Bonjour,
grgoire51 a dit:
La méthode de réplication de l'ETF a-t'elle un impact sur le versement des dividendes ?
Oui.
grgoire51 a dit:
Un ETF à réplication artificiel comme le WPEA touche t'il les mêmes revenu qu'un ETF à réplication naturel ?
Non, c'est dû au frottement fiscal des dividendes.
Lorsque c'est un ETF physique, celui-ci possède les actions au prorata de l'indice. Admettons que l'ETF soit logé au Luxembourg, lorsque des dividendes américains sont versés à l'ETF il y a une retenue à la source du coté de l'IRS (fisc américain) de 15%.
Avec un ETF synthétique, il y a le même système en théorie si une banque américaine souscrit un swap sur indice avec une contrepartie non américaine, elle est généralement tenue de prélever le prélèvement à la source sur les dividendes équivalent à celui qui s'appliquerait à un investissement physique effectué par cette même contrepartie.
Mais il y a une exception dans la loi fiscale américaine qui permet d'éviter cette retenue à la source américaine (section 871(m) de la loi HIRE) justement sur les swaps sur indice.
Donc en résumé un ETF synthétique va toucher 100% des dividendes américains (si bien construit) alors qu'un ETF physique touche 85%.
Ce point est quand même contrebalancé par le coût annuel plus élevé du swap par rapport à l'ETF physique qui n'a pas de swap mais peut prêter les titres.
Néanmoins, au fur et à mesure les coûts des swaps diminuant, le synthétique parait plus performant.
Ci dessous, 2 ETF S&P 500 en $.
En bleu, celui de BNP Paribas, synthétique. En violet, celui d'iShares, physique version Core (faibles frais) basé en Irlande (retenue à la source de 15% dans la convention fiscale)
