2e investissement locatif - plusieurs possibilités, problème de riche !

Grazz

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Bonjour à tous,

Nous nous intéressons à faire un nouvel investissement en immobilier locatif.
Notre situation :
  • Pacsés, 1 enfant (un 2e au programme dans 1 à 2 ans)
  • 1100€ de crédit pour la RP
  • Salaires mensuels bruts hors variable 8000€ + 600€ bruts de revenus auto-entrepreneurs ;
  • 2 maisons en location nue (une vient de se libérer et va passer en meublé (T2 35m2) ; micro-BIC ou réel selon nouvel achat)
    • 900€ de loyer hors charge pour 730€ de crédit (encore 7 ans)
    • Encore 20K de déficit foncier
    • En campagne, à 30km de chez nous ; en gestion locative depuis 2 ans pour gagner du temps
Il restait déjà un peu de place dans notre taux d'endettement, et après un changement de travail, nous pourrions réemprunter pour environ 700€/mois, hors nouveaux revenus locatifs générés. Nous avons 2 biens en vue :
1. Une maison de 3 chambres en colocation, en plein centre ville d'une ville de taille moyenne (20.000 habitants, 30.000 dans l'agglo), DPE D. 930€ de loyers mensuels + 220€ de charges, 95K€ net vendeur.
2. Un immeuble de 3 appartements (Studio + T2 + T3), dans un village en campagne de notre département, DPE E.
2 biens loués en nu (locataires en place depuis 2-3 ans), 1 en meublé (libre depuis 1 mois).
920€ de loyers mensuels + 40€ de charges. 110K net vendeur. Loyers légèrement optimisables.

Niveau rafraichissement à prévoir, les 2 biens se valent, 4K à 5K€.
Niveau valeur, autant la maison peut en prendre légèrement, autant c'est peu probable pour l'immeuble.

Nous ne sommes pas à la recherche d'un rendement maximal (nous mettrions le nouvel investissement en gestion par agence) mais j'essaie malgré tout de faire un choix intelligent, dans l'idée de faire grossir notre patrimoine sans se rajouter une énorme charge.
Je vois quatre possibilités :
1. Le 1er bien solo : nous n'avons pas d'expérience sur la colocation. J'ai peur que les frais d'agence deviennent importants avec la rotation annuelle de locataires. En cas de passage de location du bien sur un bail, le loyer approprié serait de 700€ par mois.
2. Le 2e bien solo : Les loyers sont assez faibles donc les proprios ont trouvé rapidement des locataires. Malgré tout, le risque de vacances est plus élevé. Il y a quelques usines dans les villes alentours, mais l'emploi en dépend.
3. Prendre les 2 : les loyers (1850€) couvriraient le crédit (1150-1200€), même en comptant la TF, les frais d'agence, la vacance locative, les frais annexes si LMNP réel, voire même l'IR et les prélèvements sociaux générés
J'ai juste un peu peur d'être pris à la gorge financièrement : une mauvaise surprise (gros problème dans un logement) ou un changement de situation (enfant n°2, changement de travail imprévu), d'ici à 2031 et la fin du 1er crédit locatif ; et que 6 biens en plus d'un coup soient une charge de temps, même en agence.
4. Ne rien faire car les rendements ne sont pas suffisamment intéressants

Nous ferions tout financer à crédit, sans apport ; j'avais une large validation de ma banque avec un seul bien et je pense que cela passerait avec les 2 et le nouveau loyer engendré.
TMI à 30%.
Je suis informé du probable changement du LMNP. Ces biens permettant tous deux soit le nu, soit le meublé, j'y vois la possibilité de s'adapter à la future fiscalité.

Je n'ai jamais regardé les investissement locatifs en défiscalisation.

Que me conseillez-vous, ou quels éléments vous faudrait-il pour me répondre ?

