Immobilier - la nouvelle donne

kaziklu a dit:
OPA des bailleurs sociaux sur les petits propriétaires avec une vrai rénovation des logements?
Pourquoi pas. Il faut des fonds par contre.
Beaucoup, on va les faire saigner🤣
 
moneymoneymaker a dit:
Pour l’instant on stigmatise les riches d’un côté. Les immigrés de l’autre. Un jour un parti s’en prendra bien à ceux qu’on appelle les boomers. Avec comme mesure choc : la fin du système par répartition immédiate.
Bonne idée! en plus la distinction est facile, alors que dans les autres cas, on peut toujours chipoter, mais non, je ne suis pas riche, mais non, je suis d'ici ou d'ailleurs.... alors que là.. tu touches? , eh ben , tu touches plus!!
 
Bonjour,
Quelques prévisions Immobilier dans une interview avec le président de la FNAIM (Loic Cantin) à prendre uniquement comme un avis , et pas comme une science exacte ;)

J'ai relevé quelques planches
1. Evolution du nombre de transactions, avec une poursuite de la baisse d'ici fin d'année
2. Evolution du pouvoir d'achat (revenus, prix de l'immobilier, et acces au credit)
3. Perspectives à fin 2023.

Dans l'interview, le president de la FNAIM explique qu'il y a une corrélation forte entre baisse du nombre de transactions dans un 1e temps, et baisse des prix dans un 2e temps. Les vendeurs mettent du temps a accepter les nouveaux prix, ou reportent leur projet à plus tard ....

La dégradation du pouvoir d'achat s'explique par la combinaison de la hausse des taux de crédit alors que les prix n'ont pas encore baissés d'un montant équivalent, et des revenus qui n'augmentent pas à la vitesse du surcout du crédit. On peut egalement y rajouter la febrilité des banques et le taux d'usure .....qui freinent l’accès au crédit.

PS. La question que tout le monde se pose : Quand sera le point bas ? et quelle sera la pente de reprise ?

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moneymoneymaker a dit:
Je sens qu’on va dévier du sujet mais quid si la génération des « jeunes », consciente que la démographie est ce qu’elle est, et de ce qui va lui arriver, décide de ne plus participer à la retraite par répartition ?
Histoire de donnée du grain à moudre... Même si ce n'est pas le sujet initiale...
J'ai regardé mes fiches de paies et... environ 30% de ce que verse l'employeur part dans la "retraite/accidents de travail/maladie professionnel". Il n'y a pas de distinction entre les 3 mais ça n'inclus pas ce qui est versé à la sécurité sociale pour la "santé" (hors santé du travail donc).
 
lebadeil a dit:
Bonjour,
Quelques prévisions Immobilier dans une interview avec le président de la FNAIM (Loic Cantin) à prendre uniquement comme un avis , et pas comme une science exacte ;)

J'ai relevé quelques planches
1. Evolution du nombre de transactions, avec une poursuite de la baisse d'ici fin d'année
2. Evolution du pouvoir d'achat (revenus, prix de l'immobilier, et acces au credit)
3. Perspectives à fin 2023.

Dans l'interview, le president de la FNAIM explique qu'il y a une corrélation forte entre baisse du nombre de transactions dans un 1e temps, et baisse des prix dans un 2e temps. Les vendeurs mettent du temps a accepter les nouveaux prix, ou reportent leur projet à plus tard ....

La dégradation du pouvoir d'achat s'explique par la combinaison de la hausse des taux de crédit alors que les prix n'ont pas encore baissés d'un montant équivalent, et des revenus qui n'augmentent pas à la vitesse du surcout du crédit. On peut egalement y rajouter la febrilité des banques et le taux d'usure .....qui freinent l’accès au crédit.

PS. La question que tout le monde se pose : Quand sera le point bas ? et quelle sera la pente de reprise ?

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Voilà. 5% ça me semble tout de suite plus cohérent. C’est une correction.
 
moneymoneymaker a dit:
Voilà. 5% ça me semble tout de suite plus cohérent. C’est une correction.
Oui, en effet. Je le comprends comme une moyenne en France d'ici fin 2023, en sachant que selon la localisation , Paris, les grandes villes/ communes rurales, la qualité du logement (je pense au particulier au DPE), il y a vraisemblablement des disparités.

Cf post #802, detail sur les grandes villes au 01 Juin 2023
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/immobilier-la-nouvelle-donne.45052/page-81#post-523286
 
Dernière modification:
Intéressant de noter que la FED va faire une pause dans la hausse des taux (décision aujourd'hui) .
Pour la BCE, on attend un probable +25 points de base demain jeudi, et peut-être une tendance sera communiquée pour les prochains mois.
Bien que l'inflation ne soit pas encore réglée en Europe, on peut espérer une stabilisation prochaine des taux BCE (avant fin d'année)
 
Un scénario optimiste pourrait donner une amorce de baisse des taux début 2024.

