Retour de l'ISF ou Impôt sur la Fortune Improductive

fdod a dit:
Oui en fait ils ont quasiment supprimé l'impôt sur la fortune immobilière 😄
qui pourrait s'en plaindre ?
 
Buffeto a dit:
qui pourrait s'en plaindre ?
La nation cherche un budget ayant un déficit moindre.
Tout dépend donc de l'efficacité fiscale et sociale du dispositif.
 
MDacier a dit:
Ça fait un an 1/2 que la France n'a plus de réel gouvernement, pourquoi pas 1 an 1/2 de plus ?!
Surtout que les chiffres de la croissance, nous dit on sont les meilleurs d'Europe...
 
moietmoi a dit:
La nation cherche un budget ayant un déficit moindre.
mais pour réduire le déficit il n'y a qu'une seule solution et tout le monde la connait : first of all diminuer les dépenses
 
Et diminuer les taxes, impôts, taxes sur les impôts, pour générer de l'activité et de la croissance.
 
Franckielestore a dit:
Et diminuer les taxes, impôts, taxes sur les impôts, pour générer de l'activité et de la croissance.
Si on veut générer de l'activité et de la croissance, il y a très certainement des impôts ou taxes à diminuer avant l'IFI dont l'impact sur l'activité économique est faible.
 
Buffeto a dit:
mais pour réduire le déficit il n'y a qu'une seule solution et tout le monde la connait : first of all diminuer les dépenses
Aucun parti n'est disposé à le faire ...
 
Buffeto a dit:
n'y a qu'une seule solution et tout le monde
Pourquoi tout le monde?
Personnellement, comme je crois pas loin de 50 voire 60% de la population, je suis pour une politique de la demande
Réduire les dépenses, pour les réduire,ferait diminuer la commande publique et initierait un cycle désastreux de déflation.
Mieux organiser chaque chaîne de commande et d'exécution dans le maquis de l'État est un vrai objectif, et générerait des économies.
Mais partir du fait qu'il faut faire des économies va désorganiser tant l'état que l'économie.
Dans une entreprise quand on fait un audit d'organisation qui débouche sur des changements majeurs , il faut souvent investir pour que le nouveau schéma directeur créé des economies récurrentes.
 
moietmoi a dit:
Réduire les dépenses, pour les réduire,ferait diminuer la commande publique
je ne te parle pas des dépenses d'investissement , juste des dépenses de fonctionnement ....ça serait déjà un bon début
 
Buffeto a dit:
juste des dépenses de fonctionnement ....ça serait déjà un bon début
Entièrement d'accord...
 
Accessoirement, si les administrations et écoles, collèges, lycée etc. pouvaient commander des fournitures a des tarifs "normaux" on économiserait ... des milliards !

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Bonjour l'abattement de 30% sur la résidence principale est bien maintenu dans cette version là.
 
Luciole49 a dit:
Bonjour l'abattement de 30% sur la résidence principale est bien maintenu dans cette version là.
Oui
 
Et il y a autre chose qui rentre dans cet impot ce les locations courte durée en LMNP car soit elles sont assujetties à la taxe d'habitation donc considérées logement dont le contribuable se réserve la jouissance soit elles sont louées toutes l'année et donc il ne s'agit plus d'un logement. Les LMP en revanche ne sont pas concernés ni les bailleurs qui louent à l'année même en résidence secondaire.
 
Seul peut constituer un logement et donc être pris en compte dans le calcul, les logements qui présentent les caractéristiques fixées par le décret du 20 janv. 2002, à savoir : un local comportant au moins une pièce principale d'une surface minimale de 9 mètres carrés ou d'un volume minimal de 20 mètres cubes avec le raccordement au réseau d'eau courante avec la présence d'un système de chauffage et d'aération minimales, ce qui exclut les chambres du sixième étage de l'immeuble qui ne répondent pas aux critères qualitatifs visés par ce décret sur les normes de décence et ce quand bien même, elles ne seraient pas considérées comme impropres à l'habitation, au sens du Code de la santé publique. Seront exclus les logements désormais considérés comme non décents avec les nouvelles normes de décence pour le DPE.
 
Les Suisses ont rejeté une taxation des successions de 50% pour les super-riches, à plus de 80%
 
Buffeto a dit:
Les Suisses ont rejeté une taxation des successions de 50% pour les super-riches, à plus de 80%
A partir de quelle somme était on considéré comme "super riche" en Suisse ?
 
Il s'agissait dune taxation sur les héritages de plus de 50MCHF soit a peu pres la meme chose en euros.
 
wwolf1 a dit:
Il s'agissait dune taxation sur les héritages de plus de 50MCHF soit a peu pres la meme chose en euros.
Et il s'agissait d'une proposition de taxe sur les héritages et les donations (donc pas exactement sur le patrimoine)... mais avec en sus un effet rétroactif !
 
D-Jack a dit:
Et il s'agissait d'une proposition de taxe sur les héritages et les donations (donc pas exactement sur le patrimoine)... mais avec en sus un effet rétroactif !
En France, la difficulté vient de la confusion.
L'impôt sur les revenus concerne les revenus.
Les droits de succession ou de donation concerne le patrimoine.
La TVA concerne la consommation, les prélèvements sociaux, les revenus.
L'ISF, l'IFI (immobilier pour lun ou fortune improductive pour l'autre) s'appliquent au patrimoine dont on exclut une partie au gré des raisonnements à la logique discutable des partis politiques.
L'un englobe la résidence principale en totalité ou après un abattement de 30%, l'autre l'exclut à concurrence de 1M€!!! sans parler des seuils et des taux.
Il serait plus pertinent à mon sens de réformer, si nécessaire, les droits de succession et de donation en tenant compte de la composition du patrimoine transmis, le cas échéant, tout en supprimant ces impôts populistes et bancals que sont l'ancien ISF ou l'IFI ancien ou nouveau.
Quand à l'IR, impôt très progressif, je considère qu'il est le plus juste et que son rendement pourrait être amélioré. En outre, il paraîtrait sage de remédier aux méthodes de contournements consistant par exemple à se faire payer en dividende plutôt qu'en salaire. Le changement de comportement des personnes concernées aurait probablement pour conséquence secondaire de faire entrer plus d'argent dans les caisses de retraite, outre d'améliorer les rentrées fiscales.
 
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