« Droit à l'oubli » du cancer pour emprunter : la « grille de référence » dévoilée
Les personnes guéries de cinq types de cancers et de l'hépatite C seront dispensées à l'avenir de mentionner leur ancienne maladie lorsqu'elles souhaiteront contracter un emprunt, un changement réclamé par les associations de malades qui dénonçaient la « double peine » dont ils faisaient l'objet.
Prévu dans la nouvelle loi de modernisation du système de santé, le « droit à l'oubli » va permettre à d'ex-malades « de bénéficier de conditions qui se rapprocheront autant que possible des conditions standards », a expliqué jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine lors de rencontres organisées par l'Institut national du Cancer (INCa). Jusqu'à présent, les anciens malades, bien que guéris, se voyaient appliquer de lourdes surprimes ou des taux plus élevés, voire, dans certains cas, refuser des prêts.