Un retour aux taux bas en 2025.

Et là… tout ceux qui n’auront pas pu acheter à cause des taux vont revenir sur le marché. Vous connaissez la suite…
 
moneymoneymaker a dit:
Un scénario optimiste pourrait donner une amorce de baisse des taux début 2024.

Un retour aux taux bas en 2025.

Et là… tout ceux qui n’auront pas pu acheter à cause des taux vont revenir sur le marché. Vous connaissez la suite…
Je ne vois absolument rien qui pourrait présager une telle évolution...
Au mieux les taux ne dépasseront pas les 6%.
Mais on est malheureusement parti sur des taux élevés pdt des années !
 
Je n'y crois pas non plus.... l'inflation est du pain béni pour tous ces états à la dette faramineuse ... comme elle devrait l'être également pour les ménages endettés...
Donc après la pandémie qui a fait augmenter cette dette, cette période de forte inflation, quelle qu'en soit la ou les causes, leur convient très bien. Sauf que cette fois ils veulent tous la gérer, pour avoir le beurre et l'argent du beurre : diminution de la dette et maintien de la monnaie, mondialisation et € obligent (ça ce sont les 2 facteurs nouveaux en periode d'inflation).
Donc seuls les caisses des états en profitent, mais les revenus ne suivant pas l'inflation, pour la 1ere fois dans l'histoire moderne des pays dits "riches", à cause des 2 nouveaux facteurs, les ménages jusqu'à la classe moyenne sont donc ceux qui payent et qui ne "profitent" pas de l'inflation .
Ajouter à ça, la bonne pensée "ecolo" qui veut la fin des logements dits "énergivores" etc... la baisse des prix de l'immobilier et les travaux plus ou moins imposés, pour quand même faire fonctionner l'économie... encore une fois, ce sont les ménages qui paient la facture ...
Je parie plus, sur un maintien d'une inflation moyenne, donc des taux qui vont se stabiliser mais pas un retour aux taux bas et un ajustement par les seuls prix de l'immobilier, les revenus n'augmentant pas à hauteur de l'inflation à cause de l'€ et de la mondialisation ....

Résultat : la fin du bailleur privée (tout est fait pour, au moins en France : blocage des loyers, augmentation des charges, des taxes ...) et soit vous aurez réussi à devenir propriétaire tant bien que mal, soit vous resterez locataire dans du collectif à vie d'un bailleur plus ou moins social ... en tout cas les dernières annonces vont dans ce sens.
Macron déteste l'immobilier, la conjoncture l'a aidé à atteindre son objectif ...
 
Bonjour à tous,

Rendez-vous fin 2023 :ange:

Boule de cristal.jpg
 
MDacier a dit:
Je ne vois absolument rien qui pourrait présager une telle évolution...
Au mieux les taux ne dépasseront pas les 6%.
Mais on est malheureusement parti sur des taux élevés pdt des années !
Il faut arrêter de penser que la hausse des taux n’impacte que l’immobilier. Ils sont en train de couler des TPE/PME et d’en empêcher un bon nombre de se lancer.
Ça commence à impacter également nos très grandes entreprises qui ont besoin d’emprunter pour investir.
C’est un sérieux souci pour l’Etat.

Quant à l’inflation qui serait une bonne chose pour les États c’est d’abord oublier le risque de crise sociale que cela implique.
Mais également oublier que le fonctionnement de la France repose sur la consommation. L’inflation c’est la réduction de la consommation. Un autre sérieux souci pour l’État.

Enfin il me semble important de rappeler que la hausse des taux est justement là pour réduire l’inflation.
 
moneymoneymaker a dit:
Il faut arrêter de penser que la hausse des taux n’impacte que l’immobilier. Ils sont en train de couler des TPE/PME et d’en empêcher un bon nombre de se lancer.
Ça commence à impacter également nos très grandes entreprises qui ont besoin d’emprunter pour investir.
C’est un sérieux souci pour l’Etat.

Quant à l’inflation qui serait une bonne chose pour les États c’est d’abord oublier le risque de crise sociale que cela implique.
Mais également oublier que le fonctionnement de la France repose sur la consommation. L’inflation c’est la réduction de la consommation. Un autre sérieux souci pour l’État.

Enfin il me semble important de rappeler que la hausse des taux est justement là pour réduire l’inflation.

Effectivement, les banques ne pretaient plus qu a l immobilier depuis des annees. Produire, c etait risque. Ca le reste, et les prets immobiliers ont pris ce chemin.

