Le risque du recours au courtier

Bonjour,

MAXMJB a dit:
la situation est bloquée car les acheteurs n’ont aucun justificatif de refus d’une banque mais seulement un courrier d’un courtier, sans signature ni cachet, annonçant qu’il ne financerait pas l’achat.

Le premier message d'Elaphus doit vous être utile. Vous êtes dans une situation favorable. Reste à savoir si vos acquéreurs ont la trésorerie pour honorer rapidement cette clause pénale.

Les acheteurs nous disent qu’étant passés par un courtier, ils ont tout délégué à celui-ci, n’ont effectué personnellement aucune démarche auprès de banque et qu’ils n’ont donc aucune responsabilité.
Ils n'auront qu'à l'expliquer au juge !

le notaire, bien que reconnaissant la non validité des documents, nous invite à signer un protocole nous proposant d’accepter comme valable le courrier du courtier
Est ce votre notaire ou celui des acquéreurs ? Cette recommandation me laisse à penser qu'il s'agit du notaire des acquéreurs et que son intérêt est contraire au votre. Il est quand même surprenant qu'un notaire vous demande de vous désister en reconnaissant qu'il vous présente un faux !

Quel intérêt auriez vous à signer ?
Vous auriez peut-être avantage à interroger par écrit le courtier pour avoir sa confirmation

Une transaction est faite de concessions réciproques, alors que vous donne l'acheteur si vous acceptez la lettre du courtier. La clause pénale est de 10 % l'acheteur vous propose 0 % . A ce stade il n'y a pas de concessions de sa part. Il est nécessaire qu'il fasse un effort.

Cdlt
 
MAXMJB a dit:
D’autre part le notaire, bien que reconnaissant la non validité des documents, nous invite à signer un protocole nous proposant d’accepter comme valable le courrier du courtier afin de constater la caducité en vue de pouvoir rendre la provision aux acheteurs et ne pas avoir à appliquer la clause pénale qui a été fixée à 10% du prix de vente et qui est normalement applicable au cas où les obligations du vendeurs n’ont pas été réalisées.
J’aimerais avoir votre avis sur ce genre de problème et savoir si cette pratique était courante.

De toute évidence les acheteurs ne sont pas en mesure de financer ce bien, même s'ils n'ont pas LE document officiel qui le prouve (un refus de prêt en bonne et due forme).
A votre place, je serais pragmatique et je ferais ce que le notaire recommande pour pouvoir remettre au plus vite mon bien en vente.
 
Pourquoi ne pas chercher à transiger sur une somme intermédiaire (entre 10 et... 0 % !) ?
Comme dit Vivien ici les ex-acheteurs ne font pas d'effort.
 
Bonjour, est-ce toujours d'actualité? il y a eu des jugements à ce sujets récemment?
 
Bonjour
Personnellement j'ai un mauvais souvenir du courtier chez lequel j'avais effectué mon stage de master
C'était il y a longtemps en 2005 . Il passait toujours par la même banque en l'occurrence celle qui lui assurait la meilleure commission et il ne s'embêtait pas du tout à faire des analyses des taux par profil. Les clients, naifs et incrédules, pensaient faire une affaire en passant par lui car il leur disait qu'il avait négocié le meilleur taux. Du coup ses clients lui faisaient confiance et n'allaient pas eux-mêmes démarcher des banques. Je viens de signer mon compromis de vente et j'ai décidé moi-même de contacter les banques. Je pars du principe en matière de courtage immobilier qu'on n'est malheureusement meilleur servi que par soi-même. J'ai demandé l'avis de mes collègues de travail qui ont acheté il y a pas longtemps et qui ont fait appel en parallèle à un courtier et au final ils ont trouvé mieux en démarchant eux même les banques. Si ces courtiers étaient si efficaces pourquoi ont-ils finalement moins réussi que leurs propres clients? Comment des clients, simples amateurs, peuvent faire mieux que de soi disant professionnels du secteur? J'ai du mal à évaluer la proportion de véreux dans ce métier mais j'ai l'impression qu'elle s'accroit au fur et à mesure que les années passent.
 
