jabsol a dit:
Je pense qu'il faut appliquer la flat taxe à la performance annuelle.
3% *.7 = 2.1% => 0% net net
Le rendement du FE peut être = à 0 ou même négatif.
C'est bien là tout le problème de prendre en considération les taux boostés et d'oublier l'inflation et la fiscalité.
En 2011 :
taux moyen de 3%
Application du PFU (par hypothèse simplificatrice -il faudrait prendre le PFL ou la TMI individuelle-) : 3*0.7 = 2,1% (taux net de fiscalité)
Avec une inflation à 2,1% on est à 0%
Sur 1 année où le PFU est vraiment applicable :
En 2018 :
taux moyen de 1,8%
Application du PFU : 1,8*0.7 = 1,26% (taux net de fiscalité)
Avec une inflation à 1,8% on est bien à -0,54%
Bien sur, il est possible de ne subir que les PS en utilisant les abattements mais ce n'est qu'après 8 années de détention.
Si l'on ne touche pas son contrat, on ne subi que les PS (janvier de chaque année) ;
- Tu paies les PS chaque année,
- Mais tu ne paies pas d’impôt sur le revenu tant que tu ne retires rien.
Petite précision :
Le PFU (depuis 2018) est composé de :
- 12,8 % d’impôt sur le revenu,
- 17,2 % de prélèvements sociaux,
Mais attention :
- Pour les fonds euros, les 17,2 % ont déjà été payés au fil de l’eau,
- Donc au moment du rachat, on ne paie que les 12,8 % restants (la partie “impôt sur le revenu”).
Il y a donc
plusieurs possibilités fiscales.
J'ai pris la "pire" afin de faire bien prendre conscience du
rendement réel utile de base du FE.
Dans la vie courante (hors MvX

) bcp d'épargnants se contentent, pour évaluer leur FE, du taux net des frais du contrat et brut d'inflation et de fiscalité.
En prenant en compte le PFL avant 2017 à 27% (24,7% + un marge représentant les contrat < à 8 ans) :
