1 - Une hausse de près de 11%

Une étude de la Banque de France, publiée jeudi 13 février, révèle que le nombre de dossiers de surendettement est en hausse en 2024. Pas moins de 134 803 dossiers ont été déposés au cours de l'année écoulée, soit une augmentation de 10,8% sur un an.

2 - Les femmes les plus touchées

Plus de la majorité des dossiers (55%) concernent des femmes, 20% sont des familles monoparentales dont 18% de mères et 2% de pères résidant avec leurs enfants. Par ailleurs, 88% des ménages concernés par le surendettement sont locataires ou hébergés à titre gratuit.

La Banque de France révèle également que les revenus des ménages surendettés, « comme les années précédentes, sont composés pour presque un quart de prestations familiales, allocations logement (prime d'activité comprise) et minima sociaux ». Toujours selon la Banque de France, ces prestations ne représentent que 5% des revenus pour l'ensemble des ménages français.

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Malgré cette hausse sur un an, le nombre de dépôts de dossiers de surendettement est très largement en deçà du niveau de dix ans auparavant (-42% par rapport à 2014). « Cette tendance à la baisse sur le long terme procède surtout d'un encadrement plus strict des conditions de commercialisation des crédits à la consommation, d'une diminution du chômage sur cette période et d'une procédure de traitement des dossiers plus efficace », justifie la Banque de France.

3 - Crédits conso : près de la moitié de l'endettement global des ménages surendettés

Selon cette étude, la part des dettes des crédits renouvelables, prêts personnels ou encore des crédits affectés/LOAl, a augmenté de près de trois points sur un an, et s'élève désormais à « 43% de l'endettement global des ménages surendettés ».

Enfin, les dettes immobilières sont encore en baisse et ce, pour la quatrième année consécutive. La part de ces dettes s'établit à 26% de l'endettement global, soit -0,7 point sur un an. Le nombre de dossiers dossiers comportant au moins une dette immobilière diminue à hauteur de 9%. Concernant les dettes de charge courante (logement, dettes d'énergie, etc.), la proportion reste stable, à 14% de l'endettement total.