Notion de résidence principale / secondaire !

nicolasc a dit:
Pourrais-tu m'en dire plus, c'est assez abstrait pour moi ?
Autant si j'avais déjà une résidence principale et que cet appartement était un investissement locatif je comprendrais, mais là, si je le garde et le mets en location, mon crédit actuel risquera de m'embêter pour acheter ma résidence principale le moment venu (je ne serai plus à 0% d'endettement comme pour l'achat de mon F2).

bien sur ma recommandation etait de garder le bien locatif 5 ans et le revendre pour acheter la RP. sinon la capacité d'endettement réduite par le pret du locatif vous genera surement. a la fois il n'est pas forcement necessaire d'acheter sa RP "le plus tot possible". ca se calcule. et surtout sur paris.

cote effet de levier, en fait il s'agit du concept de la rentabilité réelle d'argent virtuel (que vous n'avez pas vraiment).

par exemple vous possedez 10 000 euros, vous les placez (en AV ou sur un livret) vous en touchez les interets. tres bien. c'est un placement sans effet de levier car vous possedez l'integralité de la somme qui genere des "fruits" (ici des interets). imagions un placement a 3%, vous gagnez donc 300 euros d'interets par an brut.

autre exemple. vous avez toujours ces 10 000 euros, vous vous ne servez pour payer les frais de notaire d'un appartement a 100 000 euros, pour lequel vous souscrivez a un pret de 100 000 euros (cout total proche de 110 000). cet appartement est loué avec un rendement de 3% par exemple. vous touchez donc tout de suite des "fruits" (ici des loyers) sur une somme que vous ne possedez pas, du moins encore mais que vous possederez "a terme", c'est a dire au terme du credit.
C'est ce décalage (qui vous est benefique) que l'on appelle effet de levier. c'est une facon rapide de faire grandir votre patrimoine a terme en diminuant son pouvoir d'achat jusqu'au terme (les mensualités du pret).
 
charly406 a dit:
Avec un imprimé fiscal (2048-IMM-SD?), mais si non respect, redressement fiscal avec intérêts de retard. C'est un peu comme pour les engagements de locations dans le cas de la défiscalisation (2044-EB)
Merci pour le texte de loi complet. :clin-oeil:
Par contre, heureusement quand même que l'on trouve des pages internet dans lesquels ces textes sont traduits en langage "simple" ...
 
Merci pour ton explication ZRR, je comprends mieux maintenant. :clin-oeil:
 
nicolasc a dit:
Merci pour ton explication ZRR, je comprends mieux maintenant. :clin-oeil:

du coup on comprend mieux aussi pourquoi les banques ne veulent pas preter de l'argent pour que l'on le place en assurance vie , en obligations ou autre produits ...ca créérait une bulle monétaire énorme....
 
Bonjour,

Consentir un crédit pour financer la souscription d'un produit d'épargne générerait effectivement une création monétaire immédiate à due conccurence de son montant.

Mais ni plus ni moins que financer n'importe quel autre projet.

La monnaie ainsi créée va circuler :
+ De l'emprunteur/souscripteur "X" vers l'assureur par exemple
+ De l'assureur vers un autre support - disons emprunt d'Etat par exemple
+ Du Tésor Public vers un investissement public - disons le financement du ministère de la défence par Bouygues par exemple
+ De Bouygues vers les sous traitants - fournisseurs matériaux et salariés...etc...

Ainsi si au lieu de suivre tout ce circuit, notre emrunteur/souscripteur "X" avait directement commandé une prestation à Bouygues dans cet exemple, au niveau création monétaire, nous aurions exactement eu le même résultatat.

Cdt,
 
parce que vous supposez un investissement en fin de chaine....ce n'est pas dit.
 
Bonjour,

Tout d'abord, "l'investissement" que j'ai pris pour concrétiser par un exemple ne sera pas "une fin de chaîne".
Les sous straitants, fournisseurs de matériaux...et autres...continueront - en investissant, achetant des biens de consommation, payant des prestations de services....à faire circuler cette monnaie initialement créée à l'occasion d'un crédit consenti par une banque de dépôts.

J'aurais donc aussi bien pu prendre un autre exemple où "la supposée fin de chaîne" soit l'acquisition d'un bien de consommation ou le paiement de prestation de services.

Toute création monétaire à l'occasion d'un crédit consenti par une banque de dépôts a forcément des contreparties; ce n'est pas par hasard qu'en comptabilité nationale cette création monétaire est désignée par "Crédits à l'économie".

Cdt
 
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