L'article conseil du jour
Oublier son code confidentiel de carte bancaire arrive plus souvent qu'on ne le croit. Mais attention, trois tentatives infructueuses suffisent à bloquer définitivement la carte, voire à la faire avaler par le distributeur. Pour éviter d'en arriver là, plusieurs solutions existent.
De nombreuses banques – comme BoursoBank, La Banque Populaire ou encore la Caisse d'Épargne – permettent désormais de consulter son code à quatre chiffres directement depuis leur application mobile, après authentification sécurisée. Une alternative consiste à demander une « réédition du code », gratuite chez certains établissements (Hello bank, BoursoBank) mais généralement facturée autour de 10,18 euros, avec un délai d'environ cinq jours pour réceptionner le courrier.
Attention toutefois : une procédure urgente peut grimper jusqu'à 70 euros. En cas de blocage définitif, il faudra commander une nouvelle carte, ce qui coûte en moyenne 13,57 euros.
Enfin, si la carte est avalée par un distributeur, il est conseillé de contacter immédiatement l'agence ou de faire opposition pour éviter toute fraude, mais cette démarche peut coûter très cher.
L'article info pratique du jour
Autre sujet sensible : la fiscalité en cas de séparation. Lorsqu'un couple marié ou pacsé met fin à son union, le partage de leurs biens est soumis à un droit de partage réduit de 1,10% depuis 2022, contre 2,50% auparavant. En revanche, les concubins, eux, ne bénéficient pas de ce taux réduit.
Une récente réponse ministérielle rappelle que les couples en union libre restent soumis au taux plein de 2,50% du montant de l'actif partagé, après déduction des dettes. L'administration justifie cette différence par les obligations légales spécifiques aux mariages et PACS, qui n'existent pas dans le cadre du concubinage. En clair, pour les couples non mariés, la séparation s'avère plus coûteuse fiscalement. Aucune réforme n'est prévue pour harmoniser ces règles. Pour limiter la facture, certaines stratégies existent.
La date limite du jour
Enfin, les propriétaires fortunés doivent se préparer à une échéance fiscale imminente. L'impôt sur la fortune immobilière (IFI) doit en effet être réglé d'ici au 15 septembre minuit, avec un report possible jusqu'au 20 septembre en cas de paiement en ligne.
En 2024, près de 186 000 foyers ont déclaré un patrimoine immobilier taxable supérieur à 1,3 million d'euros, soit 10 000 de plus qu'en 2023. L'IFI a rapporté 2,2 milliards d'euros aux finances publiques. Nouveauté en 2025 : les contribuables pourront opter pour un paiement par prélèvement, soit en une seule échéance, soit de façon mensualisée, afin de mieux lisser la charge.