zizou
Contributeur régulier
Le problème avec cet établissement public, créé en 1991, ne tient pas à sa mission, accompagner la transition énergétique, mais la façon dont elle est menée, surtout avec un budget passé de 800 millions en 2020 à 3,5 milliards d’euros l’an dernier. L’Ademe, qui s’est auto baptisée il y a quelques temps Agence de la transition écologique, fait depuis des années du militantisme écologiste parfois jusqu’à la caricature.
L’Ademe a été, et parfois est toujours, dans une logique purement idéologique… contre le nucléaire, contre l’automobile et pour la décroissance.
Elle a été jusqu’à expliquer aux Français qu’il ne faut pas acheter des produits neufs dans les magasins et au bout de combien de jours d’usage ils doivent laver leurs différents vêtements.
Elle s’est aussi rendue tristement célèbre pour avoir réalisé en 2018, à la demande express d’Elisabeth Borne alors ministre de la Transition écologique, une étude anti-nucléaire bâclée pour démontrer que produire 100% d’électricité renouvelable d’ici 2060 était tout à fait possible.
L’Académie des Technologies avait « descendu » en flammes le document…
Le mois dernier, les poids lourds de la droite s’en sont pris soudain à l’Ademe. Le président du Sénat, Gérard Larcher a lancé la charge dans une interview au Parisien [lien réservé abonné]. Il a dénoncé les « 4 milliards de budget et près de 1.100 équivalents temps plein » de l’établissement public ajoutant que « la question de l’efficacité de la dépense publique se pose ».
Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de- France, a pris le relais et suggéré sur France Inter [lien réservé abonné] sa suppression pure et simple. Enfin, après le discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, a dénoncé les agences et établissements publics – dont l’Ademe – à l’« utilité douteuse » et au « coût bien réel ».
L’Ademe a été, et parfois est toujours, dans une logique purement idéologique… contre le nucléaire, contre l’automobile et pour la décroissance.
Elle a été jusqu’à expliquer aux Français qu’il ne faut pas acheter des produits neufs dans les magasins et au bout de combien de jours d’usage ils doivent laver leurs différents vêtements.
Elle s’est aussi rendue tristement célèbre pour avoir réalisé en 2018, à la demande express d’Elisabeth Borne alors ministre de la Transition écologique, une étude anti-nucléaire bâclée pour démontrer que produire 100% d’électricité renouvelable d’ici 2060 était tout à fait possible.
L’Académie des Technologies avait « descendu » en flammes le document…
Le mois dernier, les poids lourds de la droite s’en sont pris soudain à l’Ademe. Le président du Sénat, Gérard Larcher a lancé la charge dans une interview au Parisien [lien réservé abonné]. Il a dénoncé les « 4 milliards de budget et près de 1.100 équivalents temps plein » de l’établissement public ajoutant que « la question de l’efficacité de la dépense publique se pose ».
Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de- France, a pris le relais et suggéré sur France Inter [lien réservé abonné] sa suppression pure et simple. Enfin, après le discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, a dénoncé les agences et établissements publics – dont l’Ademe – à l’« utilité douteuse » et au « coût bien réel ».