Impact de la politique de D. Trump sur les marchés

niklos a dit:
Merci @poam5356 . C'est mauvais à quel point cette histoire ? Si tu en une idée !? J'ai beaucoup de mal à me rendre compte de l'impact que ça peut avoir.
Pour l'instant, c'est limité à, me semble-t-il, 2 banques régionales.
Mais les investisseurs ont en mémoire la chute des banques régionales en 2023. A l'époque, ça avait bien tangué.
Le contexte est aujourd'hui différent. En 2023, la FED montait ses taux. Aujourd'hui, elle les baisse, et elle va peut-être les baisser encore plus vite pour éviter une contagion des défauts sur les banques régionales et soutenir l'activité économique.
Le contexte est également plus anxiogène actuellement avec les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la fermeture de l'administration fédérale qui commence à durer depuis longtemps, et les droits de douane qui vont pousser l'inflation US.
C'est beaucoup de nuages noirs, et en rajouter d'autres pourrait finir par un bel orage sur les côte américaines. Ces banques régionales, c'est un nuage de plus.
 

La faillite de l’équipementier First Brands éclabousse les fonds de dette​

(fabricant de composants automobiles endetté à hauteur de 10Mds $)
(crainte de l’embrasement)

heureusement, les us ont de bons Canadairs là haut 🤠

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AiePépito a dit:
heureusement, les us ont de bons Canadairs là haut
Pas certains que le Canada les prêtes !
 
AiePépito a dit:

La faillite de l’équipementier First Brands éclabousse les fonds de dette​

(fabricant de composants automobiles endetté à hauteur de 10Mds $)
(crainte de l’embrasement)
Des signes qui montre que le marché devient con ...

First Brands "masquait" sa dette par la pratique de l'affacturage, combine qui a déjà donné lieu à pas mal de scandales:sneaky:.
On parle de 10 milliards de dettes, 900 millions de $ d’intérêt/an pour 5 milliards de CA:eek:. Son principal bailleur de fond, Raistone, frôle la banqueroute.

Pas étonnant mais on retrouve UBS également comme le plus important créancier sans garanties (on parlerait de 230 millions de $ à échéance court terme et 500 millions au total). Décidément UBS quand ça sent mauvais ils ne sont pas loin:ROFLMAO:.

Mais la principale victime est Jefferies qui voit sa réputation bien ternie tout en étant un des principaux créanciers de l'équipementier. De plus la banque a placé cette dette chez d'autres gestionnaires aux États-Unis et en Europe.

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Peut être dans certains fonds obligataires:devilish:.

En simultané le prêteur auto américain Tricolor se déclare également en faillite. On évoque plusieurs centaines millions de $ de pertes pour Fifth Third (petite banque US), JPMorgan et Barclays. Prêteur qui s'était spécialisé dans les prêts aux hispaniques souvent sans statut légal.

Le gros soucis des banques régionales US est le manque de contrôle de la part des autorités, la leçon de SVB n'a pas été retenue et pire DT veut encore plus déréguler. Et c'est sans inclure le shadow banking encore moins contrôlé.
 
Jeune_padawan a dit:
Mais la principale victime est Jefferies qui voit sa réputation bien ternie tout en étant un des principaux créanciers de l'équipementier. De plus la banque a placé cette dette chez d'autres gestionnaires aux États-Unis et en Europe.
La défense de la banque "C'est pas nous, nous sommes une victime" : [lien réservé abonné]

L'impact des la faillite sur les assureur-crédit dont Coface : [lien réservé abonné]

Cela devrait être gérable d'après la note mais cela va tester la résistance des assureurs. Dans le scénario le plus défavorable Morningstar estime les pertes à 1 milliard de $ et dans le scénario médian de l'ordre de 300 à 600 millions de $.
 
2 articles très complets sur le sujet

- Financial Times (payant) : [lien réservé abonné]

- Agefi : [lien réservé abonné]

On retrouve dans ce dernier la structure très opaque de la société ainsi qu'un tableau regroupant la liste des créanciers issus des données de la mise en faillite. Et on retrouve Raistone en bonne place ...

Et on retrouve logiquement de la dette de équipementier dans des CLOs:biggrin:.

L'affacturage sans contrôle avait coulé Greensill qui avait entrainé la chute de Crédit Suisse mais on parlait de montants bien plus importants.

Cela pose la question de la finance de l'ombre ou intermédiation financière non-bancaire (shadow banking) complétement hors régulation mais gérant la moitié des actifs mondiaux.

Un bref résumé du concept : [lien réservé abonné]
 
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