Philou75
Contributeur régulier
Beaucoup, on va les faire saignerkaziklu a dit:OPA des bailleurs sociaux sur les petits propriétaires avec une vrai rénovation des logements?
Pourquoi pas. Il faut des fonds par contre.

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Beaucoup, on va les faire saignerkaziklu a dit:OPA des bailleurs sociaux sur les petits propriétaires avec une vrai rénovation des logements?
Pourquoi pas. Il faut des fonds par contre.
Bonne idée! en plus la distinction est facile, alors que dans les autres cas, on peut toujours chipoter, mais non, je ne suis pas riche, mais non, je suis d'ici ou d'ailleurs.... alors que là.. tu touches? , eh ben , tu touches plus!!moneymoneymaker a dit:Pour l’instant on stigmatise les riches d’un côté. Les immigrés de l’autre. Un jour un parti s’en prendra bien à ceux qu’on appelle les boomers. Avec comme mesure choc : la fin du système par répartition immédiate.
Histoire de donnée du grain à moudre... Même si ce n'est pas le sujet initiale...moneymoneymaker a dit:Je sens qu’on va dévier du sujet mais quid si la génération des « jeunes », consciente que la démographie est ce qu’elle est, et de ce qui va lui arriver, décide de ne plus participer à la retraite par répartition ?
Voilà. 5% ça me semble tout de suite plus cohérent. C’est une correction.lebadeil a dit:Bonjour,
Quelques prévisions Immobilier dans une interview avec le président de la FNAIM (Loic Cantin) à prendre uniquement comme un avis , et pas comme une science exacte
J'ai relevé quelques planches
1. Evolution du nombre de transactions, avec une poursuite de la baisse d'ici fin d'année
2. Evolution du pouvoir d'achat (revenus, prix de l'immobilier, et acces au credit)
3. Perspectives à fin 2023.
Dans l'interview, le president de la FNAIM explique qu'il y a une corrélation forte entre baisse du nombre de transactions dans un 1e temps, et baisse des prix dans un 2e temps. Les vendeurs mettent du temps a accepter les nouveaux prix, ou reportent leur projet à plus tard ....
La dégradation du pouvoir d'achat s'explique par la combinaison de la hausse des taux de crédit alors que les prix n'ont pas encore baissés d'un montant équivalent, et des revenus qui n'augmentent pas à la vitesse du surcout du crédit. On peut egalement y rajouter la febrilité des banques et le taux d'usure .....qui freinent l’accès au crédit.
PS. La question que tout le monde se pose : Quand sera le point bas ? et quelle sera la pente de reprise ?
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Oui, en effet. Je le comprends comme une moyenne en France d'ici fin 2023, en sachant que selon la localisation , Paris, les grandes villes/ communes rurales, la qualité du logement (je pense au particulier au DPE), il y a vraisemblablement des disparités.moneymoneymaker a dit:Voilà. 5% ça me semble tout de suite plus cohérent. C’est une correction.
Je ne vois absolument rien qui pourrait présager une telle évolution...moneymoneymaker a dit:Un scénario optimiste pourrait donner une amorce de baisse des taux début 2024.
Un retour aux taux bas en 2025.
Et là… tout ceux qui n’auront pas pu acheter à cause des taux vont revenir sur le marché. Vous connaissez la suite…
Il faut arrêter de penser que la hausse des taux n’impacte que l’immobilier. Ils sont en train de couler des TPE/PME et d’en empêcher un bon nombre de se lancer.MDacier a dit:Je ne vois absolument rien qui pourrait présager une telle évolution...
Au mieux les taux ne dépasseront pas les 6%.
Mais on est malheureusement parti sur des taux élevés pdt des années !
moneymoneymaker a dit:Il faut arrêter de penser que la hausse des taux n’impacte que l’immobilier. Ils sont en train de couler des TPE/PME et d’en empêcher un bon nombre de se lancer.
Ça commence à impacter également nos très grandes entreprises qui ont besoin d’emprunter pour investir.
C’est un sérieux souci pour l’Etat.
Quant à l’inflation qui serait une bonne chose pour les États c’est d’abord oublier le risque de crise sociale que cela implique.
Mais également oublier que le fonctionnement de la France repose sur la consommation. L’inflation c’est la réduction de la consommation. Un autre sérieux souci pour l’État.
Enfin il me semble important de rappeler que la hausse des taux est justement là pour réduire l’inflation.
