al57
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Non, c'est celui de Metz.
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al57 a dit:Non, c'est celui de Metz.
calou88 a dit:Hello,
Mon avocat a assigné ma banque au tgi et la procédure suit son cours.
J'en profite pour vous faire un petit quizz... et je vous mets au défi de trouver la réponse qu'aurait trouvé ma banque avec son algorithme de calcul des intérêts en année bancaire...
L'exemple est le suivant (les échéances sont les 5 du mois et il y a des intérêts intercalaires):
-> le capital restant dû après l'échéance du 5/2/2014 est de 300 000 euros
-> déblocage de 20000 euros le 12/2/2014
-> déblocage de 30000 euros le 25/2/2014
-> déblocage de 40000 euros le 4/3/2014
La question est quel va être le montant des intérêts de l’échéance du 5/3/2014 en base 365 et en base 360 pour un taux d’intérêt de 3%?
Bon Courage
calou88 a dit:De toute façon pour les prets au particulier l'usage de l'année lombarde est interdite.
Mais pour les prêts au pro si la même méthode de calcul est utilisée la banque pourrait être déchue de son droit aux intérêts car elle ne respecte pas les termes du contrat
vivien a dit:Bonjour,
Pourriez-vous préciser ce point ?
Vous indiquez que pour les comptes "pro" la banque pourrait être condamnée pour non application de la méthode lombarde qui figure dans son contrat ??
Il me semblait avoir lu que, dans le cas de prêts professionnels, les parties peuvent retenir la méthode de calcul des intérêts qui leur convient ? Je ne parle pas ici du calcul du TEG mais de la perception des intérêts
Merci de vos précisions.
calou88 a dit:Hello,
Lors de prêts pour des professionnels les parties peuvent librement convenir de la méthode de calcul des intérêts. Donc les banques peuvent utiliser un calcul des intérêts sur la base de mois de 30 jours et d'année de 360.
calou
al57 a dit:Bonjour,
Mon affaire contre la Caisse d'Epargne suit son cours (mention utilisation année Lombarde écrite noir sur blanc dans le contrat)
La banque essaye de noyer le poisson en déplaçant les discussions sur les calculs. Pour démontrer sa soit-disant bonne foi, celle-ci utilise maintenant une technique que je n'avais jamais vu jusqu'à présent, en ayant recours à une "année normalisée" !
Celle-ci avance qu'une année normalisé c'est 365.25 jours, que donc un mois normalisé c'est dans ce cas 30.4375 jours... 30.4375/365.25 = 1/12 donc pour eux tout va bien !
Ils sont vraiment incroyables...![]()
tomlib a dit:bonjour à tous,
vous dites :
''Je vais aussi chercher à prouver par un expert l'utilisation de l'année lombarde dans mon prêt."
La cour de cassation , Civ. 1e, 12 oct. 2016 n° 15-25.034, dit que l'emprunteur doit prouver un préjudice.
Je l'ai souvent dit sur ce forum: des conclusions doivent toujours être accompagnées d'une expertise.
je rappelle qu'il s'agit d'une expertise contradictoire, pas un calcul fait par une quelconque officine du type que l'on trouve sur internet.
Référez vous à l’enquête de UFC que choisir...
cdt
tom
Joseph44 a dit:Bonjour Tomlib
En l'espèce il me semble que la décision a été défavorable précisément parce que L emprunteur a basé son argumentaire sur des calculs (qui par ailleurs faisaient ressortir un teg plus avantageux que celui mentionné au contrat)
A mon sens, si la clause 360 figure dans le contrat, mieux vaut éviter de se casser la tete avec des calculs (qui doivent être validés par un expert judiciaire et qui vont donc rajouter des mois et des euros à la procédure)
Bref cet arret a le mérite de préciser que pour les erreurs de calcul sur le teg, celles ci doivent, pour être sanctionnées être d au moins une décimale et en défaveur de l emprunteur, ce qui paraît logique
mikey22130 a dit:Je suis d'accord avec Joseph44 sur ce point.
Si quelqu'un a la preuve mathématique que pour 360 jours et 365 jours, les intérêts ne sont pas mes mêmes, je serais intéressés!
Car l'argumentation de la caisse d'épargne est que 30.41666/365 = 30/360
merci d'avance! en MP si vous le souhaitez
JORF n°134 du 11 juin 2002 page 10357
texte n° 6
Décret n° 2002-927 du 10 juin 2002 relatif au calcul du taux effectif global applicable au crédit à la consommation et portant modification du code de la consommation
NOR: ECOT0214223D
Annexe
A N N E X E
À L'ARTICLE R. 313-1 DU CODE DE LA CONSOMMATION
c) L'écart entre les dates utilisées pour le calcul est exprimé en années ou en fractions d'années. Une année compte 365 jours, ou, pour les années bissextiles, 366 jours, 52 semaines ou 12 mois normalisés.
Un mois normalisé compte 30,416 66 jours (c'est-à-dire 365/12), que l'année soit bissextile ou non.
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al57 a dit:Ouai, ils basent leur "démonstration" là dessus... mais bizarrement ils ne prennent jamais d'exemple de calcul sur une année bissextile... peut-etre parce que 30.41666/366 n'est pas égal à 30/360...![]()
Aristide a dit:Bonjour,
A toutes fins utiles: