J'aimerais votre avis sur un petit projet participatif court terme (100–500 €)

Le schéma classique utilisé est une première structure à laquelle les participants amènent de l'argent en compte courant d'associés.
Ceci permet lorsque tout tourne de toucher de l'argent sans payer aucun impôt, puisqu'il ne s'agit que d'un remboursement.
Les prêts peuvent être à taux nul, mais si on veut optimiser un taux répondant aux exigences légales de conservation du capital et autres, est défini.
L'argent de l'associé travaille donc doublement avec une fiscalité, pour lui très favorable, et aussi pour la société, puisque elle peut déduire les intérêts de ces benefices

Puis une fois les comptes courant d'associés bien remplis, la structure prête à la société qui détient un business plan qui l'executera avec plus ou moins de bonheur.

La législation est contraignante pour aller chercher les associés prêteurs, car tu n'a droit a aucun intermédiaire, y compris un site web comme ici, sinon tu tombes dans l'une des situations encadrées par l'AMF et autres....
 
Jeff21 a dit:
Le but n’est pas de remplacer un crédit ou de financer une structure fragile, mais d’explorer un modèle court, reproductible et scalé différemment, qui ne rentre pas forcément dans les cases bancaires traditionnelles.
J'ai rien compris... comme ce fut cité dans un magnifique film, expliquez moi ça comme si j'étais un enfant ou un labrador

Jeff21 a dit:
Sur la question de la rémunération, elle n’a jamais été cachée : la structure porteuse ne fonctionne pas à perte, elle prend une marge fixe, transparente, définie dès le départ.
Et l'entreprise arrive donc à générer sur 12 mois la rémunération de la structure + les 10% de rendements promis + une marge... avec 75K€... et sans prendre de risques inconsidérés...
ben purée j'aime bien cette période de Noël moi !

Jeff21 a dit:
valider ce qui pose problème dans la perception avant même de présenter un projet pilote.
En premier lieu le discours que je trouve personnellement 100% bullshit, l'absence totale de cohérence des chiffres, le business model que je pense foireux (à quel moment 75K de crédit maxi pour un besoin sur 12 mois c'est plus du ressors d'une banque ?? Avez-vous déjà discuté avec des banques ??)

Le problème intrinsèque n'est pas la perception du projet mais le projet lui-même... si vous êtes orienté perception, marketing et pas fondamentalement produit, vous êtes forcément dans la mauvaise direction... on parle d'appel à l'épargne public là, pas de vente de téléphones blancs
 
Jeff21 a dit:
Je comprends l’argument bancaire, mais ce serait valable uniquement pour un projet classique. Ici, l’idée n’est pas d’aller chercher un financement pour “faire tourner” quelque chose qui ne pourrait pas vivre sans ça.
Au lieu de tourner autour du pot, donner un exemple de ce "quelque chose" qui ne rentrerait pas dans le système bancaire classique parce que là c'est particulièrement obscur...
 
Jeff21 a dit:
Ici, l’idée n’est pas d’aller chercher un financement pour “faire tourner” quelque chose qui ne pourrait pas vivre sans ça.
Donc le quelque chose tourne et rapporte suffisamment pour partager les revenus !
Faites des dons et ne vous embêtez pas !!!
 
Je vois bien comment le fil a dérivé vers des modèles financiers classiques, bancaires ou immobiliers au sens lourd du terme, alors que ce n’était pas l’idée de départ. Je ne présentais ni projet précis, ni rendement, ni levée de fonds. L’objectif était simplement d’observer comment certains mots déclenchent immédiatement des interprétations qui n’ont rien à voir avec ce que j’ai en tête. De ce point de vue-là, vos réactions sont très instructives.

Pour donner une micro-clarification et répondre comme à un labrador ;-), justement ce que j’évoquais n’avait rien d’un crédit bancaire, rien d’un montage financier, et rien d’un projet de promotion immobilière classique. On est sur un cycle court, réel, lié à un bien matériel, avec une sortie définie avant l’entrée. Pas de spéculation, pas d’effet de levier, pas d’immobilisation longue durée, et surtout pas un modèle qui dépendrait d’un capital extérieur pour exister.

Concernant les demandes d’exemple concret, ce n’était pas l’objet du fil. Je ne venais pas présenter un projet ni détailler une opération, simplement analyser la manière dont certaines formulations orientent immédiatement la lecture. Si je donnais un exemple précis, cela fausserait justement l’exercice en enfermant la discussion dans un cas particulier qui n’était pas à débattre ici.

Si j’ai posé la question, ce n’était pas pour chercher des fonds mais pour examiner, à terme, la possibilité de dupliquer un cycle individuel dans un format collectif léger. Ce n’est pas un modèle basé sur le besoin de financement extérieur, mais une réflexion sur la manière dont un mécanisme existant pourrait éventuellement être reproduit à plusieurs une fois les bases comprises et correctement cadrées.