Mang75 a dit:
Bonjour
Personnellement j'ai un mauvais souvenir du courtier chez lequel j'avais effectué mon stage de master
C'était il y a longtemps en 2005 . Il passait toujours par la même banque en l'occurrence celle qui lui assurait la meilleure commission et il ne s'embêtait pas du tout à faire des analyses des taux par profil. Les clients, naifs et incrédules, pensaient faire une affaire en passant par lui car il leur disait qu'il avait négocié le meilleur taux. Du coup ses clients lui faisaient confiance et n'allaient pas eux-mêmes démarcher des banques. Je viens de signer mon compromis de vente et j'ai décidé moi-même de contacter les banques. Je pars du principe en matière de courtage immobilier qu'on n'est malheureusement meilleur servi que par soi-même. J'ai demandé l'avis de mes collègues de travail qui ont acheté il y a pas longtemps et qui ont fait appel en parallèle à un courtier et au final ils ont trouvé mieux en démarchant eux même les banques. Si ces courtiers étaient si efficaces pourquoi ont-ils finalement moins réussi que leurs propres clients? Comment des clients, simples amateurs, peuvent faire mieux que de soi disant professionnels du secteur? J'ai du mal à évaluer la proportion de véreux dans ce métier mais j'ai l'impression qu'elle s'accroit au fur et à mesure que les années passent.
Tiens c'est intéressant comme témoignage.
Lors de mon premier achat j'ai fait appel à un courtier et j'ai consulté 2 banques. J'ai effectivement fait mieux que le courtier.
Aujourd'hui j'envisage un second achat.
Je n'arrive pas à avoir un prêt relai intéressant et je n'arrive pas à aussi facilement faire entendre raison les banques sur l'assurance (j'ai vieillit depuis). Du coup je me pose de nouveau la question du courtier.
J'ai clairement des arguments mais je n'arrive pas et je n'ai pas le temps (grosse activité professionnelle) des les valoriser.
 
Mang75 a dit:
Bonjour
Personnellement j'ai un mauvais souvenir du courtier chez lequel j'avais effectué mon stage de master
C'était il y a longtemps en 2005 . Il passait toujours par la même banque en l'occurrence celle qui lui assurait la meilleure commission et il ne s'embêtait pas du tout à faire des analyses des taux par profil. Les clients, naifs et incrédules, pensaient faire une affaire en passant par lui car il leur disait qu'il avait négocié le meilleur taux. Du coup ses clients lui faisaient confiance et n'allaient pas eux-mêmes démarcher des banques. Je viens de signer mon compromis de vente et j'ai décidé moi-même de contacter les banques. Je pars du principe en matière de courtage immobilier qu'on n'est malheureusement meilleur servi que par soi-même. J'ai demandé l'avis de mes collègues de travail qui ont acheté il y a pas longtemps et qui ont fait appel en parallèle à un courtier et au final ils ont trouvé mieux en démarchant eux même les banques. Si ces courtiers étaient si efficaces pourquoi ont-ils finalement moins réussi que leurs propres clients? Comment des clients, simples amateurs, peuvent faire mieux que de soi disant professionnels du secteur? J'ai du mal à évaluer la proportion de véreux dans ce métier mais j'ai l'impression qu'elle s'accroit au fur et à mesure que les années passent.
Bonjour,

Étant fonctionnaire, je suis allé voir le csf, association qui a bonne réputation pour m'accompagner du côté du montage financier.

Ce qui me rassure dans leur manière de fonctionner c'est la pre étude de la solvabilité du projet et aussi l'analyse de mon profil.

J'aime bien leur certificat de visa acquéreur qui est un gage de sérieux quand on visite un bien qui nous plaît et qu'on veux montrer pâte blanche quand une offre d'achat est faite.

Quand a capfi pour l'instant je n'ai été qu'au stade de la pré étude gratuite. A vraie dire dans mon cas, capfi réduirait mon épargne disponible pour rien.

Je n'ai rien signer les concernant et j'ai mis à profit ma réflexion pour réaliser que ce ne sera pas le moyen efficace pour obtenir de meilleures taux.
 
kaziklu a dit:
J'ai clairement des arguments mais je n'arrive pas et je n'ai pas le temps (grosse activité professionnelle) des les valoriser.
C'est surtout dans ce cas, ainsi que pour les dossiers "complexes" a valoriser aux banques - qu'un bon courtier sera utile.
Sinon, en effet, la valeur ajoutée est faible pour un cout important.

Mais sinon, comme dans tous les métiers, il y a d'excellents courtiers et de mauvais courtiers.
 
MDacier a dit:
C'est surtout dans ce cas, ainsi que pour les dossiers "complexes" a valoriser aux banques - qu'un bon courtier sera utile.
Sinon, en effet, la valeur ajoutée est faible pour un cout important.

Mais sinon, comme dans tous les métiers, il y a d'excellents courtiers et de mauvais courtiers.
Mon message avait plus d'un an. Au final j'ai trouvé une banque qui m'a suivi de manière simple pour moi en tous cas.
Prêt relai sans difficulté.
Assurance compétitive sous reserve de faire une prise de sang et un rdv cardiologue.
 
