pollux1963 [lien réservé abonné] :
Je cherche la logique juridique. Peut être une entente entre les deux mondes ?
Quand une loi existe, la logique juridique c'est ... de l'appliquer. En revanche, quand une loi se fait, c'est le domaine du lobbying.
Aristide [lien réservé abonné] :
On ne se situe plus dans une banque coopérative mais dans une banque commerciale Société Anonyme par actions.
On imagine que ladite banque oblige ses emprunteurs a acheter ses actions pour pouvoir prétendre au crédit sollicité.
Ce que je veux souligner c'est que seules les banques mutualistes du genre de celle de pollux1963 (il ne faut pas généraliser, certaines se conduisent mieux) contestent au nom de la concurrence l'inclusion des parts dans le calcul du TEG. En prétendant que cette inclusion les désavantagerait!
Or ces parts minimisent leur coût d'accès au financement des prêts consentis.
Pour une banque "capitaliste" l'accès a aussi un coût,a fin de satisfaire aux ratios bancaires! Il serait donc tout aussi légitime qu'elles demandent à l'emprunteur d'acheter un nombre d'actions proportionnel, comme pour les parts, au montant emprunté. Or elle ne le font pas.
Autrement dit CASDEN de pollux1963 réussit l'exploit de strictement renverser la question. Aidée en cela par un rapport d'un universitaire qui représente un acte de lobbyisme éhonté afin de faire pression sur la Cour de cassation. Même si elle ne l'a pas reproduit devant elle, par une prudnece bien compréhensible tant ce document la desservirait devant la Haute cour.
En faisant souscrire ces parts, elles peuvent minimiser le taux nominal pratiqué, mais elles ne veulent pas, néanmoins, majorer (si faiblement!) le TEG qui doit en résulter.
C'est donc clairement aussi une pratique anti-concurrentielle, et pas seulement une violation des droits du consommateur.
Prenons un autre exemple pour approfondir la problématique: nul ne conteste l'inclusion des frais d'hypothèque dans le TEG. Or cette garantie permet bien d'abaisser le taux nominal pratiqué. Dès lors si elle n'était plus à inclure, la banque demandant cette garantie serait avantagée.