Ce que prévoient les marchés pour 2026
La demande mondiale d’or en
2025 a atteint un record de
1 313 tonnes au troisième trimestre, un niveau inédit depuis 25 ans, représentant environ
134,32 Md€. Pour
2026, les grandes banques comme
JP Morgan et
Goldman Sachs tablent sur une poursuite de la hausse, s’attendant à ce que le prix dépasse
3 680 €/oz, soit entre
130 000 et 135 000 €/kg.
Ces projections s’accompagnent de recommandations pour augmenter la part d’or dans les portefeuilles, entre
10 % et 20 % des allocations. Comme le souligne un expert, « longtemps cantonné à 5 % des actifs, le métal jaune représente désormais
10 %, voire jusqu’à
20 % des allocations recommandées par certains gestionnaires ».
Ce qui pousse les prix à la hausse
Plusieurs facteurs expliquent la montée des cours. Les
inquiétudes économiques [lien réservé abonné] restent fortes : la possibilité d’une récession aux États-Unis et la fragilité de certaines économies européennes pèsent sur les marchés. Parallèlement, l’offre a du mal à suivre une demande en expansion : les délais de fabrication des lingots s’allongent. Cette tension sur l’or physique soutient mécaniquement les prix.
En
2026, l’or devrait continuer d’être vu comme une assurance patrimoniale plutôt que comme un actif purement spéculatif. Les corrections passées, même marquées, ont été suivies de reprises. La recommandation principale demeure d’intégrer l’or comme stabilisateur dans un portefeuille diversifié et d’adopter une vision long terme