Bonjour,
Venceslas a dit:
Assez d'accord avec ça, il eut été préférable que le législateur donne une date limite à partir du fait générateur. 2 ans semble beaucoup, mais pourqu'oi pas un an?
C'est toujours le même problème.
J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer mon sentiment à ce propos; si les textes étaient plus précis et rédigés en bon français facilement compréhensibles par le commun des mortels il n'y aurait pas toutes tergiversations qui entrainent:
+ Des pertes de temps,
+ Des actions en justice qui génèrent de coûts de toute façon récupérés indirectement par les banques de par leurs facturations payées par tous (l'on fait ce qu'il faut pour que les comptes d'exploitations restent bénéficiaires),
+ L'encombrement les tribunaux,
+ Et font les "choux gras" des avocats et autres experts (ou prétendus tels).
Sans compter que outre une rédaction souvent ésotérique ( = en "charabia") que les initiés se complaisent à utiliser, il n'est malheureusement pas rare d'en trouver de contradictoires.
Sur un autre post j'ai pu relever des décisions de la cour de cassation qui contredisent "la lettre" du code de la consommation. Par exemple, sur la notion de texte d'ordre publique l'article L.313-17 qui exclut la section I du chapitre III alors que tous les juristes/tribunaux disent le contraire ????
En logique pure, ou bien c'est le code de la consommation qui est mal rédigé auquel cas ne devrait-il pas être modifié ?
Ou alors, si ce n'est pas la cas, comment se fait-il qu'un texte voté par le parlement et même codifié soit détourné/contredit par ce que l'on appel la justice ?.......mais l'on nous dit cependant que c'est ainsi depuis des siècles et que c'est normal....!!!...???
Tu es plus calé que moi pour répondre, mais les jugements sur l'absence ou pas d'IRA ne me semble pas légion. As-tu quelques exemples de jurisprudence contradictoires?
Ben....non; à ma connaissance c'est le seul et il ne répond qu'à un cas d'espèce.
L'on ne sait même pas s'il est publié au bulletin des arrêtés de la cour de cassation.
Dire qu'il s'agit d'une jurisprudence semble donc prématuré.
Il faut dire qu'il est bien difficile pour un particulier d'aller se battre en justice contre un mastodonte de la banque.
Oui; et comme dit ci-dessus si elle perd d'un côté elle sait comment faire pour se rattrapera de l'autre.
Et à propos, t'ai-je convaincu de ma bonne foi ou pas?
Il me semble que la question ne se pose pas en ces termes.
D'abord quelques mots "d'histoire".
En 1998, dans le cas général, les banques souhaitaient augmenter les indemnités de remboursement anticipé et proposaient, en contrepartie, de les supprimer totalement lorsque ce remboursement devenait nécessaire du fait de la survenance d'un accident de la vie chez les emprunteurs.
Or, M Kouchener le ministre de l'époque en charge de ce sujet, a fait adopter un texte mais qui ne reprenait que la seule contrepartie.
Donc l'esprit du texte était bien que dans les cas spécifiques où la survenance d'un accident de la vie oblige au remboursement anticipé - et seulement des ces cas spécifiques - l'indemnité due dans le cas générale soit supprimée.
Cdt