Bon, c'est un impact purement mathématique / logique / attendu. Et ce 2e étage de la fusée aura surement lieu aussi pour la baisse de valeur de BNP, et celle probable à court terme, de Primonial.
Mais je ne pense pas que la phase de revalorisation des parts soit fini, très loin de là : d'une source normalement fiable, JLL (courtier qui fait aussi évaluateur) est booké intégralement jusqu'à fin septembre pour des évaluations d'actifs par des SCPI. Alors qu'on est totalement hors cycle. Cela ressemble fort au scénario que je décrivais : Amundi a ouvert la boîte de Pandore des valorisations, et maintenant que quelqu'un l'a fait, une large part du marché s'y engouffre en profitant du momentum de communication.
L'insistance de tous ces acteurs à dire "ne vous inquiétez pas, les loyers ne vont pas baisser", moi ça m'inquiète... Parce qu'il y a toutes les raisons d'être inquiet sur le sujet, et un discours de vérité serait quand même plus rassurant que cette fausse confiance. Les baux commerciaux et de bureaux en France, ce sont généralement des baux de long terme (3/6/9). On a à peine entamé le cycle d'ajustement des loyers, c'est un cycle qui peut prendre jusqu'à 9 ans... Là, il n'y a quasiment que l'effet positif de l'indexation à la hausse par l'inflation, et pas encore les fins de baux pour partir ailleurs, sur des surfaces plus petites ou moins chères.
Sur tout ce qui est périphérique (hors QCA) cela risque de faire encore mal. Pour l'exemple de Paris, 8e - 9e arrondissement vont très bien, et la Défense ou Clichy vont atrocement mal.
=> Il ne faut pas se fier aux déclarations rassurantes et faire son travail, pour regarder en détail les actifs des SCI/SCPI que vous détenez. C'est le moment d'être très sélectif. Et au rythme où vont les choses, il faut le faire immédiatement.