Plus lentes encore a faire evoluer que les taux, les mentalites...
 
moneymoneymaker a dit:
Il faut arrêter de penser que la hausse des taux n’impacte que l’immobilier. Ils sont en train de couler des TPE/PME et d’en empêcher un bon nombre de se lancer.
Ça commence à impacter également nos très grandes entreprises qui ont besoin d’emprunter pour investir.
C’est un sérieux souci pour l’Etat.
D'où la gestion qui en est faite ...
moneymoneymaker a dit:
Quant à l’inflation qui serait une bonne chose pour les États c’est d’abord oublier le risque de crise sociale que cela implique.
Preuve est déjà faite que la crise sociale n'est pas une des préoccupations principales de notre gouvernement actuel .... même si il essaye de nous faire croire le contraire par ses déclarations...
moneymoneymaker a dit:
Mais également oublier que le fonctionnement de la France repose sur la consommation. L’inflation c’est la réduction de la consommation. Un autre sérieux souci pour l’État.
D'où l objectif de maintenir une consommation mais en l'orientant : obligation de travaux énergétiques par exemple.
moneymoneymaker a dit:
Enfin il me semble important de rappeler que la hausse des taux est justement là pour réduire l’inflation.
Toutafait, en réduisant l'accès au crédit.... d'où le raisonnement de "ménager la chèvre et le choux" : un peu mais suffisamment pour en avoir le bénéfice, peu qui suffit à pénaliser jusqu'à la classe moyenne car les revenus ne suivent pas, mais pas trop, pour que les entreprises tiennent le coup et pour retarder la récession...
C'est donc parti pour durer un moment au rythme actuel ... et seul les ménages vont continuer à être pénaliser et donc l'immobilier.
 
I est temps de relire l'analyse de l'école autrichienne d'économie sur l'impact du crédit [lien réservé abonné] quand il est décorrélé de l'épargne réelle. Avec des taux négatifs qui avaient l'avantage d'éviter toute réforme structurelle de l'Etat et de ses déficits colossaux, on a créé des bulles, certes sur l'immobilier mais aussi par exemple dans l'univers tech qui avait perpétuellement besoin d'argent frais. Il y a une relative normalisation là (relative), et c'est le retour de balancier inverse, mais on ne peut pas passer d'un excès évident à une situation normale sans un peu de casse.
 
Axiles a dit:
I est temps de relire l'analyse de l'école autrichienne d'économie sur l'impact du crédit [lien réservé abonné] quand il est décorrélé de l'épargne réelle. Avec des taux négatifs qui avaient l'avantage d'éviter toute réforme structurelle de l'Etat et de ses déficits colossaux, on a créé des bulles, certes sur l'immobilier mais aussi par exemple dans l'univers tech qui avait perpétuellement besoin d'argent frais. Il y a une relative normalisation là (relative), et c'est le retour de balancier inverse, mais on ne peut pas passer d'un excès évident à une situation normale sans un peu de casse.
Sans oublier que nous sommes dans la zone Euro, que les allemands n'aiment pas l'inflation et que les "pays" du Nord n'ont pas une dette structurelle à faire baisser par l'inflation...
 
Sans a dit:
Je n'y crois pas non plus.... l'inflation est du pain béni pour tous ces états à la dette faramineuse ... comme elle devrait l'être également pour les ménages endettés...

Sauf pour les Etats qui ont eu la "bonne idée" de souscrire a des emprunts indexés sur l'inflation ... comme c'est le cas de la France (plus de 12% de notre dette est indexée sur l'inflation).
 
MDacier a dit:
Sauf pour les Etats qui ont eu la "bonne idée" de souscrire a des emprunts indexés sur l'inflation ... comme c'est le cas de la France (plus de 12% de notre dette est indexée sur l'inflation).

Attention à la désinformation politicienne qui circule beaucoup sur ce sujet.

Les obligations liées à l'inflation permettent aux deux parties d'avoir un taux de base plus bas (pour l'emprunteur) et une protection en cas de hausse de l'inflation (le créancier). Au moment où il a émis ces titres, l'Etat a pu s'endetter à moins cher que ce qu'il aurait dû faire à l'époque, mais il porte en contrepartie le risque de l'inflation. No pain, no gain. L'outil en lui-même a permis des économies importantes au démarrage et tant que l'inflation baissait (plus que les anticipations), et ça se retourne là puisque le risque se concrétise. Un peu comme un taux variable pour un particulier. Fidèle à lui-même, l’État a pris l'argent tout de suite et renvoyé au lendemain le risque, pour s'endetter à moins cher à l'époque. Du bon politicien de bas étage, à la manière emprunts toxiques.

