Nivelle
Contributeur régulier
Pour NIKLOS : Un joli texte d'un agriculteur CATALAN très réaliste
L’écolo, l’agriculteur et le pompier ! (Par un agriculteur Catalan en colère !)
Il fut un temps où l’on comprenait que la terre devait être cultivée, entretenue, soignée. Où les maraîchers, les arboriculteurs, les bergers, les éleveurs, les vignerons faisaient bien plus que nourrir les villes : ils façonnaient les paysages, prévenaient les catastrophes, maintenaient un équilibre entre nature et société.
Aujourd’hui, on les pousse peu à peu vers la sortie, au nom d’idéaux écologiques souvent déconnectés du réel.
Dans cette vision enchantée du monde, on arrache les vignes, on laisse les champs retourner à la broussaille, et on applaudit l’idée de "renaturer" les campagnes. On se dit que la biodiversité va revenir, que les loups et les papillons vont sauver la planète. Puis… ça flambe.
Et quand le feu prend, qui appelle-t-on ? Le pompier.
Ce pompier qui monte en première ligne au détriment de sa vie, sous une sécheresse historique, pour lutter contre des incendies nourris par des territoires abandonnés par l’homme.
Ce pompier qui doit compenser l’absence d’agriculteurs, de forestiers, de bergers.
Car si on arrêtait de prendre les agriculteurs pour des criminels, et les pompiers pour des magiciens, on ferait peut-être de vraies politiques intelligentes.
On ne protège pas un pays en laissant les campagnes mourir. On le protège en les faisant vivre.
Parce qu’à la fin, quand l’écolo radical aura réussi à faire fuir tous les paysans… il ne restera plus qu’à appeler le pompier. Encore... et encore....
L’écolo, l’agriculteur et le pompier ! (Par un agriculteur Catalan en colère !)
Il fut un temps où l’on comprenait que la terre devait être cultivée, entretenue, soignée. Où les maraîchers, les arboriculteurs, les bergers, les éleveurs, les vignerons faisaient bien plus que nourrir les villes : ils façonnaient les paysages, prévenaient les catastrophes, maintenaient un équilibre entre nature et société.
Aujourd’hui, on les pousse peu à peu vers la sortie, au nom d’idéaux écologiques souvent déconnectés du réel.
Dans cette vision enchantée du monde, on arrache les vignes, on laisse les champs retourner à la broussaille, et on applaudit l’idée de "renaturer" les campagnes. On se dit que la biodiversité va revenir, que les loups et les papillons vont sauver la planète. Puis… ça flambe.
Et quand le feu prend, qui appelle-t-on ? Le pompier.
Ce pompier qui monte en première ligne au détriment de sa vie, sous une sécheresse historique, pour lutter contre des incendies nourris par des territoires abandonnés par l’homme.
Ce pompier qui doit compenser l’absence d’agriculteurs, de forestiers, de bergers.
Car si on arrêtait de prendre les agriculteurs pour des criminels, et les pompiers pour des magiciens, on ferait peut-être de vraies politiques intelligentes.
On ne protège pas un pays en laissant les campagnes mourir. On le protège en les faisant vivre.
Parce qu’à la fin, quand l’écolo radical aura réussi à faire fuir tous les paysans… il ne restera plus qu’à appeler le pompier. Encore... et encore....