Bonjour,
MDacier a dit:
C'est surtout dans ce cas, ainsi que pour les dossiers "complexes" a valoriser aux banques - qu'un bon courtier sera utile.
Sinon, en effet, la valeur ajoutée est faible pour un cout important.
Pour des emprunteurs qui manquent de temps et/ou de compétences et/ou de facultés de négociation le recours aux services d'un courtier peut être une solution.

Mais, concernant l'optimisation du plan de financement, c'est tout autre chose.

Outre de vraies et larges compétences une telle démarche demande du temps et, le temps c'est de l'argent.
Dans l'immense majorité des cas le courtier se contentera donc de solliciter quelques banques et de proposer le meilleur taux obtenu.

Optimiser un plan de financement c'est :
+ Définir avec le client l'échéance cible qu'il veut et peut payer eu égard à sa capacité de remboursement
+ Prévoir plusieurs lignes "gigognes" utilisant au mieux la hiérarchie des taux (plus la durée est courte, plus le taux est faible)
+ Calculer les durées optimales (et non plus la mensualité puisqu'elle est définie en postulat de départ)
+ Calculer la combinaison "Durées/Taux/Montants" donnant le coût du crédit corrigé (= impossible d'obtenir un TAEG sur l'ensemble d'un plan financement) le plus faible possible.

Si vous connaissez des courtiers qui pratiquent ainsi ne manquez pas d'en informer les lecteurs, ils vous en remercieront.:)

Cdt
 
@Aristide, honnêtement les prêt gigogne j'ai pratiqué une fois et je n'y suis pas revenu. C'était effectivement moins cher sur 25 ans mais sur ma durée de possession c'était moins bien.

Par contre je suis tombé sur une banque (et non pas un courtier) qui a étudié la possibilité de ne racheter en prêt relai qu'un me partie des prêts et de garder un prêt employeur à 0% pour optimiser les coûts. Qui a eu le culot de ne pas garantir l'ensemble des prêts en demandant un engagement de remboursement à la vente de mon précédent logement (dont la vente n'est au final pas un long fleuve tranquille). La conseillère a su faire passer le dossier en validation direction.
Pas froid aux yeux la dame!
 
kaziklu a dit:
@Aristide, honnêtement les prêt gigogne j'ai pratiqué une fois et je n'y suis pas revenu. C'était effectivement moins cher sur 25 ans mais sur ma durée de possession c'était moins bien.

Par contre je suis tombé sur une banque (et non pas un courtier) qui a étudié la possibilité de ne racheter en prêt relai qu'un me partie des prêts et de garder un prêt employeur à 0% pour optimiser les coûts. Qui a eu le culot de ne pas garantir l'ensemble des prêts en demandant un engagement de remboursement à la vente de mon précédent logement (dont la vente n'est au final pas un long fleuve tranquille). La conseillère a su faire passer le dossier en validation direction.
Pas froid aux yeux la dame!
Bonjour, l'ordre irrévocable a le mérite de ne pas être onéreux et présente cette garantie à ce que le notaire, en premier lieu, solde le prêt relais avec le fuit de la vente...Ca n'a rien d'aventureux...et c'est gratuit...Pourquoi s'en priver !!!! ;) Par ailleurs, m'est avis que la banque a fait en sorte de vous permettre de lever les garanties à la revente du bien...A cet égard, le prêt employeur n'"existe" pas...
Suis surpris par votre assertion relative au lissage des encours...Dans la mesure où le sous-amortissement n'est plus toléré depuis des lustres, je ne comprends pas comment ce montage a pu vous être défavorable...Pouvez-vous, svp, m'éclairer ? :)
 
Bonjour,
kaziklu a dit:
honnêtement les prêt gigogne j'ai pratiqué une fois et je n'y suis pas revenu. C'était effectivement moins cher sur 25 ans mais sur ma durée de possession c'était moins bien.
D'abord je serais vraiment étonné/surpris que l'on vous ait "étudié" un plan de financement optimisé suivant les principes que j'ai exposés ci-dessus.
Je présume que vous avez eu un simple/banal lissage d'échéance avec un calcul d'échéances à partir de durées définies/imposées et non pas un calcul de durées optimisées dérivant des taux associés; donc plus faibles sur les durées les plus courtes et inversement

Mais, même si, avec une durée raccourcie, l'impact en réduction du coût du crédit (simple et corrigé ainsi que du TAEG financier = le TAEG légal c'est de la foutaise) ) est réduit il reste néanmoins réel.

