Ils en sont là?

L'appel n'est donc pas certain.
Je me posais la même question, mais puisque la rumeur veut qu'il y ait appel, quelles peuvent être les conséquences?
- défavorable: pourquoi ne pas avoir réagi au TGI?
- favorable: jugement fondé en partie sur les sentiments du juge, qui pourraient voir s'opposer des arguments solides.
Ce qui fait que depuis le début j'ai vu dans ce moyen un levier redoutable contre les montages si astucieux du CF. Et le plus imparable.
C'est vrai, tout le monde peut le reconnaître.
Je pense toujours qu'il y a moyen de faire mieux, par des moyens supplémentaires.
Bonne analyse de la clause piège.
Pas d'accord.
Le juge reconnait que le TEG n'est calculé qu'avec le taux initial. C'est un bon début. Il lui manque la compréhension que le taux initial était un taux d'appel, et que de fait:
- le TEG n'était pas le miroir de la réalité du prêt
- Il était inférieur à sa valeur issue d'un calcul habituel, et donc vise à obtenir indûment le consentement de l'emprunteur.
- Le TEG a pour rôle indiscutable de comparer les prêts, le juge semble l'oublier, qu'ils soient fixes ou variables. bien sûr le caractère aléatoire du taux nécessite de "fixer les variables" à la date de l'offre pour le calcul du TEG concernant les taux variables.
Le juge n'a pas mieux compris le fonctionnement du prêt que celui de Paris (l'avocat?), il y avait déjà dans les faits de quoi caractériser le dol.
En conséquence, puisque le juge pense que le taux maximum existe dans ces prêts, mais qu'il doit se comprendre sans la partie fixe (ce qui ferait un cap à 2,8%!!), le jugement sera d'application problématique comme pour Paris:
- Le capital ne sera vraisemblablement pas remboursé en fin de prêt, à moins que par chance ces quelques années à taux très bas le permettent.
- L'emprunteur peut continuer à avoir un amortissement faible ou négatif, donc, théoriquement, un coût du prêt très fort. Beaucoup plus fort qu'un taux fixe avec les mêmes données.
Le juge ne pouvait pas se passer d'examiner la méthode de remboursement du prêt. Le jugement est censé être favorable mais ne le sera pas forcément, j'espère pour eux qu'il y aura appel. C'est peut-être aussi la raison de l'absence du défenseur.
Il faudrait demander des mesures d'instruction pour établir si le CF a formaté ses employés de façon à ce qu'ils égarent les clients sans le savoir. Ceci afin d'établir des maneuvres dolosives (dol civil...ou pénal selon ce qui sera établi).
Ce serait bien, des conseillers anonymes l'ayant déjà avouer lors de plusieurs reportages télé... à moins que la responsabilité du CF soit établie au pénal
