Reportage complet et intéressant.
Mettons de coté des détails un peu ésotériques qui ne font pas la matière du propos (huiles essentielles, vortex, Pierre Rabhi). Et l'autonomie n'est pas une autarcie: besoin de gaz, de tritical...
En matière d'urbanisme réglementaire et comme le souligne l'interviewé, une telle construction n'est désormais possible en milieu rural que pour un agriculteur. es places sont chères. Zéro Artificialisation Nette et les plans locaux d'urbanisme ne permettent de construire en "zone constructible" que des logements présentant une certaine densité à l'hectare. Et il n'est pas impossible de faire une douzaine de ces maisons sur un tel hectare. Ce seront les à-coté qui le seront.
Etudier le terrain est une très bonne habitude. Oui, une construction orientée au Sud. Et tout le reste relève d'un oeil paysan affuté. Acheter et construire un ou deux ans plus tard. Ce qui laisse le temps de planter.
Enterrer sa maison est aussi habile, en terme d'isolation d'hiver comme d'été. Mais il faut se réserver la possibilité de tout déconstruire.
Le programme de la maison est aussi habile: chambre, grande pièce à vivre, pièces de services. 80m2 et donc autant à chauffer. La famille a vécu, les enfants sont partis et le couple semble solide. Les amis dorment dans un volume séparé. Et si celui-ci fait moins de 50m2, pas besoin de l'isoler réglementairement. Chauffage d'appoint si on fait le réveillon sur place. Bien sûr, il faut des métiers compatibles. C'est une stratégie globale. Et pour 60+30k€. Bravo.
Il serait intéressant de suivre presque le même programme en milieu urbain dense. Par exemple construire une maison enterrée sur un terrain en pente exposé au Sud dans une agglomération dense. La production maraîchère sera limitée. Mais ça tient quand même sur le plan énergétique.