C'est facile à comprendre puisque, compte tenu de taux corrélés aux diverses durées le taux d'ensemble du plan de financement reste forcément moins élevé qu'avec un seul taux calqué sur celui en vigueur pour le durée la plus longue.

Dans un tel montage optimisé les économies proviennent donc :

+ D'un taux d'intérêt d'ensemble moins élevé
+ De durées optimisées
=> "Effet taux + effet durées optimisées"

D'un moindre coût des assurances
=> "Effet durées optimisées"

kaziklu a dit:
Par contre je suis tombé sur une banque (et non pas un courtier) qui a étudié la possibilité de ne racheter en prêt relai qu'un me partie des prêts et de garder un prêt employeur à 0% pour optimiser les coûts.
Ce n'est que le travail d'un conseiller digne de ce nom.
kaziklu a dit:
Qui a eu le culot de ne pas garantir l'ensemble des prêts en demandant un engagement de remboursement à la vente de mon précédent logement (dont la vente n'est au final pas un long fleuve tranquille). La conseillère a su faire passer le dossier en validation direction.
???
C'est une pratique extrêmement courante; rien d'exceptionnel.
svprets a dit:
Suis surpris par votre assertion relative au lissage des encours...Dans la mesure où le sous-amortissement n'est plus toléré depuis des lustres, je ne comprends pas comment ce montage a pu vous être défavorable...Pouvez-vous, svp, m'éclairer ?
Non.
C'est Interdit dans un plan de financement en crédits juxtaposées;
Mais admis dans les montages à échéances lissées (Rapport député Frédéric Lefebvre)

Amortissement négatif - Prêts Taux Maîtrisable - Prêts Lissée - Extrait Rapport Frédéric Lefèbvre (mai 2008)

Proposition n° 11
– Définir les limites maximales des variables des prêts à taux

maîtrisable (taux ou durée et mensualités) et proscrire toute possibilité d’amortissement

négatif, appréciée au niveau de l’ensemble du projet immobilier lorsqu’il se compose

de plusieurs prêts accordés par l’établissement

…..

– interdise pour ces formules la possibilité d’un amortissement négatif sur l’ensemble du projet immobilier : le capital restant dû au titre de l’ensemble des prêts composant le projet au paiement d’une échéance ne doit pouvoir excéder celui qui restait dû au paiement de l’échéance précédente.
=> Ce qui est interdit c'est un amortissement négatif sur l'ensemble du plan de financement.

En fait un tel montage est considéré comme un artifice technique qui, en scindant un crédit long à taux élevé, en plusieurs crédits sur des durées plus courtes avec des taux plus faibles, génère un avantage financier pour les emprunteurs.

Sur l'ensemble du plan de financement un amortissement négatif sur un crédit est alors plus que compensé par un suramortissement sur un autre crédit.

D'ailleurs l'économie sur le coût du crédit serait la plus importante si les banques acceptaient des différés totaux (= franchises) sur les prêts courts "emboîtés" à taux faibles et, en conséquence, un très fort suramortissement sur le prêt long lisseur à taux plus élevé => Sa durée optimisée (= calcul) impacterait encore plus la réduction du coût du crédit de par un "Effet durée" plus fort.

Cdt
 
Dernière modification:
Aristide a dit:
Bonjour,

D'abord je serais vraiment étonné/surpris que l'on vous ait "étudié" un plan de financement optimisé suivant les principes que j'ai exposés ci-dessus.
Je présume que vous avez eu un simple/banal lissage d'échéance avec un calcul d'échéances à partir de durées définies/imposées et non pas un calcul de durées optimisées dérivant des taux associés; donc plus faibles sur les durées les plus courtes et inversement

Mais, même si, avec une durée raccourcie, l'impact en réduction du coût du crédit (simple et corrigé ainsi que du TAEG financier = le TAEG légal c'est de la foutaise) ) est réduit il reste néanmoins réel.

C'est facile à comprendre puisque, compte tenu de taux corrélés aux diverses durées le taux d'ensemble du plan de financement reste forcément moins élevé qu'avec un seul taux calqué sur celui en vigueur pour le durée la plus longue.

Dans un tel montage optimisé les économies proviennent donc :

+ D'un taux d'intérêt d'ensemble moins élevé
+ De durées optimisées
=> "Effet taux + effet durées optimisées"

D'un moindre coût des assurances
=> "Effet durées optimisées"


Ce n'est que le travail d'un conseiller digne de ce nom.

???
C'est une pratique extrêmement courante; rien d'exceptionnel.

