Plusieurs prêts pour une seule acquisition immobilière -> TEG et frais notariés

vincent59 a dit:
Mais nul par il est noté que cette garantie est nécessaire à l'octroi de ce prêt, d'où ma question.

Dans mon message 19 je vous ai fait une réponse en considérant "mais nul par" comme si vous considériez que la mention était nulle pour la raison évoquée.

En fait il convenait de lire "nulle part" qui signifie à aucun endroit.

Si les garanties sont prévues dans l'offre, leur coût est à inclure aux éléments pour déterminer le TEG. Il n'est pas obligatoire de retrouver la mention "octroi". Chacun peut admettre que les deux (obtention du crédit et garantie) sont liées.
 
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en effet, désolé pour cette flagrante erreur d'orthographe ( mais qui ne le sera peut être bientôt plus...:ironie:)

Et , en effet, je suppose qu'il est intrinsèquement considéré que tout prêt nécessite une garantie...

Concernant l'estimation faite, relative à une garantie hypothécaire "conventionnelle non rechargeable (intégrée à l'acte) rang: 1 sans pacte commissoire"°°°, et un "privilège de vendeur et de PPD (intégrée à l'acte) rang: 1 sans pacte commissoire" elle est estimée à 3376 Euros à l'édition de l'offre de prêt mais sera finalement de 4594 Euros à la signature de l'acte de vente... N'est ce pas un gros écart et n'était il pas possible de mieux approcher les frais relatifs à ces garanties? Je suppose qu'en se renseignant, la banque aurait pu être bien plus proche de la réalité, non? En tout cas, je n'ai pas fait le calcul, mais cela risque de modifier significativement (au moins de 0,1%) le TEG...

°°° je ne sais pas ce que cela veut dire
 
commissoire : Clause d'un contrat de gage prévoyant l'appropriation du gage par le créancier en cas de non-paiement. (Clause en principe illicite.)
 
illcite? dans quelle mesure??
 
vincent59 a dit:
illcite? dans quelle mesure??

il faudrait demander à un juriste. moi, je suis juste un pigeon,... de passage....:ironie:
 
Non, en tant que tel il n'est pas illégal.

Par contre il n'est pas possible si le bien hypothéqué constitue le résidence principale de l'emprunteur.


FICHE : LE PACTE COMMISSOIRE

L’état du droit actuel (mars 20016)

Le pacte commissoire est une convention par laquelle les parties décident lors de la constitution du gage, que le créancier deviendra propriétaire de la chose gagée ou hypothéquée en cas de défaut de remboursement de sa dette par le débiteur.
En l’état actuel du droit, ce pacte est prohibé.

L’apport de la réforme (ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 relative aux sûretés)

Cette prohibition a l’inconvénient de priver le créancier d’un mode de réalisation simple et rapide du gage. Elle peut également conduire, en contraignant les parties à recourir à une vente judiciaire du bien en cas de défaillance du débiteur, à augmenter les frais de la sûreté, lesquels seront in fine de toute façon supportés par ce dernier.

Le risque pour le débiteur de voir perdre la propriété de son bien pour une créance inférieure à sa valeur peut être évité en exigeant une estimation préalable de la valeur du bien gagé par voie d’expertise au jour du transfert de propriété.

Enfin, l’ordonnance prend en considération l’interprétation restrictive par la jurisprudence de cette prohibition et la reconnaissance de la validité d’un pacte conclu postérieurement au gage.
Au regard de ces considérations, le Gouvernement a pris la décision de mettre fin à la prohibition.

Toutefois, afin de respecter l’équilibre des intérêts en présence, deux mesures sont posées en faveur du débiteur :

- D’une part, comme cela a déjà été évoqué ci-dessus, la valeur du bien remis en gage devra faire l’objet d’une estimation au jour du transfert de propriété au créancier, soit par expertise, soit par référence à sa cotation officielle sur un marché organisé au sens du code monétaire et financier. Aussi, est-il expressément prévu que, si la valeur du bien excède la dette garantie, le créancier doit verser au débiteur une somme égale à la différence. La réalisation de la sûreté ne pourra donc être une source d’enrichissement du créancier, mais devra être cantonnée au seul remboursement de sa créance.


- D’autre part, afin de préserver la protection des consommateurs, réputés moins avertis, le pacte commissoire ne pourra être conclu dans le cadre d’une opération de crédit mobilier à la consommation.

- Enfin, en matière immobilière, le pacte commissoire ne pourra être conclu lorsque l’immeuble hypothéqué constitue la résidence principale du débiteur.

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Cdt
 
Me concernant, il s'agit de ma résidence principale....A priori, cela était illégal en 2010, date de mon acquisition et de mes prêts... Mais que cela peut il impliquer?
 
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Dans le cas général il est possible depuis mars 2006 :

L’apport de la réforme (ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 relative aux sûretés)

Mais il ne peut pas concerner une hypothèque sur la résidence principale de l'emprunteur.

De toute façon vous n'êtes pas concerné puisque votre contrat de prêt prévoit "hypothèque conventionnelle rang 1 sans pacte commissoire et privilège de prêteur de denier rang 1 sans pacte commissoire.

vincent59 a dit:
Concernant l'estimation faite, relative à une garantie hypothécaire "conventionnelle non rechargeable (intégrée à l'acte) rang: 1 sans pacte commissoire"°°°, et un "privilège de vendeur et de PPD (intégrée à l'acte) rang: 1 sans pacte commissoire"

Cdt
 
tout à fait vrai. Mais je connais quelqu'un qui a ce type de garantie...
Merci pour l'éclairage sur ces éléments.
 
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