jjcol
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Bonjour,Béatrice74 a dit:Il a aussi un livret A, un LDDS, un LEP et un vieux PEP (ouvert il y a très longtemps). Tous ces 4 comptes sont pleins.
Vous ne précisez pas si le PEP est un PEP bancaire ou un PEP assurance.
Votre père avait 70 ans en 2010, la commercialisation des PEP a été arrêtée le 25/09/2003 mais on peut encore toujours le conserver. Il peut même être alimenté tant qu’il n’a pas atteint le plafond des versements.
Une partie ou la totalité des versements a donc forcément eu lieu avant 70 ans et s’il s’agit d’un PEP assurance la valeur actuelle de ces versements bénéficie de l’abattement de 152 500€ du régime des assurances-vie. Il peut aussi y avoir eu des versements après 70 ans, ceux-ci viennent se déduire de l’abattement de 30 500€.
En conséquence si l’abattement de 30 500€ est déjà totalement consommé par des versements PEP faits après 2010, l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie à 85 ans n’a plus aucun intérêt en termes d’exonération de droits de mutation. A l’inverse si rien n’a été versé, il faut envisager l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie avec un versement de maximum 30 500 € à placer en fonds euros et ne choisir que dans la liste des contrats sans frais.
Pour le surplus mieux vaut se tourner vers le contrat de capitalisation sorte de contrat d’assurance-vie bis mais qui présente deux avantages déterminants si on prépare une succession :
- Il peut faire l’objet d’une donation du vivant de votre père, donation en pleine propriété ou avec réserve d’usufruit et bénéficie dans ce cas des abattements des donations (100 000€ pour un enfant). Vous ouvrez un contrat de 97 000€ en 2025 et votre père vous en fait donation en 2026 par exemple.
- Au décès il n’est pas obligatoirement soldé mais peut être repris avec son antériorité fiscale par un héritier. Lorsqu’il aura atteint une antériorité de 8 ans vous bénéficierez des avantages fiscaux des remboursements sur assurance-vie. Vous ouvrez un ou plusieurs contrats qui suivront ce chemin.