Un argument supplémentaire et de bon sens pour une décrue sur la longue durée des prix métropolitains, et franciliens en particulier.
La proportion d'immigrés y est forte (20% je crois), en y ajoutant les Français issus de l'immigration on atteint 40% sans doute, en regardant les différentiels de natalité et d'exil urbain (sur le thème de "pas simple d'être le seul Noir en Bretagne"), on dépassera les 50%. Et ça monte. Les chiffres et l'agenda ne sont pas précis, mais peu importe.
La hausse de l'immobilier passée est causée par plusieurs facteurs: baisse des taux, acceptation de mobilisation de moyens plus importants sur le thème de "ça ne peut pas descendre", attrait pour la métropolisation sur le plan de la carrière mais aussi grâce à un flux de donations et d'héritages provenant de la génération des boomers vers leur progéniture.
Ce flux ne sera pas éternellement dirigé vers Paris. Fini le temps où maman achetait pour fifille un studio près de l'école d'archi parce que c'est son rêve de gamine. A 50000 euros en 2000, c'était possible. A 30000 euros en 2020, ça fait cher le rêve pour des gosses qui ne souhaitent plus maintenant que revenir à la campagne de plus en plus jeunes pour avoir des gosses, une maison, un sentiment de sécurité et respirer le vert. Et en tout cas ce flux ne se fera pas hors famille. Ces 50%. Le migrant africain régularisé ne devra compter que sur ses mains de prolétaires pour gagner de quoi acheter un pavillon de banlieue, sa famille au village ne rentrant certainement pas dans le cadre d'une donation exonérée à 100000 euros. Paris ne faisant pas plus rêver les étrangers (hors oligarques).
Fini les Trente Glorieuses. On peut y ajouter le fait que Paris et les autres métropoles sont de vrais épouvantails sur tous les plans (j'avais entendu le terme de "Mordor") alors que la ruralité est devenu attractive.
Ca a marché pendant deux décennies. Mais le flux me semble asséché irrémédiablement.