Je n’entre pas davantage dans le concret puisque ce n’était pas l’objet du fil, mais vos retours, même directs, permettent de voir très clairement où les mots entraînent des lectures automatiques.
Merci pour les échanges, ça donne de vraies pistes d’ajustement pour la suite.
Excellente journée.
 
Jeff21 a dit:
Pour donner une micro-clarification et répondre comme à un labrador ;-), justement ce que j’évoquais n’avait rien d’un crédit bancaire, rien d’un montage financier, et rien d’un projet de promotion immobilière classique. On est sur un cycle court, réel, lié à un bien matériel, avec une sortie définie avant l’entrée. Pas de spéculation, pas d’effet de levier, pas d’immobilisation longue durée, et surtout pas un modèle qui dépendrait d’un capital extérieur pour exister.
J'ai donné (assez) dans le crowdfunding, arrêté à temps quand le covid est apparu... Malheureusement, un projet en cours ne s'arrête pas et on n'en sort pas comme on peut le faire en bourse. Après quelques plumes perdues sur les derniers projets que j'avais, j'ai compris que le crowdfunding reposait souvent sur une inertie, pour ne pas dire complaisance, des plateformes envers les annonceurs, dès lors que des problèmes survenaient.
Pourtant, à lire leur prose, les plateformes sont bardées de garanties et s'entourent de toutes les sécurités par rapport aux annonceurs, ou emprunteurs si vous préférez.

Vous pouvez chanter à tous les vents que vous êtes sur un cycle court, réel, etc etc...... Au final, qu'est-ce qui est viable dans ce que vous proposez ? Comment peut-on l'évaluer ? Quelles garanties vous apportez ?
On ne confie pas de l'argent au 1er venu. En l'occurrence, vous me semblez être le 1er venu.
 
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Et pourquoi pas demander aux banques ?
Deja essayé?
Car pour le crowfunding souvent c'est quand les banques ne veulent pas financer un projet qui paraît trop risqué et que le risque est transféré vers les particuliers/entreprises.
 
Jeff21 a dit:
Je n’entre pas davantage dans le concret puisque ce n’était pas l’objet du fil, mais vos retours, même directs, permettent de voir très clairement où les mots entraînent des lectures automatiques.
Merci pour les échanges, ça donne de vraies pistes d’ajustement pour la suite.
Je comprends tout à fait.
Le modèle que tu essayes de faire me fait penser aux bureaux d'études et de recherche ou des recherches mathématiques.
Quid comme intérêt pour le quidam d'un modèle à 10 dimensions ?
Alors que pour le mathématicien, cela fera un modèle qui tourne et qui a sa propre logique.
Si le modèle ne tourne pas et n'est pas viable, à quoi bon développer une application industrielle...

C'est pourquoi j'ai évoqué les modèles qui tournent avec des apports en comptes courants.
Le noeud de l'affaire est la promesse de rachat de la dette.
Moult projets ont terminé en justice, l'associé ayant cru signer une promesse qui lui permettait de retrouver sa mise, alors que juridiquement il est impossible de signer une telle promesse.
Les termes de ces promesses sont tellement alambiquées qu'on arrive pas à savoir si la société promet de racheter ou si l'investisseur promet de demander son remboursement.. d'où la justice qui s'en mêle..
 
Je lis les derniers messages et je vois surtout des projections personnelles, souvent liées à des expériences malheureuses avec le crowdfunding, les comptes courants d’associés ou les banques. Chacun part de sa propre histoire, de ses propres déceptions ou de ses propres peurs, et recrée un scénario entier autour d’un projet que je n’ai jamais présenté. C’est humain, mais ce n’est pas mon sujet.

Je n’ai proposé aucun rendement, aucune garantie, aucun montage, aucune dette, et pourtant certains me parlent d'un temps passé, d’anciens dossiers, de promesses illégales ou de dérives judiciaires. Je comprends que certains traumas financiers laissent des traces, mais ce n’est pas parce qu’un mot rappelle une mauvaise expérience que tout le monde rejoue le même film.

Et pour l’expression “le premier venu”, je vais simplement rappeler un principe simple, pour juger quelqu’un comme “premier venu”, encore faudrait-il que ce quelqu’un ait présenté un projet, un plan, un chiffrage ou une demande, peut-être comme un premier venu justement. Ce n’était pas le cas ici. On ne confie pas d’argent au premier venu, certes. Mais on ne projette pas non plus ses propres scénarios sur quelqu’un qui n’en demande précisément aucun.

