utopiste a dit:
C'est la vie on ne peut pas gagner sur les deux tableaux tout le temps. Je ne sais pas si le transfert de PTZ peut être accepté si vous acheter un bien sur strabourg à la condition qu'il soit financé par la même banque.
Ce sujet à déja été abordé je crois, vous pourriez continuer à rembourser votre PTZ mais vous pourriez louer le bien déjà possédé au prix du marché.
Ce n'est pas une question d'être gagnant sur tous les tableaux. C'est simplement qu'une mesure qui est censée aider les gens à accéder à la propriété ne doit pas leur engendrer plus de problèmes qu'elle n'en résoud.
Un exemple simple : Mr X, marié et père de famille achète un appartement dans la région parisienne pour 200000€ grâce au PTZ qui permet de financer les 30000 ou 40000€ qui lui auraient autrement manqués. Sans le PTZ, cette opération aurait été irréalisable.
Au bout de 2 ans, Mr X est muté (c'est quand même ultra fréquent de nos jours). Son crédit est de 700€ par mois et la valeur locative de son bien est comprise entre 700 et 800€. En raison des restrictions du PTZ, il ne peut louer son appartement que 300€ par mois. Il ne pourra jamais assumer à la fois ses remboursements de crédit et son nouveau loyer.
Il se retrouve obligé de rembourser d'un coup 40000€ et on se demande bien où il va les trouver. Faire un nouveau prêt immobilier aurait un coût exhorbitant et il est loin d'être garanti que son salaire, qui peut très bien ne pas avoir évolué (et qui peut même avoir largement baissé s'il est muté en province) permettra de couvrir ces charges supplémentaires.
Mr X a deux options :
- louer le bien au prix de marché en toute illégalité et au risque de se faire prendre
- vendre son bien, et par la même de réaliser une grosse moins value (frais de notaire, crise immobilière...). Vendre un bien au bout de 2 ans n'est jamais une bonne idée. Le transfert de PTZ, impliquant une vente et l'achat d'un nouveau bien présente exactement les mêmes inconvénients.
En bref, Mr X, se retrouve dans la *censuré* "grâce" au PTZ.
D'un côté l'état aide les ménages un peu "justes" à accéder à la propriété (intention très louable). De l'autre, il ne se donne pas les moyens, à cause d'un carcan juridique trop strict, de s'assurer que son aide ne nuit pas aux utilisateurs.
Un exemple typique et qui à mon avis est la réalité d'un certain nombre "d'heureux" acquéreurs avec un PTZ. Le législateur aurait pu imaginer un remboursement un peu plus progressif de l'aide accordée où un droit de location moins contraignant dans les cas de force majeure (licenciement, mutation professionnelle).