[Baltis] [Balticap43]
Bonjour
Altoussaint a dit:
- non l'emprunt n'est pas in fine, mais amortissable.
In fine
et amortissable.
Si je lis bien la présentation, les 4/5 sont empruntés en amortissable, et le 1/5 restant en in fine, ce qui paraît logique au vu du tableau des flux prévisionnels: le capital emprunté en in fine doit assurer le complément de trésorerie nécessaire, avec les rentrées de loyers, au paiement des charges diverses
et aux annuités de remboursements du capital emprunté en amortissable.
Altoussaint a dit:
- non le gain en dépend pas uniquement de la plus value.
C’est vrai, mais uniquement parce que les loyers, en l’état de votre simulation, assurent le remboursement de la totalité des charges et procurent même une petite marge: un petit calcul, en simulant une PV nulle sur le prix d’acquisition, montre un dividende distribuable d’environ 93k€, soit un TRI final de 2,6% sur l’opération. On peut donc estimer à la grosse louche que le gain dépend tout de même à 80% de la plus-value.
Si je ne me suis pas trompé, œuf corse, mes neurones étant de moins en moins affûtés...
Altoussaint a dit:
Ce sont justement les loyers du locataire qui permettent de rembourser l'emprunt bancaire chaque mois
Altoussaint a dit:
Exemple dans 7 ans, nous aurons remboursé environ la moitié du financement bancaire soit 456 000€ (912 000€ x 50%), donc nous aurons créé 456 000€ de valeur uniquement avec l'effet de levier bancaire
D’abord, ce n’est pas tout-à-fait exact dans la mesure où ce ne sont pas uniquement les revenus du bien qui remboursent l’emprunt amortissable, mais également le capital emprunté in fine, comme relevé plus haut; il faut donc en toute rigueur – et toujours si je ne me suis pas trompé - retrancher 50% de 228k€ de votre «création de valeur».
Ensuite, il semble assez évident que
la valeur nette comptable d’un bien acheté à crédit ne fait que croître au fur et à mesure des remboursements; mais ceci n’est lié qu’au remboursement de l’emprunt par des sources de revenus internes (je laisse de côté les dotations aux amortissements).
Enfin, la notion d’effet de levier (et je suppose qu’il s’agit d’un abus de langage) ne me semble pas avoir sa place dans votre exemple; l’effet de levier ne sera visible et mesurable que lors de la réalisation du bien, donc
à sa valeur vénale, en comparant les rentabilités des capitaux investis avec et sans recours à l’emprunt. A noter que l’effet de levier joue dans les deux sens: si on gagne, on gagne plus, et si on perd, on perd également plus. Création ou pas de valeur nette comptable.
Si quelque chose m'a échappé ou en cas d'erreur flagrante, j'accepte la critique: lâchez-vous, et haro sur le Nico!