Alors que l’hiver s’installe, de nombreux ménages pourraient être tentés d’adopter la fameuse pompe à chaleur (PAC). Promue par un véritable matraquage publicitaire sur Internet et vantée par les pouvoirs publics, l’installation d’une PAC bénéficie, en outre, d’importantes subventions promettant de réduire considérablement l’acquisition d’un tel dispositif.
Pourtant, en dépit de ces aides, le marché de la pompe à chaleur a diminué de moitié [lien réservé abonné] au cours des derniers mois,
. En cause, l’effondrement des constructions de logements neufs, traditionnellement associées à des travaux de chauffage [lien réservé abonné]. Mais aussi la baisse des tarifs du gaz, qui conduit les Français à y réfléchir à deux fois avant d’opter pour une PAC, dont le prix oscille entre 12 000 et 18 000 euros, soit trois à quatre fois celui d’une chaudière à gaz classique.
Enfin, il n’est pas impossible que le flou artistique entretenu autour de la question des aides publiques ait achevé de dissuader les plus disposés des ménages français.
C’est qu’avec, en moyenne, deux changements de procédure chaque année, il y a de quoi s’y perdre. Un temps conditionnées à une rénovation globale du logement [lien réservé abonné], les aides publiques sont ainsi, depuis mai 2024, à nouveau accordées en cas de mono-gestes comme le seul changement des fenêtres ou l’acquisition d’une PAC.
Là-dessus vient s’ajouter la complexité des démarches administratives
Principale aide financière, Ma Prime Rénov’ concentre les critiques, tant et si bien que sur Facebook, un groupe a été lancé [lien réservé abonné] en septembre 2020, réunissant à ce jour plus de 25 000 mécontents,