Jeune_padawan a dit:
Pour l'injection d'argent public, c'est plus un problème US que zone €. @poam5356 l'évoque ici : https://www.moneyvox.fr/forums/fil/le-cac.41656/page-165#post-529458
D'un côté, on a un Jerome Powell qui s'éreinte à remonter les taux directeurs pour calmer la machine américaine...
Et d'un autre côté, on a un Joe Biden qui fait flamber la baraque avec des plans d'investissements tous azimuts.
Il y en a eu pendant le Covid... Il y en a maintenant dan,s la perspectives des élections US l'an prochain.
C'est ce que son équipe a appelé les "
Bidenomics".
Le 1er venu,
l'American Rescue Plan : une enveloppe de 1900 Mds$ pour l'après covid.. (on ne sait pas où est allé cet argent)
Le 2ème, un programme de
grands travaux pour remettre en état les infrastructures : ponts, autoroutes, canalisations, réseaux internet. etc. 550 Mds$ y sont consacrés.
Le 3ème, l
'Inflation Reduction Act, ce sont 430 Mds$ destinés à accélérer la transition énergétique, avec la condition que ce soit des produits "Made in USA".
Le 4ème, et peut-être pas le dernier, le "
CHIPS Act", et 280Mds$ sur 10 ans pour rapatrier, ou installer, des usines de haute technologie.
Résultat : Joe Biden vient de se féliciter d'avoir la plus forte croissance des grands pays et d'avoir créé plus de 13 millions d’emplois depuis son élection... Le plus fort nombre de création de tous les présidents US, clame-t-il, en taclant sans le nommer son prédécesseur.
Quand on sait que la hausse du chômage est un des signes annonciateurs d'une diminution à venir de l'inflation, on peut se demander qui va céder le 1er, entre Powell et Biden !!
Evidemment, les marchés US encaissent mieux ces hausses de taux que nous parce que, eux, ils ont de la croissance.
Les Etats-Unis, 1ère puissance économique mondiale, le resteront, non seulement pour très longtemps, mais il y a des chances pour que cette domination augmente ces prochaines années.
Nous, zone euro, on s'achemine plutôt vers la stagflation si Christine s'obstine dans son désir de continuer à monter les taux.
Résultats : Paris perd 3% quand les US ne perdent que quelques fractions.