1 - Défiscalisation 2025 : 5 stratégies pour réduire votre impôt l'an prochain
Il ne vous reste plus que quelques semaines pour agir et alléger la facture fiscale de 2026. Plusieurs dispositifs accessibles à tous permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt sur les revenus 2025. En premier lieu, les dons aux associations d'aide aux personnes en difficulté – Restos du Cœur, Croix-Rouge, MSF, Emmaüs, etc. – offrent une réduction allant jusqu'à 75% dans la limite de 1 000 euros. Autre levier : le plan d'épargne retraite (PER), qui permet de déduire les versements de vos revenus imposables, avec un gain fiscal plus élevé pour les contribuables dans les tranches supérieures.
Du côté des investissements, les fonds fiscaux comme les FCPI et FIP, ainsi que le crowdfunding en capital dans les PME, ouvrent droit à une réduction de 25%, sous conditions. Enfin, certaines SCPI fiscales, bien que plus rares aujourd'hui, permettent encore de bénéficier d'un allègement d'impôt si vous êtes prêt à immobiliser votre argent sur le long terme. Tous ces mécanismes sont soumis à un plafond global des niches fiscales de 10 000 euros par an. Plus d'infos.
2 - Retraite complémentaire Agirc-Arrco : une revalorisation attendue en novembre
Les 15 millions de retraités du privé affiliés à l'Agirc-Arrco pourraient bénéficier d'une hausse de leur pension complémentaire à compter du 1er novembre 2025. Selon les premières estimations, la revalorisation se situerait entre 0,6% et 1%, ce qui représente environ 3 à 6 euros de plus par mois pour une pension moyenne de 600 euros. La décision finale sera rendue lors du conseil d'administration du 17 octobre.
Cette modeste augmentation tient compte de l'inflation mesurée en septembre, minorée d'un facteur de soutenabilité, tout en respectant la « règle d'or » financière du régime. Les syndicats espèrent un effort maximal, dans un contexte de forte incertitude sur la revalorisation des retraites de base. En détails.
3 - Suspension de la réforme des retraites : quels effets sur votre âge de départ ?
Et si la réforme des retraites de 2023 était suspendue ? Un scénario encore très hypothétique, mais déjà envisagé par plusieurs syndicats et figures politiques, dont Élisabeth Borne elle-même. Si une telle décision voyait le jour en fin d'année, elle pourrait bénéficier à la génération 1963 ou 1964, en figeant l'âge légal de départ à 62 ans et 9 mois, au lieu des 63 ans prévus.
Cette pause pourrait aussi avoir un impact sur la durée de cotisation : actuellement en hausse progressive, elle atteindra 172 trimestres pour la génération 1967. Une suspension rapide pourrait fixer cette durée à 170 ou 171 trimestres. En somme, beaucoup d'incertitudes, mais des enjeux bien réels pour les futurs retraités. En savoir plus.