Merci d'avance et bon weekend
 
Grazz a dit:
Salaires mensuels bruts hors variable 8000€ + 600€ bruts de revenus auto-entrepreneurs ;
Bonjour,
les banques ne travaillent que sur du net "imposable"
il faut donc indiquer le net imposable déclaré au titre de l'année 2023
c'est la première ligne de votre avis d'imposition avant tout abattement
ensuite concernant les revenus en auto-entreprise l'approche est plus délicate selon la nature de l'activité
là aussi le + simple est de se référer au net imposable de votre avis d'imposition sur la ligne des bénéfices commerciaux.
Cdt
 
Grazz a dit:
nous mettrions le nouvel investissement en gestion par agence)
Aucune agence pour l'instant ne sait bien gérer la colocation, à part des investisseurs en coloc, qui sentant le filon, ont accédé à la qualification d'agence gestion, et ont rentabilisé leur propre travail en ouvrant à d'autres. Mais c'est marginal
Grazz a dit:
J'ai peur que les frais d'agence deviennent importants avec la rotation annuelle de locataires.
Tout à fait.
Pour avoir une coloc qui tourne sans trop s'en occuper, il faut une rénovation complète de qualité ( plus d'appel la nuit pour une fuite d'eau ou le lave vaisselle ou netflix qui ne fonctionne plus..) donc beaucoup plus que le budget que tu envisages. Surtout en E....( Il faut voir le budget pour passer en D ou C.
Il faut un bail collectif avec solidarité ( ce que les colocataires n'aiment pas) ainsi le loyer complet est toujours touché et le coloc qui part cherche le coloc qui rentre.
Il faut quelques aménagements à faire accepter aux colocataires : détecteurs de cigarettes, détecteurs de bruits en excès,( surtout en appartement en copro)
Et la mode est aux salles de bain individuelle dans les maisons de colocs.. difficulté à la revente...
Grazz a dit:
En cas de passage de location du bien sur un bail, le loyer approprié serait de 700€ par mois.
La loi, en zone tendue, spécifie que le loyer de la coloc doit être égal au loyer normal.
Pour l'instant ce n'est qu'en zone tendue. Mais....
 
Grazz a dit:
Bonjour à tous,

Nous nous intéressons à faire un nouvel investissement en immobilier locatif.

Je suis informé du probable changement du LMNP. Ces biens permettant tous deux soit le nu, soit le meublé, j'y vois la possibilité de s'adapter à la future fiscalité.
Je n'ai jamais regardé les investissement locatifs en défiscalisation.
Que me conseillez-vous, ou quels éléments vous faudrait-il pour me répondre ?
Bonjour,
L'immobilier représente un investissement long terme, et dépend de l'emplacement (type de clientèle, location permanente ou saisonnière, ...)
Le régime fiscal applicable est pour moi essentiel.

Les schémas de défiscalisation ont perdu de l'attractivité depuis l'époque Scellier.
Il reste encore des schémas de défiscalisation en zone touristique avec bail commercial et engagement sur x années, mais dépendant du gestionnaire ..... bof !

Le régime LMNP est certes chahuté, mais encore faudrait il qu'il y ait un gouvernement en place, et une majorité à l'Assemblée Nationale pour voter des réformes.
La location meublée saisonnière ou touristique dans les zones tendues (grandes villes ou Ocean) me semble bien plus a risque de remise en cause de fiscalité, que le reste. Beaucoup de politiques de différents bords pointent du doigt ce système. Avis personnel.

Remettre en cause la fiscalite de la location meublee permanente, me semble assez délicat, en regard du manque de logements locatifs disponibles dans les grandes villes. Manque accentué par des taux d'emprunts élevés (limitant l'accès aux primo accedants), la mise en place du DPE et'exclusion du parc des passoires thermiques, peu de programmes neufs.

Cdlmt
 
lebadeil a dit:
Les schémas de défiscalisation ont perdu de l'attractivité depuis l'époque Scellier.
pour ceux qui ont de bons revenus fonciers il existe le déficit foncier accessible en SCPI ......
 
