Souci avec la banque et le courtier.

RaquelG

Membre
Bonsoir,
Je suis très inquiète.
Nous voulons acheter une maison et nous avions contacter avec une banque. La banque prenait son temps et l'agent inmobilier nous aviez recommander un courtier. Le courtier a bougé rapidement et un soir nous a fait signé un document pour la banque " un avis favorable", sur le document, c'est marqué à la fin "un crédit vous engage et doit être remboursé". Finalement, la proposition qui nous a fait la première banque ( la banque que nous avions trouvé au début) est plus intéressante et nous voudrions l'accepter. Est-ce que c'est possible ou on doit accepter obligatoirement la banque du courtier? Merci.
 
bonjour,
vous pouvez ne pas donner suite à la proposition de votre courtier.
il suffit juste de le lui dire.....
et vous n'avez rien à lui payer si des honoraires étaient prévus car vous n'allez pas utiliser le prêt qu'il vous a présenté.
Vous pouvez donc contacter la première banque pour finaliserl'opération.
Bien cordialement
 
Les offres des courtiers ne sont pas toujours les plus intéressantes et les banques n'aiment pas forcément les apports de ces courtiers et ne feront pas d'efforts surhumains.
Très souvent les clients pensent que passer par un courtier sera plus intéressant, mais c'est une fausse idée dans de nombreux cas, surtout si vous avez un dossier béton.
 
NSK a dit:
Les offres des courtiers ne sont pas toujours les plus intéressantes et les banques n'aiment pas forcément les apports de ces courtiers et ne feront pas d'efforts surhumains.
Très souvent les clients pensent que passer par un courtier sera plus intéressant, mais c'est une fausse idée dans de nombreux cas, surtout si vous avez un dossier béton.

si vous le dites ........

ce sont les directions régionales des banques qui viennent me voir pour augmenter le nombre de dossiers déposés chez eux.

le tout c'est d'avoir une clientèle de bonne qualité et pas ce que ramasse le rateaux des agent immobiliers qui rameutent les clients

pour ma part 75 % de fonction publique et moyenne de revenus supérieure à 50.000 € par an
sans compter l'apport

après vous avez raison aussi sur certains points car nous avons bon nombre de courtiers qui balancent tout et n'importe quoi et la plupart des dossiers partent à la poubelles.
bref des bricolos du courtage

bien cordialement
 
Je suis conseiller financier, et par expérience dans ma banque, dans quasiment tous les dossiers "bétons" et lorsqu'un client nous indique qu'il a des propositions d'un courtier, nous baissons notre froc pour conclure le dossier. Baisse de taux d'environ 0.25% par rapport à la grille de taux préconisée par la banque.

Pourquoi ? car les dossiers des courtiers sont traitées par le siège et les crédits Immo avec les clients en face à face en agence sont traités directement en local. Et comme seuls les résultats comptes et les objectifs de ventes toujours plus hauts, le directeur d'agence ne veut louper aucun dossier pour être bien dans les classements.
Alors qu'au siège, ils se servent des dossiers des courtiers pour proposer de belles offres uniquement lorsqu'ils en ont besoin, c'est à dire lorsque les résultats régionaux ou nationaux sont en retard.

A l'inverse, si un client arrive en agence avec un ton agressif, exige un "Taux" et prends son banquier de haut, en général l'agence local ne fera pas d'effort particulier, car le conseiller n'aura pas l'envie de défendre le dossier auprès de sa hiérarchie.

Une discussion constructive et en toute intelligence avec sa banque est très souvent la meilleure des solutions, du moins dans ma Banque.
 
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NSK a dit:
Lorsqu'un client nous indique qu'il a des propositions d'un courtier, nous baissons notre froc pour conclure le dossier. Baisse de taux d'environ 0.25% par rapport à la grille de taux préconisée par la banque.
On en apprend des choses, même si on s'en doutait un peu !!

NSK a dit:
Pourquoi ? car les dossiers des courtiers sont traitées par le siège et les crédits Immo avec les clients en face à face en agence sont traités directement en local.
Et donc, pour un profil considéré comme sérieux, obtient-on un meilleur traitement que par un courtier ??

NSK a dit:
Et comme seuls les résultats comptes et les objectifs de ventes toujours plus hauts, le directeur d'agence ne veut louper aucun dossier pour être bien dans les classements.
Alors qu'au siège, ils se servent des dossiers des courtiers pour proposer de belles offres MAIS uniquement lorsqu'ils en ont besoin, c'est à dire lorsque les résultats régionaux ou nationaux sont en retard.
Vla-t-il pas qu'ils se font de la concurrence entre siège et agences ...

Les dessous de la conseillère !!
 
Pour un profil sérieux, effectivement les offres sont souvent meilleures qu'en passant par un courtier.
Bien sûr, comme partout il faut que le client argumente en toute intelligence, c'est à dire en s'affirmant sans aller dans l'excès, pour ne pas froisser le conseiller.

Les conseillers ne sont quasiment plus payés à la commission, juste des primes (très minimes) sur les résultats globaux trimestriels ou quadrimestriels. Nous restons des humains, et excusez moi de le dire, mais pour ma part je ne défends jamais le dossier d'un client qui me prends pour un con, me parle mal ou "exige" un taux. Et nous sommes pleinement défendu par notre hiérarchie face à ce style de client, même si sa surface financière est conséquente.

Enfin, effectivement il y a une forte concurrence entre les agences d'une même banque, les classements sortent tous les jours ... Nos principaux concurrents sont nos collègues des autres agences, car c'est le principal élément de comparaison pour monter en grade...
 
NSK a dit:
Je suis conseiller financier, et par expérience dans ma banque, dans quasiment tous les dossiers "bétons" et lorsqu'un client nous indique qu'il a des propositions d'un courtier, nous baissons notre froc pour conclure le dossier. Baisse de taux d'environ 0.25% par rapport à la grille de taux préconisée par la banque.

voilà la meilleure publicité pour les courtiers que je n'ai jamais vue.... candidats au crédit, courrez chez vos courtiers, la banque fera un geste!!!
 
Dans tous les domaines, c'est la même chose ... que ce soit avec le domaine de l'Assurance, chez son concessionnaire automobile... etc ! Par contre il faut un justificatif d'une proposition concurrente.
 
Au final, tout le monde sort gagnant : Les courtiers encaissent entre 1500 et 3000e avec les clients qui ne jurent que par eux, Les banques se servent des dossiers des courtiers uniquement lorsqu'elles ont besoin d'eux, et cette concurrence fait baisser les Taux pour les clients.

Ensuite il y a la question de l'Assurance sur le crédit, si le client indique de suite à sa banque qu'il prendra une assurance externe, les négociations de taux se bloquent direct. Je conseille fortement de souscrire l'assurance de la Banque et de changer éventuellement 1 an après.

Pour information, les crédits immo (hors assurances) ne représentent actuellement que 2% environ du Produit net bancaire d'une banque, c'est ridiculement bas et ça laisse une marge de manoeuvre à la Banque pour refuser de se battre sur certains dossiers ou avec certains clients qui ne mettent pas les formes dans le choix de leurs mots dans une négociation.
 
Dernière modification:
NSK a dit:
Pour un profil sérieux, effectivement les offres sont souvent meilleures qu'en passant par un courtier.
Bien sûr, comme partout il faut que le client argumente en toute intelligence, c'est à dire en s'affirmant sans aller dans l'excès, pour ne pas froisser le conseiller.
Cela me semble normal ....

NSK a dit:
Les conseillers ne sont quasiment plus payés à la commission, juste des primes (très minimes) sur les résultats globaux trimestriels ou quadrimestriels.
Après, on va se demander, à quoi cela sert que Ducros il se décarcasse ....

NSK a dit:
Nous restons des humains, et excusez moi de le dire, mais pour ma part je ne défends jamais le dossier d'un client qui me prends pour un con, me parle mal ou "exige" un taux.
J'aurais tendance à dire que même si son interlocuteur en est un (ou joue bien son rôle), on s'arrange pour ne pas le lui faire sentir (même si on en croise quand même certains ...)

Ensuite parler mal, ce n'est pas dans la bienséance, et il vaut mieux ne rien dire, se lever lorsque l'on constate une situation bloquée, prendre congé en présentant une carte de visite, et indiquer que vous êtes ouvert à une poursuite de la discussion, lorsqu'il aura changé d'avis ; si cela ne se produit pas, c'est tant pis !!

Voyons voir !
Exiger un taux est un chose, mais suggérer un alignement sur une offre concurrente ??

NSK a dit:
Et nous sommes pleinement défendu par notre hiérarchie face à ce style de client, même si sa surface financière est conséquente.
Quel est votre employeur, pour que je me fasse une idée ?

NSK a dit:
Enfin, effectivement il y a une forte concurrence entre les agences d'une même banque, les classements sortent tous les jours ... Nos principaux concurrents sont nos collègues des autres agences, car c'est le principal élément de comparaison pour monter en grade...
Cela me rappelle les grilles de promotion pyramidales de l'armée ...
 
Comme dans de nombreux métiers non payés à la commission, les primes sur résultats sont ridicules (l'équivalence de 50e/mois), nous ne nous battons pas en priorité pour ça malgré des salaires nets compris entre 22 et 30 ke maxi pour un conseiller généraliste.

Nous tentons surtout de répondre aux objectifs pour ne pas avoir les hiérarchiques sur le dos, devoir nous justifier de mauvais résultats auprès du directeur régional, et surtout pour avoir l'esprit libéré et serein en rentrant chez soi...

Lorsque qu'un conseiller a des résultats globaux corrects, il peut se permettre de défendre des dossiers immo en terme de taux avec les clients dont l'entretien en face à face aura été cordial, et à l'inverse faire un rapport peu valorisant dans le cas contraire. Nous sommes tous le con d'un autre... que ce soit au travail, dans la vie privée ou sur internet.

Le crédit Immobilier n'est qu'un produit d'appel vu les taux actuels et qui génère un profit ridicule pour une banque. Le crédit immo est avant tout un produit de fidélisation et un client qui arrive en ne cherchant qu'un taux et en refusant toute contrepartie (Assurance sur le prêt, assurance habitation, voir la domiciliation des revenus...) et tout dialogue, en sort rarement gagnant.

Le rôle d'un courtier prends alors tout son sens pour ce style de clientèle qui obtiendra ce qu'elle désire (ou pense désirer) auprès d'une Banque qui sera en difficulté face à ses objectifs. Bien sur, la clientèle des courtiers ne se limite pas à celle ci, fort heureusement. Il y a également les clients qui n'ont pas le temps de négocier avec les Banques, ne souhaitent pas prendre le temps, où ne se sentent pas à l'aise et souhaitent déléguer.
 
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Débat qui pourrait devenir intéressant ??

NSK a dit:
Comme dans de nombreux métiers non payés à la commission, les primes sur résultats sont ridicules (l'équivalence de 50e/mois), nous ne nous battons pas en priorité pour ça malgré des salaires nets compris entre 22 et 30 ke maxi pour un conseiller généraliste.
Vous parlez bien de rémunération annuelle ...

NSK a dit:
Nous tentons surtout de répondre aux objectifs (sous entendu de la banque) pour ne pas avoir les hiérarchiques sur le dos, devoir nous justifier de mauvais résultats auprès du directeur régional, et surtout pour avoir l'esprit libéré et serein en rentrant chez soi ...
Je sais ce que cela représente de se trouver en conflit (que l'on qualifiera de larvé), surtout en présence d'objectifs qui peuvent devenir irréalistes ...

Il est facile de dire : cette année c'était pas mal, mais vous n'avez fait que 95% ; l'an prochain, il faudra faire 115% ..... ; et je vous laisse imaginer au bout de la troisième année ...

NSK a dit:
Lorsque qu'un conseiller a des résultats globaux corrects, il peut se permettre de défendre des dossiers immo en terme de taux avec les clients dont l'entretien en face à face aura été cordial, et à l'inverse faire un rapport peu valorisant dans le cas contraire. Nous sommes tous le con d'un autre, moi le premier...
Oui, je sais bien que tout conseiller dispose de cette forme de pouvoir ; par contre, le client qui tient bien ses comptes sait gérer ses avoirs (et ne fiche pas un coup de boule verbal au conseiller), il me semble qu'il faut tout de même le ménager quelque peu ....

NSK a dit:
Le crédit Immobilier n'est qu'un produit d'appel vu les taux actuels et qui génère un profit ridicule pour une banque. Le crédit immo est avant tout un produit de fidélisation et un client qui arrive en ne cherchant qu'un taux et en refusant toute contrepartie (Assurance sur le prêt, assurance habitation, voir la domiciliation des revenus...) et tout dialogue, en sort rarement gagnant.
Mais comment allez-vous traiter un prospect (donc pas encore client) qui est déjà très satisfait des produits de contrepartie dont vous parlez mais ailleurs (surtout la domiciliation des revenus, qui peut déjà se trouver promise et engagée ?)

Ensuite et à l'époque présente, je ne crois plus trop à la fidélisation de la clientèle ; c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle certains sont multi-bancarisés, et ils vont faire leur marché en retenant les solutions originales ou utiles, mais à condition qu'elles soient compétitives ; j'ai quelques exemples qui me reviennent en tête, mais cela prendrait un tour trop personnel (pas forcément souhaité sur cet espace ...)

Cela me rappelle un nouveau conseiller qui arrive dans l'agence où j'ai ce que l'on va appeler mon compte principal, et qui veut à tout force me rencontrer rapidement ; nous prenons donc rendez-vous et bien entendu, il aura bien préparé l'entrevue ; perso, j'ai un petit dossier avec moi, mais qui n'est que d'un lointain rapport avec la gestion de mon compte (mais comme je n'ai pas eu à l'ouvrir ...)

Et au fil de la discussion, il se rend compte que je dispose d'avoirs qui ne sont pas dans son agence, et il s'en étonne ; je lui confirme avoir un PEA et des contrats AV ailleurs (sans plus), et je lui indique quelles sont les conditions de fonctionnement de ces avoirs, que ce soit en terme de délai d'exécution ou de frais encourus ....

Je ne lui pose alors qu'une seule question : êtes-vous prêt à vous aligner ?
Et il plonge soudain son nez sur les documents présents sur son bureau, puis nous passons à autre chose ...

Curieusement, cela fait plus de 6 mois de cela, et il ne m'aura pas encore rappelé ...

Bien entendu, le candidat à l'emprunt peut vous accorder l'assurance du prêt, mais souvent le défaut de ces assurances, c'est que vous payez sur la base du prêt accordé, et non sur la base du capital restant dû ; c'est ainsi que sur mes prêts (à l'époque où j'en avais) j'avais conclu avec un courtier en assurances une assurance sur le montant initial du prêt sur toute sa durée (comme un prêt in fine), mais avec une formule qui faisait qu'en cas de sinistre (décès ou invalidité par exemple), l'assureur remboursait le prêteur pour le reste dû, et l'assuré ou ses ayant droit pour le solde, c'est à dire la partie déjà remboursée en capital au prêteur ...

C'était une formule un peu plus onéreuse, mais comme c'était pour le locatif, les intérêts et assurances étaient aussi déductibles fiscalement, le tout pour une couverture mieux adaptée ...

NSK a dit:
Le rôle d'un courtier prend alors tout son sens pour ce style de clientèle qui obtiendra ce qu'elle désire (ou pense désirer) auprès d'une Banque qui sera en difficulté face à ses objectifs. Bien sûr, la clientèle des courtiers ne se limite pas à celle-ci, fort heureusement. Il y a également les clients qui n'ont pas le temps de négocier avec les Banques, ne souhaitent pas prendre le temps, où ne se sentent pas à l'aise et souhaitent déléguer.
Je n'ai pas le temps ....
Il se trouve que j'ai été parrain de plusieurs groupes dans une structure qui se nomme l'Avarap, et dans cet environnement, nous appelions cela des phrases ou expressions prétextes, qui ne servent donc qu'à tenter de justifier des prises de position qui n'ont pas de fondement ....

Alors ensuite, la situation des personnes qui ne sont pas à l'aise en situation de négociation, c'est différent ...
Mais la négociation, c'est aussi une chose qui s'apprend et s'expérimente ....
 
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Vastes débats !
Pour le coté commission, c'est la loi qui interdit aux banques de commissionner les produits vendus, il parait qu'il y avait des conflits d'intérêts, certains employés privilégiaient le taux de commission aux intérêts du client, quelle idée !

Pour le reste, chaque banque a sa politique. Les courtiers il y en a de toutes sortes. Quand le métier a débuté, ce n'est pas si vieux, il allait systématiquement présenter le dossier à la banque où le client était client et disait, si vous faites pas ce que je veux j'emmène le dossier ailleurs, de gentils maitre chanteur
C'est aussi grâce aux courtiers qu'on a vu débarquer des faux dans les dossiers, fausses fiches de salaire, faux relevés de comptes, certains ont une imagination débordante sur le sujet, tout est bon pour faire passer un dossier.
Il ne faut pas oublier qu'il y en a de parfaitement sérieux et compétent, parfois des anciens employés de banque, assureurs, agent immobilier
J'ai lu au début de ce post que le courtier avait été conseiller par l'agence immobilière, non le courtier paie l'agence immobilière pour rabattre des clients, ce n'est pas un conseil c'est une vente.
L'argumentaire qui dit que les courtiers trouvent moins cher est faux, qu'il négocie mieux les assurances, c'est faux, qu'on gagne du temps, j'ai du mal à comprendre que faire un crédit de 20 ou 25 ans et de plusieurs milliers d'euros ne vaut pas un jour ou deux de congés pour prendre sa sacoche et faire le tour des banques.

Tout ce que fait le courtier, banque et conditions, recherche d'une assurance est motivé par la commission qu'il prend chez son client, chez la banque, chez l'assureur, rien n'est innocent. Un courtier ne présentera votre dossier que dans les banques avec lesquelles il a un accord de commission et ne va donc pas faire le tour du marché mais va vous guider où mène ses propres intérêts.

Quant à la qualité des dossiers présentés, là encore il y a de tout, mais quand vous écartez votre propre client (un comble, les banques paient le courtier qui lui amène ses propres clients !), les dossiers qui n'ont aucune chance nulle part, il ne reste pas grand chose. Je n'ai pas souvenir en 25 ans de prêts immo d'avoir vu de supers dossiers arriver par un courtier.
Dernier élément vu coté banque, vous l'avez compris, un dossier immobilier c'est pas pour gagner de l'argent sur le dossier en lui même mais c'est pour tout ce qui va aller autour qui est rentable et un bon dossier courtier c'est souvent un produit sec, c'est à dire que le client conserve son ancien établissement et n'a que le crédit immo là où le courtier l'a emmené.

Je n'ai jamais été un grand fan des courtiers et je ne pense pas que leur plus value soit exceptionnelle, toutefois, je me répète, certains sont de bons professionnels, il n'est pas question, ici de mettre tout le monde dans le même sac et chacun garde la liberté de ses choix.
 
Bonjour,

hargneux a dit:
Pour le reste, chaque banque a sa politique.

Parfaitement d'accord avec toi;)

Il ne faudrait pas croire que ce qui est pratiqué dans un Etablissement se retrouve reproduit à l'identque dans toutes les banques.

Cdt
 
NSK a dit:
lorsqu'un client nous indique qu'il a des propositions d'un courtier, nous baissons notre froc pour conclure le dossier. Baisse de taux d'environ 0.25% par rapport à la grille de taux préconisée par la banque.

Dans ce cas le courtier ne gagne rien:
NSK a dit:
Au final, tout le monde sort gagnant : Les courtiers encaissent entre 1500 et 3000e avec les clients qui ne jurent que par eux,
Pas les courtiers ...
 
Ce sujet est un pléonasme
 
Pour tenter de répondre à certaines questions précédentes, malgré une concurrence accrue avec les nouveaux acteurs (Banques en ligne, Orange Bank, Compte Nickel... etc) la tendance actuelle pour les Banques traditionnelles, dont la mienne, est d'avoir un discours de plus en plus ferme face aux clients, du moins en local.

Après la vague de départ des clients vers les nouveaux acteurs, de nombreux clients reviennent vers les Banques traditionnelles (plus rassurantes) ou alors ne se servent des Banques en ligne uniquement comme compte secondaire.

Si un client ou un prospect ne souhaite qu'un Taux, il recevra une proposition mais "au prix catalogue". Si il refuse la domiciliation des revenus, il se fera bouler, et pour un prospect, nous lui diront d'aller revoir sa Banque principale.

Pour preuve, les courtiers indiquent dorénavant systématiquement à leurs clients qu'il est quasiment obligatoire de transférer l'assurance habitation (voir automobiles) chez la Banque prêteuse. Mon conseil pour un client est de faire le dos rond et d'accepter sans trop broncher les produits additionnels de la Banque (produits à marges) et de résilier ces produits 1 an après ni vu ni connu en courrier recommandé sans passer par son conseiller.

En cas de renégociation de taux future, le client aura un refus immédiat si la domiciliation n'est plus présente, mais vu les taux actuels.. les renégociations seront très très rares.

Un Banquier/Conseiller Financier/Commercial se vexe très rapidement, il est en première ligne car c'est votre premier interlocuteur, et l'un de ses rares pouvoir de votre conseiller financier est de soutenir ou détruire le dossier d'un client/prospect si l'entretien se déroule mal. Avec mes 25ke nets annuels, moi comme mes collègues refusons de nous prostituer et d'être pris en otage par un client au discours agressif. Je me répète, mais face au nombre croissant d'incivilités, la tendance des Banques ces dernières années est de défendre ses conseillers et d'écouter avec beaucoup de sérieux leur discours.

Concernant les courtiers et leur relation avec les banques, c'est un milieu un peu opaque. Le siège de ma Banque a par exemple un partenariat avec "Meilleurs Taux" et c'est traité directement avec le siège, qui lui va accepter de se prostituer à certaines périodes, afin que les grands patrons puissent se languir de meilleurs résultats commerciaux en cas d'objectifs non atteints, de sauver leurs places et se verser des primes toujours plus importantes.

Il est bon que le métier de courtier existe, même si ils se font doublement commissionner, et leur bonne image de rendeur de service et d'avocat auprès de la clientèle est plus floue qu'il n'y parait.
Si vous devez passer par un courtier, allez dans une enseigne nationale connue plutôt que chez la multitude de courtiers sans étiquettes qui se sont multipliés dans nos contrées (et qui disparaissent peu à peu), car elle traitent directement en local et non avec le siège, et aucun effort hormis le barème catalogue ne sera transmis par le directeur d'agence local (ces apports étant considérés comme des clients "chiants" et sans intérêt qui voudront le beurre, l'argent du beurre et la crémière).
Les clients qui passent par un courtier car ils n'ont pas "le temps de s'occuper de la négociation de leur crédit", effectivement c'est la phrase bateau que nous avons tous entendu, et n'est que le reflet de certains clients qui ne se sentent pas capables de négocier, ou qui n'ont pas l'envie de se prendre la tête en bataillant.