C'était il y a 2-5 ans qu'il fallait poser la question de rembourser, et je ne sais pas si l'Etat pouvait alors rembourser par anticipation des titres de dette existants, et dans quelles conditions surtout. Mais je pressens que ça ne soit pas aussi évident que ce qu'il nous présente. De ce que je lis ici [lien réservé abonné] ou [lien réservé abonné], "Le coupon, fixe, est calculé sur une valeur nominale qui évolue au gré de l’inflation" donc je suppute que à taux très bas, le nominal explose (pour avoir un coupon qui reste au même niveau) et que donc il aurait fallu payer très cher pour les rembourser par anticipation. A confirmer, j'insiste. Ce n'est pas un sujet que je connais bien.

Je ne sais pas en tout cas si France Trésor a fait son job de roller le maximum de dettes vieilles lors de la phase de taux négatif. Il y a bien une baisse forte du service de la dette [lien réservé abonné] mais ça n'épuise pas la question. Et supposer que l'Etat a mal fait son travail est quand même le scénario le plus crédible...
 
Axiles a dit:
Attention à la désinformation politicienne qui circule beaucoup sur ce sujet.

Les obligations liées à l'inflation permettent aux deux parties d'avoir un taux de base plus bas (pour l'emprunteur) et une protection en cas de hausse de l'inflation (le créancier). Au moment où il a émis ces titres, l'Etat a pu s'endetter à moins cher que ce qu'il aurait dû faire à l'époque, mais il porte en contrepartie le risque de l'inflation. No pain, no gain. L'outil en lui-même a permis des économies importantes au démarrage et tant que l'inflation baissait (plus que les anticipations), et ça se retourne là puisque le risque se concrétise. Un peu comme un taux variable pour un particulier. Fidèle à lui-même, l’État a pris l'argent tout de suite et renvoyé au lendemain le risque, pour s'endetter à moins cher à l'époque. Du bon politicien de bas étage, à la manière emprunts toxiques.

L'Etat a souscrit 60 milliards d’euros d'« Obligations assimilables au Trésor indexées sur l’inflation » (OATi), depuis 2017! (1/4 du total des obligations souscrites par l'Etat).

La réponse de Bruno Le Maire a l'interrogation sur l'augmentation importante des OATi depuis 5 ans dans une période ou l'Etat pouvait très facilement choisir d'emprunter à des taux très favorables :

« Je rappelle simplement que ces 10% de titres de dette de l’État, indexés sur l’inflation, répondent à une demande très précise des assureurs, de l’assurance-vie, du Livret A et du Livret d’épargne populaire. Pour que l’assurance-vie continue à rapporter, il faut bien qu’elle soit indexée sur l’inflation. C’est une demande très précise des investisseurs français ».

Ca se passe de commentaire ...
 
MDacier a dit:
L'Etat a souscrit 60 milliards d’euros d'« Obligations assimilables au Trésor indexées sur l’inflation » (OATi), depuis 2017!

La réponse de Bruno Le Maire a l'interogation sur l'augmentation importante des OATi depuis 5 ans en periode ou l'Etat pouvait aurait très facilement pu emprunter à des taux très favorables :

« Je rappelle simplement que ces 10% de titres de dette de l’État, indexés sur l’inflation, répondent à une demande très précise des assureurs, de l’assurance-vie, du Livret A et du Livret d’épargne populaire. Pour que l’assurance-vie continue à rapporter, il faut bien qu’elle soit indexée sur l’inflation. C’est une demande très précise des investisseurs français ».

Ca se passe de commentaire ...

Et :) ? Rien qu'en 2014, les émissions étaient de 200Milliards € [lien réservé abonné]. Vous prenez une période de 6 ans, un calcul à la serpe donnerait donc 60 mds OATi sur 1200 milliards, soit 5%. Assez proche des 10% mentionnés par Lemaire. Donc 90% à taux fixe...

Donc non ça ne se passe pas de commentaire : c'est tout le principe d'un taux variable, c'est gagnant parfois, perdant parfois. On ne prend pas juste la période qui nous arrange (2023) pour trancher; il faut regarder sur plus que quelques mois, à nouveau en prenant en compte le fait que cette meilleure protection de l'emprunteur contre l'inflation s'est aussi associée à un taux global plus bas.

C'est au global à peu près toute l'essence de la discussion ici, peut-on prévoir l'évolution future ? Non. Donc dans l'absolu diversifier me semble adapté, et ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Surtout si c'est juste 10% en variable.

Dire "il aurait fallu supprimer les taux indexés sur l'inflation quand l'inflation était basse", c'est regarder a posteriori et réécrire l'histoire. Globalement c'est un sujet complexe sur lequel je me méfie énormément des affirmations à l'emporte pièce.
 
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