Je ne vais pas entrer dans davantage de détails, puisque je ne venais pas exposer un projet, mais observer comment certaines formulations créent immédiatement des lectures automatiques, parfois très éloignées de la réalité. Vos réactions, même les plus tranchées, confirment exactement ce point.

Merci pour la matière.
 
Jeff21 a dit:
Je lis les derniers messages et je vois surtout des projections personnelles, souvent liées à des expériences malheureuses avec le crowdfunding, les comptes courants d’associés ou les banques. Chacun part de sa propre histoire, de ses propres déceptions ou de ses propres peurs, et recrée un scénario entier autour d’un projet que je n’ai jamais présenté. C’est humain, mais ce n’est pas mon sujet.

Je n’ai proposé aucun rendement, aucune garantie, aucun montage, aucune dette, et pourtant certains me parlent d'un temps passé, d’anciens dossiers, de promesses illégales ou de dérives judiciaires. Je comprends que certains traumas financiers laissent des traces, mais ce n’est pas parce qu’un mot rappelle une mauvaise expérience que tout le monde rejoue le même film.

Et pour l’expression “le premier venu”, je vais simplement rappeler un principe simple, pour juger quelqu’un comme “premier venu”, encore faudrait-il que ce quelqu’un ait présenté un projet, un plan, un chiffrage ou une demande, peut-être comme un premier venu justement. Ce n’était pas le cas ici. On ne confie pas d’argent au premier venu, certes. Mais on ne projette pas non plus ses propres scénarios sur quelqu’un qui n’en demande précisément aucun.

Je ne vais pas entrer dans davantage de détails, puisque je ne venais pas exposer un projet, mais observer comment certaines formulations créent immédiatement des lectures automatiques, parfois très éloignées de la réalité. Vos réactions, même les plus tranchées, confirment exactement ce point.

Merci pour la matière.
Bonsoir Jeff21,
Vous devriez faire de la politique.
 
Jeff21 a dit:
souvent liées à des expériences malheureuses avec ......, les comptes courants d’associés
Pour ma part j'ai vu des expériences très réussies sur les schémas que je t'ai indiqués.
 
Jeff21 a dit:
Je lis les derniers messages et je vois surtout des projections personnelles, souvent liées à des expériences malheureuses avec le crowdfunding, les comptes courants d’associés ou les banques. Chacun part de sa propre histoire, de ses propres déceptions ou de ses propres peurs, et recrée un scénario entier autour d’un projet que je n’ai jamais présenté. C’est humain, mais ce n’est pas mon sujet.

Je n’ai proposé aucun rendement, aucune garantie, aucun montage, aucune dette, et pourtant certains me parlent d'un temps passé, d’anciens dossiers, de promesses illégales ou de dérives judiciaires. Je comprends que certains traumas financiers laissent des traces, mais ce n’est pas parce qu’un mot rappelle une mauvaise expérience que tout le monde rejoue le même film.

Et pour l’expression “le premier venu”, je vais simplement rappeler un principe simple, pour juger quelqu’un comme “premier venu”, encore faudrait-il que ce quelqu’un ait présenté un projet, un plan, un chiffrage ou une demande, peut-être comme un premier venu justement. Ce n’était pas le cas ici. On ne confie pas d’argent au premier venu, certes. Mais on ne projette pas non plus ses propres scénarios sur quelqu’un qui n’en demande précisément aucun.

Je ne vais pas entrer dans davantage de détails, puisque je ne venais pas exposer un projet, mais observer comment certaines formulations créent immédiatement des lectures automatiques, parfois très éloignées de la réalité. Vos réactions, même les plus tranchées, confirment exactement ce point.

Merci pour la matière.
C'est formidable de nous demander nos retours sur un sujet et argumenter aussi fortement contre toutes nos observations en prétextant des biais cognitifs de notre part...
Pourquoi ne pas accepter simplement que nous avons notre propre expertise, notre propre analyse, et que c'est OK comme ça ? Accessoirement nous ne sommes pas tous des lapins de 3 semaines en matière d'analyse juridique, fiscale, et en matière d'investissements...
Là vous enchaînez les injonctions paradoxales entre une approche où vous n'avez rien à vendre/prenez simplement des avis expérimentés, et une argumentation en "contre-offensive" sur tous les avis qui semblent dire que ce que vous présentez pourrait ne pas tenir la route...
Le vieil adage dit "quand c'est flou, y'a un loup" (fort bien illustré ci-avant d'ailleurs)
 
Jeff21 a dit:
– le format se veut très lisible pour les personnes qui trouvent l’investissement classique trop technique ou qui peut sembler parfois inaccessible.

Jeff21 a dit:
Avant de décider de continuer ou de laisser tomber, j’aimerais comprendre comment ce type de modèle est perçu par des personnes raisonnables et expérimentées.