Buffeto a dit:
pour ceux qui ont de bons revenus fonciers il existe le déficit foncier accessible en SCPI ......
Et la formule d'achat SCPI en nue propriété , qui permet d'acheter le bien avec une décote d'environ 50%, ne pas toucher de loyer pendant x années, donc pas de revenus ni d'impôts, pas d'IFI.
Et , récupérer la pleine propriété au bout des X années.....
 
lebadeil a dit:
Et la formule d'achat SCPI en nue propriété , qui permet d'acheter le bien avec une décote d'environ 50%, ne pas toucher de loyer pendant x années, donc pas de revenus ni d'impôts, pas d'IFI.
Et , récupérer la pleine propriété au bout des X années.....
certes mais je parlais pour la défisc .....
sur les 2 premières années tu peux largement diminuer tes revenus fonciers avec les SCPI de déficit foncier
 
Bonsoir

Merci à tous pour vos réponses.

baboune a dit:
les banques ne travaillent que sur du net "imposable"
il faut donc indiquer le net imposable déclaré au titre de l'année 2023
2023 a été exceptionnel en termes de primes.
Sur une année normale, notre net imposable serait de 75.000€ pour nos salaires (hors primes, moins de 3 ans dans mon emploi donc pas encore prises en compte).
Je ne sais pas comment réintégrer nos revenus auto-entrepreneurs. Quelle est la règle ?
 
Désolé pour le multi post, un mauvais clic.

moietmoi a dit:
La loi, en zone tendue, spécifie que le loyer de la coloc doit être égal au loyer normal.

Je ne le savais pas, merci. Pour le coup je ne suis pas en zone tendue

moietmoi a dit:
Surtout en E....( Il faut voir le budget pour passer en D ou C.

Le logement qui est deja en colocation est en DPE D.

moietmoi a dit:
Pour avoir une coloc qui tourne sans trop s'en occuper, il faut une rénovation complète de qualité ( plus d'appel la nuit pour une fuite d'eau ou le lave vaisselle ou netflix qui ne fonctionne plus..) donc beaucoup plus que le budget que tu envisages.

Le logement est déjà en colocation donc je ne suis pas certain de comprendre ton message vis a vis du budget nécessaire.

lebadeil a dit:
Le régime fiscal applicable est pour moi essentiel.

Tout a fait d'accord. Cependant avec le flou artistique du moment cote gouvernement et changements à venir, faut il forcément se retenir d'investir ? Comme tu le dis, je pense que la location longue durée sera probablement impactée mais pas autant que Airbnb et consort.
 
Grazz a dit:
Tout a fait d'accord. Cependant avec le flou artistique du moment cote gouvernement et changements à venir, faut il forcément se retenir d'investir ?

Comme tu le dis, je pense que la location longue durée sera probablement impactée mais pas autant que Airbnb et consort.
Bonsoir, il ne faut pas se retenir d'investir, au contraire.

C'est vrai , c'est le flou artistique en fiscalité, mais je mise sur le fait qu'on ne va pas changer comme ça les règles de la location meublée permanente, avec cette Assemblee Nationale plurielle, et de façon retroactive.. mon avis perso.

Il y aura bien des sujets se discussions avant cela. Ca sera probablement différent pour le Airbnb.

Il faut juste être conscient des risques de fiscalité, et pouvoir retomber sur ses pieds dans tous les cas, sans trop de peine.
 
Dernière modification:
lebadeil a dit:
faut juste être conscient des risques de fiscalité, et pouvoir retomber sur ses pieds dans tous les cas, sans trop de peine.
Tout a fait d'accord.
Grazz a dit:
Le logement est déjà en colocation donc je ne suis pas certain de comprendre ton message vis a vis du budget nécessaire.
Je n'avais pas compris qu'il était déjà en coloc.
Cependant pour ne pas être chronophage,un appartement en très bon état est mieux.
Le candidat coloc a moins l'expérience de la vie et est moins soucieux de la pérennité du bien et des meubles.
Une installation électrique conforme mais vieillotte tiendra en location normale et sera source d'appels téléphoniques en colocation. Idem pour la plomberie.
L'entretien des huisseries et du reste ne sera pas fait par les colocataires.
Mais avoir le bien ,clés en main, avec les colocs dedans est un gain appréciable.
 
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