En réponse à Paal, moi non plus je ne crois plus en la Fidélisation, mais en tant que client il faut savoir accepter certaines conditions pour une demande de prêt Immo, car je le répète ça ne rapporte quasiment rien à une banque. Aujourd'hui, ce qui rapporte le plus à une banque, ce sont les assurances de biens et de personnes et la téléphonie ! Les Crédits Conso restent important car c'est du profit immédiat et rapide .
Concernant les placements, les Assurances Vie n'intéressent plus les Banques que pour la partie Unités de Comptes, si un client a une grosse somme à placer mais uniquement en fonds Euro, il n'y aura pas de souplesse particulière concernant la négociation des frais d'entrée, mais ça c'est un autre débat.
Idem pour les Livrets et l'Epargne Logement, qui sont aujourd'hui présentés comme un service offerts aux clients (car commission de gestion dérisoire versée par l'Etat), et la directive pour les conseillers est de ne pas perdre son temps si un client souhaite fermer tous ses livrets pleins et refuse un crédit conso.

Toutes mes réponses et argumentations sont relatives à ma vision au sein de ma Banque, cette vision est peut être sensiblement différente dans d'autres établissements. Après quelques années de gros doutes pour les Banques traditionnelles, il y a un sentiment général de grand retour en force des Banques ayant pignon sur rue.
La concurrence des Banques en lignes (qui sont des filiales, toutes en forts déficits hormis Fortunéo) aura permis aux Banques traditionnelles de remettre leur modèle en cause, de s'adapter à la digitalisation mais aura tout de même fait des dégats, avec la fermeture de nombreuses agences pour les secteurs les plus isolés.
 
NSK a dit:
Pour tenter de répondre à certaines questions précédentes, malgré une concurrence accrue avec les nouveaux acteurs (Banques en ligne, Orange Bank, Compte Nickel... etc) la tendance actuelle pour les Banques traditionnelles, dont la mienne, est d'avoir un discours de plus en plus ferme face aux clients, du moins en local.

NSK a dit:
Après la vague de départ des clients vers les nouveaux acteurs, de nombreux clients reviennent vers les Banques traditionnelles (plus rassurantes) ou alors ne se servent des Banques en ligne uniquement comme compte secondaire.

NSK a dit:
Si un client ou un prospect ne souhaite qu'un Taux, il recevra une proposition mais "au prix catalogue". Si il refuse la domiciliation des revenus, il se fera bouler, et pour un prospect, nous lui diront d'aller revoir sa Banque principale.

NSK a dit:
Pour preuve, les courtiers indiquent dorénavant systématiquement à leurs clients qu'il est quasiment obligatoire de transférer l'assurance habitation (voir automobiles) chez la Banque prêteuse. Mon conseil pour un client est de faire le dos rond et d'accepter sans trop broncher les produits additionnels de la Banque (produits à marges) et de résilier ces produits 1 an après ni vu ni connu en courrier recommandé sans passer par son conseiller.

NSK a dit:
En cas de renégociation de taux future, le client aura un refus immédiat si la domiciliation n'est plus présente, mais vu les taux actuels.. les renégociations seront très très rares.

NSK a dit:
Un Banquier/Conseiller Financier/Commercial se vexe très rapidement, il est en première ligne car c'est votre premier interlocuteur, et l'un de ses rares pouvoir de votre conseiller financier est de soutenir ou détruire le dossier d'un client/prospect si l'entretien se déroule mal. Avec mes 25ke nets annuels, moi comme mes collègues refusons de nous prostituer et d'être pris en otage par un client au discours agressif. Je me répète, mais face au nombre croissant d'incivilités, la tendance des Banques ces dernières années est de défendre ses conseillers et d'écouter avec beaucoup de sérieux leur discours.

NSK a dit:
Concernant les courtiers et leur relation avec les banques, c'est un milieu un peu opaque. Le siège de ma Banque a par exemple un partenariat avec "Meilleurs Taux" et c'est traité directement avec le siège, qui lui va accepter de se prostituer à certaines périodes, afin que les grands patrons puissent se languir de meilleurs résultats commerciaux en cas d'objectifs non atteints, de sauver leurs places et se verser des primes toujours plus importantes.

NSK a dit:
Il est bon que le métier de courtier existe, même si ils se font doublement commissionner, et leur bonne image de rendeur de service et d'avocat auprès de la clientèle est plus floue qu'il n'y parait.
Si vous devez passer par un courtier, allez dans une enseigne nationale connue plutôt que chez la multitude de courtiers sans étiquettes qui se sont multipliés dans nos contrées (et qui disparaissent peu à peu), car elle traitent directement en local et non avec le siège, et aucun effort hormis le barème catalogue ne sera transmis par le directeur d'agence local (ces apports étant considérés comme des clients "chiants" et sans intérêt qui voudront le beurre, l'argent du beurre et la crémière).

NSK a dit:
Les clients qui passent par un courtier car ils n'ont pas "le temps de s'occuper de la négociation de leur crédit", effectivement c'est la phrase bateau que nous avons tous entendu, et n'est que le reflet de certains clients qui ne se sentent pas capables de négocier, ou qui n'ont pas l'envie de se prendre la tête en bataillant.

NSK a dit:
En réponse à Paal, moi non plus je ne crois plus en la Fidélisation, mais en tant que client il faut savoir accepter certaines conditions pour une demande de prêt Immo, car je le répète ça ne rapporte quasiment rien à une banque..
En gros, vous êtes en train de nous dire que les banques font du phishing d'un nouveau genre

NSK a dit:
Aujourd'hui, ce qui rapporte le plus à une banque, ce sont les assurances de biens et de personnes et la téléphonie ! Les Crédits Conso restent important car c'est du profit immédiat et rapide ..
En fait les banques tradi font un peu comme Carrefour, de l'épicerie assortie d'un peu de finances ...

NSK a dit:
Concernant les placements, les Assurances Vie n'intéressent plus les Banques que pour la partie Unités de Comptes, si un client a une grosse somme à placer mais uniquement en fonds Euro, il n'y aura pas de souplesse particulière concernant la négociation des frais d'entrée, mais ça c'est un autre débat..

NSK a dit:
Idem pour les Livrets et l'Epargne Logement, qui sont aujourd'hui présentés comme un service offerts aux clients (car commission de gestion dérisoire versée par l'Etat), et la directive pour les conseillers est de ne pas perdre son temps si un client souhaite fermer tous ses livrets pleins et refuse un crédit conso..

NSK a dit:
Toutes mes réponses et argumentations sont relatives à ma vision au sein de la Banque dans laquelle j'exerce, cette vision est peut être sensiblement différente dans d'autres établissements. Après quelques années de gros doutes pour les Banques traditionnelles, il y a un sentiment général de grand retour en force des Banques ayant pignon sur rue..


NSK a dit:
La concurrence des Banques en lignes (qui sont des filiales, toutes en forts déficits hormis Fortunéo) aura permis aux Banques traditionnelles de remettre leur modèle en cause, de s'adapter à la digitalisation mais aura tout de même fait des dégâts, avec la fermeture de nombreuses agences pour les secteurs les plus isolés.
 
Effectivement, le crédit Immo n'est un simple produit de conquête et de fidélisation, nous pouvons parler de phishing.
Aucun intérêt commercial pour une Banque de financer un prospect sans l'assurance, ni domiciliation, ni produits additionnels hormis se mettre en risque en cas de défaut de remboursement (sauf pour gonfler les chiffres de vente par le siège).
Et quand je vois l'offre TV en grandes pompes de Fortunéo à 1.65% sur 15 ans avec réponse sous 48h, alors que l'on peut avoir du 0.9% sur 15 ans pour un financement de 100ke en banque traditionnelle en négociant, tout n'est qu'une histoire de communication....
 
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