Je dirais que les personnes expérimentées se tournent d'avantage vers des solutions bien établies. Et quelqu'un qui pense que l'investissement classique est inaccessible devrait être encore plus vigilant, et commencer par se former un minimum et savoir pourquoi il choisit une solution plutôt qu'une autre.
 
Jeff21 a dit:
autour d’un projet que je n’ai jamais présenté
Jeff21 a dit:
Je n’ai proposé aucun rendement, aucune garantie, aucun montage, aucune dette
Jeff21 a dit:
encore faudrait-il que ce quelqu’un ait présenté un projet, un plan, un chiffrage ou une demande
Tout est dit...

C'est peut-être le problème, vous voulez des réponses sans rien proposer, ni présenter... c'est le néant ! Donc sur quelles bases devons nous vous répondre ?

Nous n'avons que notre témoignage à vous apporter sur des expériences qui pourraient éventuellement ressembler à ce que vous semblez nous décrire sans rien nous dire...

Sans spoiler, c'est une vraie histoire belge... :ROFLMAO:
 
Philomene a dit:
Je dirais que les personnes expérimentées se tournent d'avantage vers des solutions bien établies.
Je ne suis pas en accord avec ton point de vue qui semble pourtant être partagé
Pour une fois qu'un initiateur se pose la question rationnelle de comment entreprendre et de définir un modèle viable, je trouve que c'est une bonne chose.
Si chacun s'en remet à ce qui se fait déjà on ne risque pas d'évoluer.

Lorsque Babyloan a été lancé et pendant plusieurs années le montant moyen de l'apport était de moins de 70 euros par investisseur.
Ceci n'a pas empêché cete société de passer des accords avec les plus grands de l'industrie après avoir aidé au financement de 50 000 sociétés.
Ce qui compte c'est le business modèle et la mise au point de ce modèle.
Le produit commercialisé, n'est que le vecteur portant .
 
Jeff21 a dit:
Je réfléchis à un concept et j’aimerais avoir des retours honnêtes et argumentés, sans filtre.
Vous voudriez avoir des retours sur un concept, mais sans expliquer le concept... :ROFLMAO:
 
Je tente des approches concrètes Mais sans détail ce n’est pas évident !1764008445947.jpeg
 
Je comprends très bien les réactions. Certaines sont teintées d’expériences douloureuses avec le crowdfunding ou les montages juridiques, d’autres sont plus techniques, d’autres encore plus ironiques.
Chacun répond à partir de ce qu’il connaît, et c’est parfaitement légitime.
La seule nuance importante, c’est que je n’ai pas présenté de concept, de montage ni de business model.
Donc forcément, chacun a comblé le vide avec ses propres références, ce qui explique l’écart entre ce que j’ai demandé et ce à quoi vous répondez.

Pour être clair : il s’agissait de la toute première démarche autour d’une idée encore à l’état brut. Je ne testais pas un projet fini, mais un modèle de fonctionnement, une mécanique générale, pour voir ce que cela suscitait comme réactions spontanées. Avant même de réfléchir à un produit, une structure ou un cadre juridique, je voulais simplement observer comment certains mots activent certaines catégories mentales.
De ce point de vue-là, vos retours sont parlants.

Je ne remets donc pas en cause vos témoignages, ils sont cohérents dans le cadre que vous avez projeté. Mais dire que je “présente du néant” alors que je n’ai jamais prétendu présenter un projet abouti est un raccourci.
J’ai volontairement posé une question ouverte pour comprendre les réflexes qu’un modèle encore abstrait pouvait déclencher. Le “vous ne dites rien donc c’est flou, donc c’est suspect” illustre précisément ce que j’observais : comment une simple esquisse, sans contenu concret, génère déjà des interprétations très tranchées.

À ce titre, je remercie la contribution de moietmoi : il a saisi l’esprit de la démarche. Certains modèles naissent d’une exploration, pas d’un pitch. On peut interroger une mécanique avant même de la décliner en produit. Babyloan, par exemple, a commencé avec des tickets infimes pour valider un principe, pas pour lever à tout prix. C’est exactement ce type de réflexion préliminaire que j’explorais ici.

Pour le reste, je vais m’arrêter là.
Pas par esquive, mais parce qu’on tourne désormais autour de scénarios que je n’ai jamais posés.
On ne peut pas clarifier ce qui a été entièrement imaginé à ma place.

Merci malgré tout pour les retours. Même les plus vifs. Ils montrent très clairement quels mots déclenchent quelles lectures automatiques, et c’était précisément ce que je voulais analyser dans cette première étape.
 
Donc on reste avec cette finalité :
IMG_5321.jpeg
Sans connaître le comment !
 
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