Kizzo a dit:
Petite précision : qu'il y ait 1 ou 2 notaires, les notaires ne sont par principe JAMAIS notaires de clients mais notaires d'une opération. L'un comme l'autre doivent veiller à la sécurité juridique de l'acte dans l'intérêt de l'ensemble des parties.
Oui mais les intérêts des vendeurs ne sont pas forcément en adéquation avec ceux des acquéreurs.
Par exemple, sur le nombre de refus demandé évoqué ci-dessus, un vendeur (et/ou son notaire) sera enclin à demander au minimum trois refus alors que, au contraire, le vendeur (et/ou son notaire) voudra le limiter à un seul refus.
Sur une clause suspensive d'obtention du crédit "au taux débiteur maximum de 3%" :
=> Quel que soit le taux < 3% ou = 3% ou > 3% il n'y aura jamais de problème si
le crédit est accordé et que l'acquéreur/emprunteur accepte ledit taux même si supérieur à la limite maximale du compromis
=> Pas de problème non plus si
le crédit est refusé avec un
taux juste égal à 3%
=> En revanche si le crédit est refusé avec
un taux inférieur à 3% pourtant
défini comme un maximum au compromis le vendeur pourra considérer que le crédit aurait pu être accepté si ledit taux avait été à son maximum car plus rémunérateur pour la banque.
En pratique cet argument est très contestable mais dans des posts antérieurs (faire recherches) l'on pourrait vérifier que des jurisprudences ont donné raison à des vendeurs sur ce point.
Cet exemple sur les taux peut s'étendre :
+ Au montant maximum du prêt
+ A la durée maximale
+ A l'apport personnel minimum
+ A la mensualité maximale (sans assurance/avec assurance)
=> Dès lors il revient aux professionnels de bien négocier et rédiger lesdites clauses suspensives afin, fonction des circonstances, que les suites à donner soient claires et ne laissent aucune place à des interprétations divergentes.
Cdt