poam5356 a dit:
Un ETF physique a en portefeuille exactement la composition de son indice de référence, celui qu'il réplique.
Je ne vois donc pas comment un ETF qui passe par un intermédiaire pour délivrer la performance pourrait faire mieux.
Un ETF physique a un certain nombre de contraintes qui l'empêche de répliquer parfaitement un indice:
- les retenues sur dividende
- les variations de capitalisation de l'ETF nécessitent des achats/ventes pendant lesquels l'émetteur de l'ETF perd le spread (d'autant plus élevé que les actions ont peu de volume échangé)
- sa valorisation annoncée est celle de la somme de ses titres
Tandis qu'un ETF synthétique va plutôt déclarer sa valorisation, en "s'arrangeant" pour qu'elle colle le mieux possible à l'indice (la valorisation de celui-ci n'est pas directement égale à sa performance, même si je pense qu'elle ne doit pas s'en écarter trop)
A tout cela s'ajoutent les frais de gestion. Détenir des actions semble être sensiblement plus cher que de détenir des dérivés mathématiquement choisis (ou alors c'est simplement facturé plus cher...)
Dernier point: les ETF physiques prêtent les titres qu'ils détiennent... ce qui réduit leurs frais mais augmente les risques.
Que la différence soit minime et n'intéresse que les institutionnels, je suis d'accord
Frais inclus, et fiscalité inclue (pour les ETF physiques non éligibles au PEA), la différence peut être massive.
Souvent 0.2 à 0.3%/an pour les frais et, en fonction de la perf de l'ETF et de votre TMI, de 0.6% à 1%/an grâce au PEA.
Encore une chose: Pour beaucoup d'épargnants, le fait de fuit la fiscalisation grâce au PEA est un critère de choix essentiel. Dans ce cas, l'investisseur peut se priver de choisir les "meilleurs indices" pour satisfaire aux contraintes du PEA. Les ETF synthétiques permettent de limiter cette erreur.