du Donbass, ainsi que renonciation de Kiev à l'entrée dans l'Otan) en omettant celles exprimées en janvier (recul de l'Otan dans les limites de 1999) et la démilitarisation du pays et « dénazification » du régime.Le pétrole et le gaz flambent [lien réservé abonné]
Les firmes de high-tech isolent la Russie [lien réservé abonné]
De son côté, le président Volodymyr Zelensky a admis d ans une interview [lien réservé abonné] à la télévision américaine ABC que ses ardeurs en matière d'adhésion à l'OTAN étaient « refroidies ». S'il continue d'évoquer les « soi-disant républiques du Donbass », il s'est dit « ouvert à un compromis sur la manière dont les gens vivent dans ces territoires ».
La guerre économique s'étend
Parallèlement, sur le front diplomatique, le président chinois Xi Jinping a appelé mardi à « la plus grande retenue » les divers protagonistes, sans pour autant dénoncer l'invasion russe, lors d'un appel avec les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholz. Pékin avait affirmé la veille que son amitié avec la Russie était « sans limites ». Le président français, qui s'est entretenu une nouvelle fois mardi avec le président ukrainien, a reçu dans la foulée le secrétaire d'Etat Antony Blinken à Paris.Joe Biden bloque les importations américaines de pétrole et gaz russes
Le conflit s'étend aussi de jour en jour à l'économie mondialisée. Alors que la liste des firmes occidentales gelant ou cédant leurs activités en Russie s'allonge chaque jour, avec Adidas et Shell mardi, l'Union européenne pourrait ajouter, jeudi, la principale banque russe Sberbank (caisses d'épargne) à la liste des établissements financiers coupés du système électronique de paiements internationaux Swift.
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