Un esprit malin pourrait répondre que les constats et les craintes que vous énumérez peuvent se résumer en un mot : socialisme
Pour vos craintes :
quid si le quartier devient un ghetto
Logiquement, on peut attendre que l'un des pays les plus développés au monde soit a l'abri de cela. Sauf si celui-ci s'entête a prendre des mauvaises décisions économiques et sociales (suivez mon regard)
si les locataires ne seront plus solvables
C'est effectivement le risque a force de voir des salaires net si faible (suivez mon regard)
si la réglementation bloque les loyers
(suivez mon regard)
si le télétravail ou un autre bouleversement change la donne
(Il serait injuste de taper sur les mêmes à chaque fois)... le télétravail n'a déjà plus vraiment la cote. Pour les bouleversements, malheureusement nous n'avons pas la main dessus. Et quitte à les craindre autant... autant ne rien faire, pas peur. Reste que cette peur n'empêche pas le danger selon l'adage.
Et un tel maquis dans le dispositif Ma Prim'Renov ou dans les différentes aides...
En reviendrons-nous à notre ambulance ?
Pour votre constat :
- des propriétaires ayant acheté en francs (3Fr. 6 sous) et ne voulant pas du tout rajouter au crachoir.
Biberonnés pas une idéologie... ils sont, je vous l'accorde, certainement perdu pour la cause. Reste que cette génération qui s'est enrichie X6,55957 au début des années 2000 devrait être de moins en moins présente dans le AG avec le temps.
des propriétaires louant de façon irrégulière leur bien (Bnb ou cousins) et ne voulant pas rajouter au crachoir.
Il me semble qu'ils ne sont pas si nombreux que ça. Mais dans un état de droit, leur irrégularité serait de toute façon sanctionnée à sa juste valeur. Et il serait bon par ailleurs de savoir ce qui les pousse à cette irrégularité ? Peut-être pour ne pas appartenir à votre prochaine catégorie ?
- des propriétaires dégoûtés (âgés) qui cherchent à se débarrasser du fardeau et ne voulant pas rajouter au crachoir.
On en arrive au premier point de mon message #158 (suivez encore et encore mon regard)
des propriétaires occupants déjà en retard important de charges et ne pouvant pas rajouter au crachoir.
Et l'occasion de reparler des salaires nets (et de notre ambulance)
des propriétaires bailleurs récents (moi) qui voudraient bien mais sont seuls.
Mais qui grâce à une prise de conscience collective et un renouvellement profond de notre classe politique pourrait prochainement entrevoir, enfin, le bout du tunnel !