Non.
C'est Interdit dans un plan de financement en crédits juxtaposées;
Mais admis dans les montages à échéances lissées (Rapport député Frédéric Lefebvre)


=> Ce qui est interdit c'est un amortissement négatif sur l'ensemble du plan de financement.

En fait un tel montage est considéré comme un artifice technique qui, en scindant un crédit long à taux élevé, en plusieurs crédits sur des durées plus courtes avec des taux plus faibles, génère un avantage financier pour les emprunteurs.

Sur l'ensemble du plan de financement un amortissement négatif sur un crédit est alors plus que compensé par un suramortissement sur un autre crédit.

D'ailleurs l'économie sur le coût du crédit serait la plus importante si les banques acceptaient des différés totaux (= franchises) sur les prêts courts "emboîtés" à taux faibles et, en conséquence, un très fort suramortissement sur le prêt long lisseur à taux plus élevé => Sa durée optimisée (= calcul) impacterait encore plus la réduction du coût du crédit de par un "Effet durée" plus fort.

Cdt
Bonjour Aristide, j'ignorais que l'amortissement négatif était toléré en montage "à échéances lissées"...Dans les faits, n'ai jamais croisé ce type de proposition ...Ai toujours constaté que la mensualité de l'emprunt lissé, en première période, permettait de régler les intérêts et amortir , a minima, quelques centimes...
 
Je ne suis pas du tout étonné.

=> C'est le lissage "banal = simple" pas du tout optimisé dont j'ai décrit plusieurs fois les principes sur ce forum (encore ci-dessus) avec - même - des comparaisons chiffrées.

Cdt
 
Aristide a dit:
Je ne suis pas du tout étonné.

=> C'est le lissage "banal = simple" pas du tout optimisé dont j'ai décrit plusieurs fois les principes sur ce forum (encore ci-dessus) avec - même - des comparaisons chiffrées.

Cdt
En ai donc conclu que la pratique, hors période de différé d'amortissement, était bannie...Un lissage avec un emprunt lissé qui génère, en première période, du report d'intérêts n'a pas grand sens...Après réflexion, suis tombé, il y a moins d'une dizaine d'années, en rachat d'emprunts, sur des T.A. avec sous-amortissement...Pensais que la pratique était maintenant proscrite...
 
J'ai bâti des centaines de plans de financement tant en montages "simples" qu'en montages "optimisés".

Dans 100% des cas :
+ Même en montages simples
+ Même en cas de remboursements anticipés
=> L'emprunteur était toujours gagnant.
=> Et sur des cas réels, pour des intervenants sur ce forum, j'ai produit des comparaisons chiffrées qui l'on démontré.

Non; la pratique n'est pas proscrite mais, au plan pratique :
+ Les courtiers ne s'en occupent pas (Temps à y passer - outils adaptés - compétences......???)
+ Les banques ne ne l'envisagent désormais que par exception (= concurrence); elles préfèrent souvent injecter un "petit prêt" trompe l'œil avec un taux d'appel.

Cdt
 
Aristide a dit:
J'ai bâti des centaines de plans de financement tant en montages "simples" qu'en montages "optimisés".
Dans les faits, par quel professionnel doit on passer si on veut établir un montage optimisé?

Et est-ce que ce montage apporte beaucoup financierement par rapport à un prêt "classique" que l'on optimise au cours du temps; par exemple style augmentation des mensualités du prêt & double mensualité, etc.
 
MDacier a dit:
Dans les faits, par quel professionnel doit on passer si on veut établir un montage optimisé?
???
Certaines banques peut-être.....à une époque; mais maintenant ???
MDacier a dit:
Et est-ce que ce montage apporte beaucoup financierement par rapport à un prêt "classique" que l'on optimise au cours du temps; par exemple style augmentation des mensualités du prêt & double mensualité, etc.
C'est un des éventuels problème dans les montages à échéances lissées.
En fait dépend des banques et des possibilités pensées/prévues/développées dans leur système d'information.

Car, faute d'outils adaptés, souvent les banques ne permettent la modulation que sur les prêts du plan de financement à échéances constantes (= "courts emboîtés") et sur le dernier palier du "prêt long lisseur".

Et, le cas échéant, le plus souvent, le lissage est supprimé.

Maintenant, fonction des situations et possibilités/options prévues, je ne peux répondre à votre question; chaque cas est spécifique.

Mais dans une banque avec un système d'information "au top" le cumul de toutes ces techniques aboutirait au gain maximum pour l'emprunteur.

Cdt
 
Merci pour votre retour!
 
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