D'où la gestion qui en est faite ...moneymoneymaker a dit:Il faut arrêter de penser que la hausse des taux n’impacte que l’immobilier. Ils sont en train de couler des TPE/PME et d’en empêcher un bon nombre de se lancer.
Ça commence à impacter également nos très grandes entreprises qui ont besoin d’emprunter pour investir.
C’est un sérieux souci pour l’Etat.
Preuve est déjà faite que la crise sociale n'est pas une des préoccupations principales de notre gouvernement actuel .... même si il essaye de nous faire croire le contraire par ses déclarations...moneymoneymaker a dit:Quant à l’inflation qui serait une bonne chose pour les États c’est d’abord oublier le risque de crise sociale que cela implique.
D'où l objectif de maintenir une consommation mais en l'orientant : obligation de travaux énergétiques par exemple.moneymoneymaker a dit:Mais également oublier que le fonctionnement de la France repose sur la consommation. L’inflation c’est la réduction de la consommation. Un autre sérieux souci pour l’État.
Toutafait, en réduisant l'accès au crédit.... d'où le raisonnement de "ménager la chèvre et le choux" : un peu mais suffisamment pour en avoir le bénéfice, peu qui suffit à pénaliser jusqu'à la classe moyenne car les revenus ne suivent pas, mais pas trop, pour que les entreprises tiennent le coup et pour retarder la récession...moneymoneymaker a dit:Enfin il me semble important de rappeler que la hausse des taux est justement là pour réduire l’inflation.
Sans oublier que nous sommes dans la zone Euro, que les allemands n'aiment pas l'inflation et que les "pays" du Nord n'ont pas une dette structurelle à faire baisser par l'inflation...Axiles a dit:I est temps de relire l'analyse de l'école autrichienne d'économie sur l'impact du crédit [lien réservé abonné] quand il est décorrélé de l'épargne réelle. Avec des taux négatifs qui avaient l'avantage d'éviter toute réforme structurelle de l'Etat et de ses déficits colossaux, on a créé des bulles, certes sur l'immobilier mais aussi par exemple dans l'univers tech qui avait perpétuellement besoin d'argent frais. Il y a une relative normalisation là (relative), et c'est le retour de balancier inverse, mais on ne peut pas passer d'un excès évident à une situation normale sans un peu de casse.
Sans a dit:Je n'y crois pas non plus.... l'inflation est du pain béni pour tous ces états à la dette faramineuse ... comme elle devrait l'être également pour les ménages endettés...
MDacier a dit:Sauf pour les Etats qui ont eu la "bonne idée" de souscrire a des emprunts indexés sur l'inflation ... comme c'est le cas de la France (plus de 12% de notre dette est indexée sur l'inflation).
Axiles a dit:Attention à la désinformation politicienne qui circule beaucoup sur ce sujet.
Les obligations liées à l'inflation permettent aux deux parties d'avoir un taux de base plus bas (pour l'emprunteur) et une protection en cas de hausse de l'inflation (le créancier). Au moment où il a émis ces titres, l'Etat a pu s'endetter à moins cher que ce qu'il aurait dû faire à l'époque, mais il porte en contrepartie le risque de l'inflation. No pain, no gain. L'outil en lui-même a permis des économies importantes au démarrage et tant que l'inflation baissait (plus que les anticipations), et ça se retourne là puisque le risque se concrétise. Un peu comme un taux variable pour un particulier. Fidèle à lui-même, l’État a pris l'argent tout de suite et renvoyé au lendemain le risque, pour s'endetter à moins cher à l'époque. Du bon politicien de bas étage, à la manière emprunts toxiques.
MDacier a dit:L'Etat a souscrit 60 milliards d’euros d'« Obligations assimilables au Trésor indexées sur l’inflation » (OATi), depuis 2017!
La réponse de Bruno Le Maire a l'interogation sur l'augmentation importante des OATi depuis 5 ans en periode ou l'Etat pouvait aurait très facilement pu emprunter à des taux très favorables :
« Je rappelle simplement que ces 10% de titres de dette de l’État, indexés sur l’inflation, répondent à une demande très précise des assureurs, de l’assurance-vie, du Livret A et du Livret d’épargne populaire. Pour que l’assurance-vie continue à rapporter, il faut bien qu’elle soit indexée sur l’inflation. C’est une demande très précise des investisseurs français ».
Ca se passe de commentaire ...