Débat qui pourrait devenir intéressant ??
NSK a dit:
Comme dans de nombreux métiers non payés à la commission, les primes sur résultats sont ridicules (l'équivalence de 50e/mois), nous ne nous battons pas en priorité pour ça malgré des salaires nets compris entre 22 et 30 ke maxi pour un conseiller généraliste.
Vous parlez bien de rémunération annuelle ...
NSK a dit:
Nous tentons surtout de répondre aux objectifs (sous entendu de la banque) pour ne pas avoir les hiérarchiques sur le dos, devoir nous justifier de mauvais résultats auprès du directeur régional, et surtout pour avoir l'esprit libéré et serein en rentrant chez soi ...
Je sais ce que cela représente de se trouver en conflit (que l'on qualifiera de larvé), surtout
en présence d'objectifs qui peuvent devenir
irréalistes ...
Il est facile de dire : cette année
c'était pas mal, mais vous n'avez fait que 95% ; l'an prochain,
il faudra faire 115% ..... ; et je vous laisse imaginer au bout de la troisième année ...
NSK a dit:
Lorsque qu'un conseiller a des résultats globaux corrects, il peut se permettre de défendre des dossiers immo en terme de taux avec les clients dont l'entretien en face à face aura été cordial, et à l'inverse faire un rapport peu valorisant dans le cas contraire. Nous sommes tous le con d'un autre, moi le premier...
Oui, je sais bien que tout conseiller dispose de cette forme de pouvoir ; par contre, le client qui tient bien ses comptes sait gérer ses avoirs (et ne fiche pas un
coup de boule verbal au conseiller), il me semble qu'il faut tout de même le ménager quelque peu ....
NSK a dit:
Le crédit Immobilier n'est qu'un produit d'appel vu les taux actuels et qui génère un profit ridicule pour une banque. Le crédit immo est avant tout un produit de fidélisation et un client qui arrive en ne cherchant qu'un taux et en refusant toute contrepartie (Assurance sur le prêt, assurance habitation, voir la domiciliation des revenus...) et tout dialogue, en sort rarement gagnant.
Mais comment allez-vous traiter un prospect (donc pas encore client) qui est déjà très satisfait des produits de contrepartie
dont vous parlez mais ailleurs (surtout la domiciliation des revenus, qui peut déjà se trouver promise et engagée ?)
Ensuite et à l'époque présente,
je ne crois plus trop à la fidélisation de la clientèle ; c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle certains sont multi-bancarisés, et ils vont faire leur marché en retenant les solutions originales ou utiles, mais à condition
qu'elles soient compétitives ; j'ai quelques exemples qui me reviennent en tête, mais cela prendrait un tour trop personnel (pas forcément souhaité sur cet espace ...)
Cela me rappelle un nouveau conseiller qui arrive dans l'agence où j'ai ce que l'on va appeler mon compte principal, et qui veut à tout force
me rencontrer rapidement ; nous prenons donc rendez-vous et bien entendu, il aura bien préparé l'entrevue ; perso, j'ai un petit dossier avec moi, mais qui n'est que d'un lointain rapport avec la gestion de mon compte (mais comme je n'ai pas eu à l'ouvrir ...)
Et au fil de la discussion, il se rend compte que je dispose d'avoirs qui ne sont pas dans son agence, et il s'en étonne ; je lui confirme avoir un PEA et des contrats AV ailleurs (sans plus), et je lui indique quelles sont les conditions de fonctionnement de ces avoirs, que ce soit en terme de délai d'exécution ou de frais encourus ....
Je ne lui pose alors
qu'une seule question : êtes-vous prêt à vous aligner ?
Et il plonge soudain son nez sur les documents présents sur son bureau, puis nous passons à autre chose ...
Curieusement, cela fait plus de 6 mois de cela, et il ne m'aura pas encore rappelé ...
Bien entendu, le candidat à l'emprunt peut vous accorder l'assurance du prêt, mais souvent le défaut de ces assurances, c'est que vous payez
sur la base du prêt accordé, et non sur
la base du capital restant dû ; c'est ainsi que sur mes prêts (à l'époque où j'en avais) j'avais conclu avec un courtier en assurances une assurance sur le
montant initial du prêt sur toute sa durée (comme un prêt in fine), mais avec une formule qui faisait qu'en cas de sinistre (décès ou invalidité par exemple), l'assureur remboursait le prêteur pour le reste dû, et l'assuré ou ses ayant droit pour le solde, c'est à dire la partie déjà remboursée en capital au prêteur ...
C'était une formule
un peu plus onéreuse, mais comme c'était pour le locatif, les intérêts et assurances étaient aussi déductibles fiscalement, le tout pour une couverture mieux adaptée ...
NSK a dit:
Le rôle d'un courtier prend alors tout son sens pour ce style de clientèle qui obtiendra ce qu'elle désire (ou pense désirer) auprès d'une Banque qui sera en difficulté face à ses objectifs. Bien sûr, la clientèle des courtiers ne se limite pas à celle-ci, fort heureusement. Il y a également les clients qui n'ont pas le temps de négocier avec les Banques, ne souhaitent pas prendre le temps, où ne se sentent pas à l'aise et souhaitent déléguer.
Je n'ai pas le temps ....
Il se trouve que j'ai été parrain de plusieurs groupes dans une structure qui se nomme l'Avarap, et dans cet environnement, nous appelions cela des
phrases ou expressions prétextes, qui ne servent donc qu'à tenter de justifier des prises de position qui n'ont pas de fondement ....
Alors ensuite, la situation des personnes qui ne sont pas à l'aise en situation de négociation, c'est différent ...
Mais la négociation, c'est aussi une chose qui s'apprend et s'expérimente ....